Larmer ne va pas remplacer Saskin
Hockey vendredi, 9 mars 2007. 18:15 samedi, 14 déc. 2024. 14:37
TORONTO - Le nom de Steve Larmer a été avancé comme possible successeur à Ted Saskin advenant que le contesté directeur exécutif de l'Association des joueurs de la LNH quitte son poste dans un proche avenir.
Larmer, qui a quitté le syndicat des joueurs la saison dernière en raison d'un désaccord sur les circonstances de l'embauche de Saskin, affirme qu'il n'en est pas question.
"Je pense que non", a révélé l'ancien membre de l'exécutif de l'AJLNH en riant pendant une entrevue à la Presse Canadienne, vendredi.
"Non. Je n'ai pas l'intention de revenir, a ajouté Larmer, rejoint à sa résidence en banlieue nord de Peterborough. Les ponts ont été brûlés. Et même si j'obtenais l'appui de 95 pour cent des joueurs pour revenir, ce serait encore insuffisant. Il y aura toujours un petit groupe qui aura des choses à me reprocher. Et c'est correct."
Larmer suit avec intérêt les développements qui sont attendus ces jours-ci dans son ancien milieu de travail. Il avait fait des vagues en novembre 2005 lorsqu'il avait mis fin à un mandat de sept ans au sein de l'AJLNH, quittant son poste comme directeur des relations avec les joueurs. Dans une lettre de démission cinglante, il avait soulevé des interrogations sur la nomination de Saskin comme successeur de l'ancien directeur exécutif Bob Goodenow.
Larmer a apporté son soutien à un petit groupe de dissidents, avec en tête l'ex-joueur Trent Klatt et le défenseur Chris Chelios des Red Wings de Detroit, qui étaient mécontents de la nomination de Saskin sans qu'on forme au préalable un comité de recrutement afin d'interviewer d'autres candidats potentiels.
Toutefois, comme l'AJLNH l'avait alors souligné, rien dans sa constitution n'oblige la formation d'un comité de recrutement avant l'embauche d'un nouveau directeur exécutif.
Mais comme c'était la formule qui avait prévalu avant la nomination de Goodenow, Larmer estimait qu'on aurait dû procéder de la même façon pour trouver son successeur.
Aujourd'hui, le petit groupe de dissidents a grossi et le poste de Saskin pourrait être en jeu, dimanche soir, lorsque les représentants des 30 équipes tiendront une conférence téléphonique d'urgence.
Saskin se retrouve dans l'embarras à la suite de la publication d'informations selon lesquelles il aurait filtré les courriels des membres de l'AJLNH, ce qu'il a fermement nié jeudi.
Les représentants des joueurs pourraient congédier Saskin si 16 d'entre eux en décidaient ainsi.
Larmer, qui a quitté le syndicat des joueurs la saison dernière en raison d'un désaccord sur les circonstances de l'embauche de Saskin, affirme qu'il n'en est pas question.
"Je pense que non", a révélé l'ancien membre de l'exécutif de l'AJLNH en riant pendant une entrevue à la Presse Canadienne, vendredi.
"Non. Je n'ai pas l'intention de revenir, a ajouté Larmer, rejoint à sa résidence en banlieue nord de Peterborough. Les ponts ont été brûlés. Et même si j'obtenais l'appui de 95 pour cent des joueurs pour revenir, ce serait encore insuffisant. Il y aura toujours un petit groupe qui aura des choses à me reprocher. Et c'est correct."
Larmer suit avec intérêt les développements qui sont attendus ces jours-ci dans son ancien milieu de travail. Il avait fait des vagues en novembre 2005 lorsqu'il avait mis fin à un mandat de sept ans au sein de l'AJLNH, quittant son poste comme directeur des relations avec les joueurs. Dans une lettre de démission cinglante, il avait soulevé des interrogations sur la nomination de Saskin comme successeur de l'ancien directeur exécutif Bob Goodenow.
Larmer a apporté son soutien à un petit groupe de dissidents, avec en tête l'ex-joueur Trent Klatt et le défenseur Chris Chelios des Red Wings de Detroit, qui étaient mécontents de la nomination de Saskin sans qu'on forme au préalable un comité de recrutement afin d'interviewer d'autres candidats potentiels.
Toutefois, comme l'AJLNH l'avait alors souligné, rien dans sa constitution n'oblige la formation d'un comité de recrutement avant l'embauche d'un nouveau directeur exécutif.
Mais comme c'était la formule qui avait prévalu avant la nomination de Goodenow, Larmer estimait qu'on aurait dû procéder de la même façon pour trouver son successeur.
Aujourd'hui, le petit groupe de dissidents a grossi et le poste de Saskin pourrait être en jeu, dimanche soir, lorsque les représentants des 30 équipes tiendront une conférence téléphonique d'urgence.
Saskin se retrouve dans l'embarras à la suite de la publication d'informations selon lesquelles il aurait filtré les courriels des membres de l'AJLNH, ce qu'il a fermement nié jeudi.
Les représentants des joueurs pourraient congédier Saskin si 16 d'entre eux en décidaient ainsi.