La persévérance de Mathieu Beaudoin
Hockey mardi, 9 nov. 2010. 20:46 jeudi, 12 déc. 2024. 22:40
Pour certains joueurs qui aspirent à une carrière dans la LNH, la route peut être parsemée d'embûches et de défis de toutes sortes. C'est le cas de Mathieu Beaudoin, un Québécois méconnu des amateurs de hockey, qui s'est promené aux quatre coins des États-Unis à la poursuite de son rêve.
Beaudoin entreprend sa quatrième saison dans les ligues professionnelles américaines et le chemin qu'il a parcouru est loin d'être banal. Le Québécois a porté les couleurs de sept formations dans la Ligue américaine et de deux équipes dans la East Coast League depuis le début de sa jeune carrière.
Après avoir évolué avec les Stars du Texas, les Aeros de Houston, les Admirals de Milwaukee, les Bears de Hershey, les Americans de Rochester et les Aeros de l'Iowa dans la LAH, ainsi que les Wranglers de Las Vegas et les Bombers de Dayton dans la ECHL, Beaudoin a été acquis par l'organisation des Coyotes de Phoenix au cours de l'été. Avec le Rampage de San Antonio, l'attaquant est actuellement le neuvième meilleur pointeur de la Ligue américaine cette saison avec une récolte de huit buts et sept passes en 14 rencontres.
« Mon début de carrière n'a pas été facile, admet Beaudoin en entrevue au RDS.ca. Partout où j'ai joué, j'ai obtenu ma part de succès. Je savais que je pouvais évoluer sur une base régulière dans la Ligue américaine lorsque j'obtiendrais une chance. J'espère maintenant avoir la chance de disputer quelques matchs avec les Coyotes. »
Contrairement aux saisons précédentes, avec son premier contrat à deux volets de la LNH en poche, Beaudoin a eu l'occasion de participer à deux rencontres préparatoires au camp d'entraînement à Phoenix.
« Plus je me rapproche, plus je sens que mon rêve pourrait se réaliser dans un avenir pas si lointain. Les entraîneurs m'ont dit avoir apprécié mon style de jeu et que s'ils cherchaient un joueur qui pouvait amener de l'énergie, capable de jouer dans toutes les situations, j'avais des chances d'être rappelé. On verra ce qui arrivera. »
À son arrivée à San Antonio, Beaudoin s'est vu offrir un rôle offensif au sein des deux premiers trios et il n'a pas raté sa rentrée. Il a obtenu deux buts et deux passes à son premier match de la saison, ainsi qu'au moins un point au cours de huit parties consécutives, séquence qui a pris fin la semaine dernière.
"Le directeur général et l'entraîneur du Rampage m'ont dit qu'ils n'aimaient pas vraiment jouer contre moi lors des deux dernières saisons passées au Texas, affirme Beaudoin, sourire en coin. Pour cette raison, ils ont fait mon acquisition."
Rien n'arrive pour rien
Âgé de 26 ans, Beaudoin aurait pu voir sa carrière prendre une toute autre tournure. Ce que le Québécois avait accepté une offre d'une équipe européenne qui n'a pu être honorée.
« J'ai reçu plusieurs offres de contrat afin d'évoluer en Europe, raconte Beaudoin. Il y a même une fois, mes valises étaient prêtes, mais le contrat ne s'est pas rendu et a été annulé à la dernière minute. »
Cette saison-là, Beaudoin a dû retourner dans la East Coast, mais a terminé la campagne à Houston dans la Ligue américaine. « Par la suite, j'ai reçu d'autres offres, mais j'ai pris la décision qu'une fois établi dans la LAH, je me donnais quelques années pour faire le saut dans la LNH. »
Critiqué pour sa taille (5'11'' et 190 livres) et son manque de vitesse à plusieurs niveaux, Beaudoin a persévéré et a travaillé fort pour améliorer cet aspect du jeu.
« J'ai pris tous les commentaires du bon côté, mentionne celui qui peaufine son entraînement estival dans la région de Sherbrooke en compagnie de Yanic Perreault, Stéphane Robidas et David Perron. Présentement, on me dit que ma vitesse est l'une de mes forces!
Beaudoin se réjouit également que plusieurs joueurs ont vécu des situations similaires aux siennes, citant David Desharnais des Bulldogs de Hamilton et Jean-Michel Daoust des Aeros de Houston, contre qui il évolue depuis quelques saisons.
« C'est le fun de voir que quelques joueurs de la East Coast ne lâchent pas et se retrouvent près du but. »
Les choix d'une vie
À 16 ans, repêché par le Drakkar de Baie-Comeau dans la LHJMQ , Beaudoin a opté pour le circuit Junior AAA québécois dans le but de pouvoir faire le saut dans une université américaine.
Après une saison en Colombie-Britannique, Beaudoin a par la suite disputé quatre saisons à l'Université d'Ohio State dans la région de Columbus où il a inscrit 56 buts et 89 points en 147 matchs. Une décision de vie qu'il ne regrette pas du tout.
« L'école, ç'a toujours été important pour moi, avoue-t-il, lui qui a décroché un diplôme en finances au terme de ses quatre années universitaires. J'ai vécu les quatre plus belles années de ma vie. J'ai rencontré ma femme et je me suis fait de bons amis. Columbus, c'est notre deuxième maison, mentionne celui pour qui les déménagements n'ont plus de secret.
Si sa destination professionnelle sur la glace n'est jamais assurée depuis quelques années, celle après sa carrière semble définie. Beaudoin aspire à suivre les traces de son père, un entrepreneur en capital de risques et se lancer en affaires.
