Laraque, la voix d'un documentaire
Hockey mardi, 5 janv. 2010. 14:26 vendredi, 13 déc. 2024. 16:11
MONTRÉAL - L'homme fort du Canadien Georges Laraque prête sa voix à la version française d'un documentaire qui a changé sa vie.
Le film coup de poing de 2007 de Shaun Monson "Earthlings" devient ainsi "Terriens". Alors que l'acteur Joaquin Phoenix assurait la narration de la version originale anglaise de ce documentaire dénonçant le traitement que les industries alimentaire, pharmaceutique ou vestimentaire réservent aux animaux et à l'environnement, c'est le numéro 17 du Tricolore qui prend la relève en français.
Laraque a investi une quarantaine d'heures de travail dans l'enregistrement de la nouvelle piste audio, en vue d'une distribution au Québec mais aussi en Europe et en Afrique francophone.
Il savait bien que sa diction "normale" et son accent n'étaient pas pour toutes les oreilles. Mais il a néanmoins relevé le défi. "Avec des professeurs de français, j'ai lu et relu jusqu'à ce que ce soit parfait", a-t-il assuré.
Filmé en partie à l'aide de caméras cachées, le documentaire dure une heure et demie.
"C'est sûr qu'il y a des images qui sont dures, mais c'est surtout éducatif et tout le monde devrait se donner le droit de le regarder, a estimé Laraque. C'est le moins qu'on puisse faire pour les animaux."
Il est devenu non seulement végétarien mais même végétalien dès qu'il a vu "Earthlings" pour la première fois, l'année dernière, un changement qu'il a lui-même qualifié de "radical".
"Ca m'a fait ouvrir les yeux et, du jour au lendemain, j'ai décidé non seulement de ne plus manger quoi que ce soit qui vient d'un animal, mais aussi de faire ma part pour essayer de changer les choses", a raconté l'attaquant de 6 pieds 3 pouces.
Il a décidé d'organiser lui-même des projections gratuites sur une base mensuelle. Puis les producteurs du film et lui ont estimé qu'il était grand temps qu'une version française voit le jour.
"Mon but n'est pas que tout le monde devienne végétalien, mais qu'il soit conscient des nombreuses petites choses qu'on peut faire pour rendre la société meilleure."
Georges Laraque suggère de s'informer avant d'acheter certains produits et d'éviter d'encourager certaines industries, en particulier celle du porc. "L'industrie du porc, c'est une des pires pour l'environnement", a-t-il soutenu.
A l'intention de ceux qui craignent que délaisser la viande ait un impact négatif sur leur santé, le hockeyeur a cherché à se faire rassurant en citant sa propre expérience. "Il y a des milliers de ressources pour remplacer la protéine animale, a-t-il souligné. Moi, j'avais des problèmes de pression sanguine et d'asthme. Ca fait déjà neuf mois que je suis végétalien et je ne prends plus de pilules ni rien (...) Je ne me suis jamais senti aussi bien."
Une présentation spéciale de "Terriens" est prévue vendredi soir à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), en présence de Laraque, de ses coéquipiers Maxim Lapierre, Benoit Pouliot et Marc-André Bergeron, de l'humoriste Rachid Badouri et du réalisateur Shaun Monson.
Le film coup de poing de 2007 de Shaun Monson "Earthlings" devient ainsi "Terriens". Alors que l'acteur Joaquin Phoenix assurait la narration de la version originale anglaise de ce documentaire dénonçant le traitement que les industries alimentaire, pharmaceutique ou vestimentaire réservent aux animaux et à l'environnement, c'est le numéro 17 du Tricolore qui prend la relève en français.
Laraque a investi une quarantaine d'heures de travail dans l'enregistrement de la nouvelle piste audio, en vue d'une distribution au Québec mais aussi en Europe et en Afrique francophone.
Il savait bien que sa diction "normale" et son accent n'étaient pas pour toutes les oreilles. Mais il a néanmoins relevé le défi. "Avec des professeurs de français, j'ai lu et relu jusqu'à ce que ce soit parfait", a-t-il assuré.
Filmé en partie à l'aide de caméras cachées, le documentaire dure une heure et demie.
"C'est sûr qu'il y a des images qui sont dures, mais c'est surtout éducatif et tout le monde devrait se donner le droit de le regarder, a estimé Laraque. C'est le moins qu'on puisse faire pour les animaux."
Il est devenu non seulement végétarien mais même végétalien dès qu'il a vu "Earthlings" pour la première fois, l'année dernière, un changement qu'il a lui-même qualifié de "radical".
"Ca m'a fait ouvrir les yeux et, du jour au lendemain, j'ai décidé non seulement de ne plus manger quoi que ce soit qui vient d'un animal, mais aussi de faire ma part pour essayer de changer les choses", a raconté l'attaquant de 6 pieds 3 pouces.
Il a décidé d'organiser lui-même des projections gratuites sur une base mensuelle. Puis les producteurs du film et lui ont estimé qu'il était grand temps qu'une version française voit le jour.
"Mon but n'est pas que tout le monde devienne végétalien, mais qu'il soit conscient des nombreuses petites choses qu'on peut faire pour rendre la société meilleure."
Georges Laraque suggère de s'informer avant d'acheter certains produits et d'éviter d'encourager certaines industries, en particulier celle du porc. "L'industrie du porc, c'est une des pires pour l'environnement", a-t-il soutenu.
A l'intention de ceux qui craignent que délaisser la viande ait un impact négatif sur leur santé, le hockeyeur a cherché à se faire rassurant en citant sa propre expérience. "Il y a des milliers de ressources pour remplacer la protéine animale, a-t-il souligné. Moi, j'avais des problèmes de pression sanguine et d'asthme. Ca fait déjà neuf mois que je suis végétalien et je ne prends plus de pilules ni rien (...) Je ne me suis jamais senti aussi bien."
Une présentation spéciale de "Terriens" est prévue vendredi soir à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), en présence de Laraque, de ses coéquipiers Maxim Lapierre, Benoit Pouliot et Marc-André Bergeron, de l'humoriste Rachid Badouri et du réalisateur Shaun Monson.