Le club-école du Lightning de Tampa Bay dans la Ligue américaine, le Crunch de Syracuse, est dirigé par trois anciens entraîneurs de la LHJMQ.

En compagnie de l’entraîneur-chef Benoît Groulx, on retrouve depuis l’an dernier Gilles Bouchard et Éric Veilleux qui s’est joint au groupe cette année. Il était auparavant avec les Mooseheads de Halifax.

À trois, ils revendiquent plus de 1800 matchs dirigés dans le circuit junior québécois. Leur succès parle pour eux et il faut admettre qu’il est plutôt rare de voir trois têtes dirigeantes francophones au sein d’une autre formation que le Canadien.

« De se retrouver trois Québécois derrière le banc, moi c’est plutôt trois entraîneurs que je vois, a mentionné Groulx qui en est à sa quatrième saison avec le Crunch. Nous avons les mêmes buts et beaucoup d’expérience. Nous avons eu du succès au niveau inférieur. »

« On est dans le bureau en bas et on parle en anglais et c’est presque toujours en anglais, sauf lorsque nous allons souper les trois ensemble », a souligné Veilleux.

L’an dernier, le fils de Benoit Groulx évoluait sous les ordres de Veilleux à Halifax. Quand il est venu le temps d’offrir le poste d’adjoint à Syracuse à ce dernier, Groulx s’est tourné vers son fils pour obtenir des références additionnelles.

« Mon idée était presque faite, mais j’avais un espion à l’interne, alors pourquoi pas m’en servir », a souligné l’entraîneur-chef du Crunch au sujet de son fils Benoit-Olivier.

« Tous les anciens joueurs qui ont évolué pour Veilleux sont élogieux à son endroit. C’est un choix qui allait de soi », a-t-il mentionné.

« J’apprends une nouvelle approche pour enseigner et je suis très satisfait de ma décision », a convenu Veilleux.

En plus des trois entraîneurs, le Crunch regroupe sept anciens joueurs du circuit Courteau dans ses rangs, dont Alex Barré-Boulet qui vient au deuxième rang de son équipe cette saison avec quatre points en cinq matchs.