LAVAL – Tout en reconnaissant « certaines similitudes » avec son grand frère, la direction du Rocket de Laval a dévoilé mardi des couleurs et un logo qui, espère-t-elle, lui permettront de se distinguer et de forger sa propre identité dans le paysage sportif québécois.

À partir de la saison prochaine, le nouveau club-école du Canadien arborera un assemblage moderne alliant le bleu, le blanc et le rouge. L’uniforme sera orné à l’avant d’un « R » majuscule dans lequel sera gravé, à la verticale, le nom de l’équipe.

« Un logo simple et intemporel conçu dans l’objectif qu’il devienne un classique avec le temps », a présenté Vincent Lucier, le président de la Place Bell, où évoluera la nouvelle équipe de la Ligue américaine à compter de la saison 2017-2018.

Chaque manche du maillot sera tapissée du numéro 9 de Maurice Richard, dont le célèbre sobriquet a inspiré le nom de l’équipe, ainsi que d’un bouclier à l’intérieur duquel est répétée l’appellation du club. La flamme, symbole de propulsion, est également visible à différents endroits stratégiques.

« Il y a certaines similitudes avec le Canadien, mais on sort aussi des sentiers battus, a noté M. Lucier. Nous voulions une marque à part entière qui vivra d’elle-même à Laval. »

Le design a séduit le propriétaire et président du Canadien Geoff Molson, qui a admis sa préférence pour le logo qui a été retenu.

« Il y en a d’autres que j’ai aimés aussi, mais celui-là était moderne et différent, il ne fait pas trop « Canadien ». Ça représente le Rocket, mais ça peut aussi appartenir aux Lavallois. »

Billets en vente

Les prix abordables du Rocket

Le Rocket a profité du dévoilement de ses nouvelles couleurs pour annoncer la mise en vente d’un premier lot de billets en vue de sa campagne inaugurale. À partir du 11 février, il sera possible de se procurer un forfait pour la saison complète, une demi-saison ou une sélection de vingt parties.

Le prix d’un billet de saison oscillera entre 585 $ et 1170 $, soit une moyenne de 15 $ à 30 $ par partie, avant l’ajout des taxes.

S’il n’a pas encore avoir fixé d’objectif précis, Geoff Molson a clairement indiqué qu’il souhaitait voir le nombre d’abonnements vendus s’élever au-dessus de la moyenne de la Ligue américaine qu’il estime entre 3000 et 4000.

« Mais de penser qu’on va faire salle comble à tous les soirs, comme le Canadien, c’est probablement un peu trop, a-t-il précisé. Il faut être réaliste. On veut beaucoup de jeunes, des familles, des étudiants. On va tout faire pour attirer autant de monde que possible. »​

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