« Je suis régulièrement les activités de la Bourse, ça m'intéresse vraiment, conclut le Québécois. »
Pour plus de détails, consultez mon blogue Objectif LNH sur le Grand Club
Beaudoin entreprend sa quatrième saison dans les ligues professionnelles américaines et le chemin qu'il a parcouru est loin d'être banal. Le Québécois a porté les couleurs de sept formations dans la Ligue américaine et de deux équipes dans la East Coast League depuis le début de sa jeune carrière.
Après avoir évolué avec les Stars du Texas, les Aeros de Houston, les Admirals de Milwaukee, les Bears de Hershey, les Americans de Rochester et les Aeros de l'Iowa dans la LAH, ainsi que les Wranglers de Las Vegas et les Bombers de Dayton dans la ECHL, Beaudoin a été acquis par l'organisation des Coyotes de Phoenix au cours de l'été. Avec le Rampage de San Antonio, l'attaquant est actuellement le neuvième meilleur pointeur de la Ligue américaine cette saison avec une récolte de huit buts et sept passes en 14 rencontres.
« Mon début de carrière n'a pas été facile, admet Beaudoin en entrevue au RDS.ca. Partout où j'ai joué, j'ai obtenu ma part de succès. Je savais que je pouvais évoluer sur une base régulière dans la Ligue américaine lorsque j'obtiendrais une chance. J'espère maintenant avoir la chance de disputer quelques matchs avec les Coyotes. »
Contrairement aux saisons précédentes, avec son premier contrat à deux volets de la LNH en poche, Beaudoin a eu l'occasion de participer à deux rencontres préparatoires au camp d'entraînement à Phoenix.
« Plus je me rapproche, plus je sens que mon rêve pourrait se réaliser dans un avenir pas si lointain. Les entraîneurs m'ont dit avoir apprécié mon style de jeu et que s'ils cherchaient un joueur qui pouvait amener de l'énergie, capable de jouer dans toutes les situations, j'avais des chances d'être rappelé. On verra ce qui arrivera. »
À son arrivée à San Antonio, Beaudoin s'est vu offrir un rôle offensif au sein des deux premiers trios et il n'a pas raté sa rentrée. Il a obtenu deux buts et deux passes à son premier match de la saison, ainsi qu'au moins un point au cours de huit parties consécutives, séquence qui a pris fin la semaine dernière.
"Le directeur général et l'entraîneur du Rampage m'ont dit qu'ils n'aimaient pas vraiment jouer contre moi lors des deux dernières saisons passées au Texas, affirme Beaudoin, sourire en coin. Pour cette raison, ils ont fait mon acquisition."
Rien n'arrive pour rien
Âgé de 26 ans, Beaudoin aurait pu voir sa carrière prendre une toute autre tournure. Ce que le Québécois avait accepté une offre d'une équipe européenne qui n'a pu être honorée.
« J'ai reçu plusieurs offres de contrat afin d'évoluer en Europe, raconte Beaudoin. Il y a même une fois, mes valises étaient prêtes, mais le contrat ne s'est pas rendu et a été annulé à la dernière minute. »
Cette saison-là, Beaudoin a dû retourner dans la East Coast, mais a terminé la campagne à Houston dans la Ligue américaine. « Par la suite, j'ai reçu d'autres offres, mais j'ai pris la décision qu'une fois établi dans la LAH, je me donnais quelques années pour faire le saut dans la LNH. »
Critiqué pour sa taille (5'11'' et 190 livres) et son manque de vitesse à plusieurs niveaux, Beaudoin a persévéré et a travaillé fort pour améliorer cet aspect du jeu.
« J'ai pris tous les commentaires du bon côté, mentionne celui qui peaufine son entraînement estival dans la région de Sherbrooke en compagnie de Yanic Perreault, Stéphane Robidas et David Perron. Présentement, on me dit que ma vitesse est l'une de mes forces!
Beaudoin se réjouit également que plusieurs joueurs ont vécu des situations similaires aux siennes, citant David Desharnais des Bulldogs de Hamilton et Jean-Michel Daoust des Aeros de Houston, contre qui il évolue depuis quelques saisons.
« C'est le fun de voir que quelques joueurs de la East Coast ne lâchent pas et se retrouvent près du but. »
Les choix d'une vie
À 16 ans, repêché par le Drakkar de Baie-Comeau dans la LHJMQ , Beaudoin a opté pour le circuit Junior AAA québécois dans le but de pouvoir faire le saut dans une université américaine.
Après une saison en Colombie-Britannique, Beaudoin a par la suite disputé quatre saisons à l'Université d'Ohio State dans la région de Columbus où il a inscrit 56 buts et 89 points en 147 matchs. Une décision de vie qu'il ne regrette pas du tout.
« L'école, ç'a toujours été important pour moi, avoue-t-il, lui qui a décroché un diplôme en finances au terme de ses quatre années universitaires. J'ai vécu les quatre plus belles années de ma vie. J'ai rencontré ma femme et je me suis fait de bons amis. Columbus, c'est notre deuxième maison, mentionne celui pour qui les déménagements n'ont plus de secret.
Si sa destination professionnelle sur la glace n'est jamais assurée depuis quelques années, celle après sa carrière semble définie. Beaudoin aspire à suivre les traces de son père, un entrepreneur en capital de risques et se lancer en affaires.
« Je suis régulièrement les activités de la Bourse, ça m'intéresse vraiment, conclut le Québécois. »
Pour plus de détails, consultez mon blogue Objectif LNH sur le Grand Club