La Ligue nord-américaine de hockey tient à réagir aux allégations portées par l'organisation du Prolab de Thetford Mines dans un communiqué émis samedi concernant l'intégrité du circuit et de son commissaire Michel Gaudette.

Dans ce communiqué, le Prolab accuse M. Gaudette de s'ingérer dans les décisions des officiels, une histoire ayant débuté à la suite du match du 24 mars à Thetford Mines. Après l'étude de l'enregistrement vidéo de la rencontre par l'adjoint disciplinaire Daniel Bergeron, des sanctions avaient été modifiées du côté du Caron et Guay de Trois-Rivières et d'autres ont été ajoutées au Prolab.

La LNAH précise qu'elle a suivi son mode de fonctionnement habituel dans ce cas. L'adjoint disciplinaire Daniel Bergeron a toute la latitude de modifier les sanctions après l'étude du dossier, soit à la suite de plaintes formelles de la part des équipes, ou lorsque la situation l'exige comme dans le cas du match du 24 mars.

À la demande des équipes, qui mettaient parfois en doute des décisions amenant des suspensions automatiques, la LNAH permet maintenant à son arbitre en chef, Jean Hould, de réviser ces sanctions. Un appel téléphonique a d'ailleurs eu lieu entre la ligue et les équipes avant le début des séries éliminatoires pour faire un rappel sur cette nouvelle façon de procéder. Le Prolab s'est d'ailleurs prévalu de ce droit à au moins deux reprises déjà.

Dans aucun cas, donc, Michel Gaudette ne s'est ingéré dans le travail des officiels. Il donne aussi son plein appui à MM. Hould et Bergeron dans leur travail et n'a pas l'intention de désavouer leurs décisions.

Concernant maintenant l'affaire des 18 plaintes de la part du Caron et Guay de Trois-Rivières, toujours à la suite du match du 24 mars, le tout résulte d'une mauvaise interprétation. Le Caron et Guay a apporté en effet 18 points à l'attention du préfet de discipline, mais puisque le match faisait déjà l'objet d'une enquête, il n'était nullement besoin de porter plainte. Les équipes procèdent de cette manière lors d'une enquête sur de tels évènements.

« Dans le moment c'est le meilleur moyen que nous avons trouvez, nous et les équipes, pour gérer au mieux la discipline, indique le commissaire de la LNAH. Nous avons la possibilité de sanctionner un geste grave ou de levée une suspension trop sévère. Laissons sur le compte de l'émotion toute les déclarations qui ont été faites concernant ces évènements, mais toutefois, s'il devait y avoir exagération, la ligue sera dans l'obligation de sévir. »

Martin Lavoie
LNAH