La LHJMQ, une histoire de rivalités
Hockey lundi, 2 mars 2009. 21:05 samedi, 14 déc. 2024. 15:59
La rivalité la plus en vue présentement dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec est celle entre les Remparts de Québec et les Saguenéens de Chicoutimi. À chacun des affrontements entre les deux équipes, intensité, agressivité et émotions sont au rendez-vous.
"Quand on jouait contre les Remparts, c'était toujours des matchs émotifs et intenses. C'était facile de se mettre dedans", raconte le gardien Bobby Nadeau, qui a gardé les buts des Saguenéens de 2006 à 2008.
La rivalité Remparts-Saguenéens, c'est également celle entre les entraîneurs Richard Martel et Patrick Roy. Les deux hommes trouvent toujours la façon de l'alimenter, que ce soit à l'aide d'une bonne déclaration, d'une petite imitation ou de gestes flamboyants dans le feu de l'action.
Un peu plus à l'ouest de la province, la rivalité entre les Huskies de Rouyn-Noranda et les Foreurs de Val-d'Or soulève les passions en Abitibi-Témiscamingue. Surnommée la guerre de la 117 en raison de la route qui sépare les deux villes, cette rivalité est moins connue du grand public en raison de l'absence des médias nationaux dans cette région du Québec.
"C'est une rivalité à l'image des gens de l'Abitibi, croit l'entraîneur des Huskies, André Tourigny. Les gens d'ici sont plutôt low profile, à leurs affaires, qui ne font pas beaucoup de bruit. Ce sont aussi des gens qui encouragent beaucoup leur équipe."
"C'est une rivalité compte tenu de la proximité des deux villes, mais ce n'est pas une rivalité démesurée, pour moi", approuve son homologue des Foreurs, Éric Lavigne.
Au début des années 1990, la rivalité entre les Olympiques de Hull et le Titan de Laval a marqué l'histoire de la LHJMQ. Année après année, les deux organisations pouvaient compter sur des équipes qui aspiraient aux grands honneurs. Les matchs Hull-Laval étaient une question de fierté.
"On aimait détester Laval, parce que c'était une organisation qui faisait les choses comme nous", se rappelle Charlie Henry, gouverneur des Olympiques.
"On jouait souvent à Laval le lundi soir et quand les Olympiques étaient en visite, la maison était pleine à craquer", se remémore Martin Lapointe, qui a joué pour le Titan de 1989 à 1993.
Les deux organisations ont également produit plusieurs entraîneurs pour la Ligue nationale. Si Pat Burns, Alain Vigneault et Claude Julien ont fait le saut dans le grand circuit grâce aux Olympiques, Bob Hartley et Michel Therrien ont connu le même cheminement grâce au Titan.
C'est ainsi que la rivalité Hull-Laval est devenue celle entre les frères Morrissette et Charlie Henry.
"Les Morrissette, c'était une famille de hockey. A l'extérieur de la patinoire, on se comprenait et on est encore amis avec eux. Mais sur la glace, c'était la victoire qui comptait à tout prix", raconte M. Henry.
"Charlie a toujours été un personnage au sein de la LHJMQ et les frères Morrissette, on sait tous que ce sont des gagnants. Si ces hommes avaient pu sauter sur la glace, on aurait eu droit à toute une rivalité!", rigole Martin Lapointe.
Michel Bergeron fut au coeur de l'une des premières grandes rivalités de la Ligue junior majeur du Québec. Les Draveurs de Trois-Rivières de Bergeron étaient les ennemis jurés des Cataractes de Shawinigan à la fin des années 1970.
"Les deux villes étant quand même très rapprochées, la rivalité est devenue encore plus grande lorsque Ron Racette a quitté les Remparts de Québec pour diriger les Cataractes. Entre Ron et moi, ça brassait pas mal", se souvient le Tigre.
Parmi les autres rivalités, il faut noter celle entre les Voltigeurs de Drummondville et les Tigres de Victoriaville. Il faut aussi souligner celle entre le Drakkar de Baie-Comeau et l'Océanic de Rimouski, sans oublier la bataille de la Nouvelle-Écosse entre les Mooseheads de Halifax et les Screaming Eagles du Cap-Breton.
