La loi fédérale n'interdit pas les scabs
Hockey jeudi, 31 mars 2005. 17:31 samedi, 14 déc. 2024. 11:48
(RDS) - Certains clubs de la Ligue nationale de hockey, dont les Rangers de New York, ont déjà appelé des joueurs de remplacement en vue de la saison prochaine, advenant que le conflit ne soit pas réglé. Même si le Québec dispose d'une loi anti-briseurs de grève, le Canadien pourrait utiliser de tels joueurs. L'Association des joueurs de la LNH n'est pas un syndicat accrédité en vertu du code du travail québécois.
Le Québec, la Colombie-Britannique et le Minnesota sont les seuls endroits en Amérique où il y a des lois anti-briseurs de grève. Cependant, la Ligue nationale de hockey n'est pas sous l'emprise de ces législations, puisqu'elle est régie par la loi fédérale des Etats-unis."
"La loi fédérale n'interdit pas les joueurs de remplacement, mais une mécanique fait que ce n'est pas automatiquement approuvé pour autant", souligne le professeur en relations industrielles de l'UQAM Noël Malette.
Il existe une porte de sortie pour l'Association des joueurs. Elle doit convaincre la commission des relations de travail que l'employeur a fait preuve de pratique déloyale.
"Si le comportement de l'employeur vise à éliminer le syndicat, cette pratique sera considérée déloyale", ajoute M. Malette.
Les joueurs ont beau dire que la LNH veut casser leur syndicat, il faut le prouver en cour, ce qui est loin d'être fait, selon le prof Malette.
"Il y a un gouffre entre les lignes ouvertes et la loi. La stratégie de la LNH me paraît étanche, la stratégie est bien articulée. Alors les joueurs pourraient couper de 75% et la commission pourrait en arriver à la conclusion qu'elle est justifiée par le hockey est un sport mineur et donc utiliser des joueurs de remplacement".
En 1994, l'Association des joueurs de baseball avait obtenu un avis favorable de cette commission pour empêcher les propriétaires d'utiliser des joueurs de remplacement. À l'époque, les démocrates étaient au pouvoir, aujourd'hui ce sont les républicains de Georges Busch. Et aux Etats-Unis, ça compte.
Sur le plan légal, la LNH est en bonne position si elle veut embaucher des joueurs de remplacement. L'inconnu vient de la réaction du public.
"Il s'agit que quelques vedettes franchissent les lignes de piquetage. Les autres, ils sont remplaçables", pense l'universitaire.
Ce scénario est plausible surtout si la Ligue nationale n'obtient pas ses concessions qu'elles désirent des joueurs.
Le Québec, la Colombie-Britannique et le Minnesota sont les seuls endroits en Amérique où il y a des lois anti-briseurs de grève. Cependant, la Ligue nationale de hockey n'est pas sous l'emprise de ces législations, puisqu'elle est régie par la loi fédérale des Etats-unis."
"La loi fédérale n'interdit pas les joueurs de remplacement, mais une mécanique fait que ce n'est pas automatiquement approuvé pour autant", souligne le professeur en relations industrielles de l'UQAM Noël Malette.
Il existe une porte de sortie pour l'Association des joueurs. Elle doit convaincre la commission des relations de travail que l'employeur a fait preuve de pratique déloyale.
"Si le comportement de l'employeur vise à éliminer le syndicat, cette pratique sera considérée déloyale", ajoute M. Malette.
Les joueurs ont beau dire que la LNH veut casser leur syndicat, il faut le prouver en cour, ce qui est loin d'être fait, selon le prof Malette.
"Il y a un gouffre entre les lignes ouvertes et la loi. La stratégie de la LNH me paraît étanche, la stratégie est bien articulée. Alors les joueurs pourraient couper de 75% et la commission pourrait en arriver à la conclusion qu'elle est justifiée par le hockey est un sport mineur et donc utiliser des joueurs de remplacement".
En 1994, l'Association des joueurs de baseball avait obtenu un avis favorable de cette commission pour empêcher les propriétaires d'utiliser des joueurs de remplacement. À l'époque, les démocrates étaient au pouvoir, aujourd'hui ce sont les républicains de Georges Busch. Et aux Etats-Unis, ça compte.
Sur le plan légal, la LNH est en bonne position si elle veut embaucher des joueurs de remplacement. L'inconnu vient de la réaction du public.
"Il s'agit que quelques vedettes franchissent les lignes de piquetage. Les autres, ils sont remplaçables", pense l'universitaire.
Ce scénario est plausible surtout si la Ligue nationale n'obtient pas ses concessions qu'elles désirent des joueurs.