*D'après un reportage de Félix Séguin.
"Quand on jouait contre les Remparts, c'était toujours des matchs émotifs et intenses. C'était facile de se mettre dedans", raconte le gardien Bobby Nadeau, qui a gardé les buts des Saguenéens de 2006 à 2008.
La rivalité Remparts-Saguenéens, c'est également celle entre les entraîneurs Richard Martel et Patrick Roy. Les deux hommes trouvent toujours la façon de l'alimenter, que ce soit à l'aide d'une bonne déclaration, d'une petite imitation ou de gestes flamboyants dans le feu de l'action.
Un peu plus à l'ouest de la province, la rivalité entre les Huskies de Rouyn-Noranda et les Foreurs de Val-d'Or soulève les passions en Abitibi-Témiscamingue. Surnommée la guerre de la 117 en raison de la route qui sépare les deux villes, cette rivalité est moins connue du grand public en raison de l'absence des médias nationaux dans cette région du Québec.
"C'est une rivalité à l'image des gens de l'Abitibi, croit l'entraîneur des Huskies, André Tourigny. Les gens d'ici sont plutôt low profile, à leurs affaires, qui ne font pas beaucoup de bruit. Ce sont aussi des gens qui encouragent beaucoup leur équipe."
"C'est une rivalité compte tenu de la proximité des deux villes, mais ce n'est pas une rivalité démesurée, pour moi", approuve son homologue des Foreurs, Éric Lavigne.
Au début des années 1990, la rivalité entre les Olympiques de Hull et le Titan de Laval a marqué l'histoire de la LHJMQ. Année après année, les deux organisations pouvaient compter sur des équipes qui aspiraient aux grands honneurs. Les matchs Hull-Laval étaient une question de fierté.
"On aimait détester Laval, parce que c'était une organisation qui faisait les choses comme nous", se rappelle Charlie Henry, gouverneur des Olympiques.
"On jouait souvent à Laval le lundi soir et quand les Olympiques étaient en visite, la maison était pleine à craquer", se remémore Martin Lapointe, qui a joué pour le Titan de 1989 à 1993.
Les deux organisations ont également produit plusieurs entraîneurs pour la Ligue nationale. Si Pat Burns, Alain Vigneault et Claude Julien ont fait le saut dans le grand circuit grâce aux Olympiques, Bob Hartley et Michel Therrien ont connu le même cheminement grâce au Titan.
C'est ainsi que la rivalité Hull-Laval est devenue celle entre les frères Morrissette et Charlie Henry.
"Les Morrissette, c'était une famille de hockey. A l'extérieur de la patinoire, on se comprenait et on est encore amis avec eux. Mais sur la glace, c'était la victoire qui comptait à tout prix", raconte M. Henry.
"Charlie a toujours été un personnage au sein de la LHJMQ et les frères Morrissette, on sait tous que ce sont des gagnants. Si ces hommes avaient pu sauter sur la glace, on aurait eu droit à toute une rivalité!", rigole Martin Lapointe.
Michel Bergeron fut au coeur de l'une des premières grandes rivalités de la Ligue junior majeur du Québec. Les Draveurs de Trois-Rivières de Bergeron étaient les ennemis jurés des Cataractes de Shawinigan à la fin des années 1970.
"Les deux villes étant quand même très rapprochées, la rivalité est devenue encore plus grande lorsque Ron Racette a quitté les Remparts de Québec pour diriger les Cataractes. Entre Ron et moi, ça brassait pas mal", se souvient le Tigre.
Parmi les autres rivalités, il faut noter celle entre les Voltigeurs de Drummondville et les Tigres de Victoriaville. Il faut aussi souligner celle entre le Drakkar de Baie-Comeau et l'Océanic de Rimouski, sans oublier la bataille de la Nouvelle-Écosse entre les Mooseheads de Halifax et les Screaming Eagles du Cap-Breton.
*D'après un reportage de Félix Séguin.