Le 7e joueur fait jaser
Hockey lundi, 14 avr. 2008. 13:31 mercredi, 11 déc. 2024. 13:38
La présence massive du septième joueur du Canadien dimanche au TD Banknorth n'est pas passée inaperçue à Boston, comme quoi un appui sans réserve peut faire une différence.
Le Boston Globe de lundi écrit qu'avec l'ambiance survoltée qu'il régnait à l'intérieur, ça ressemblait davantage au vieux Forum ou au Centre Bell qu'au nouveau Garden.
Les partisans du Canadien ont envahi Boston par milliers dans l'espoir de voir le Tricolore signer une 14e victoire de suite face aux Bruins.
"Je n'ai pas été surpris, a dit le gardien Tim Thomas. Quand je suis allé manger à Montréal, le serveur me disait qu'il allait venir à Boston parce que les billets sont moins chers."
Faut dire aussi qu'à Boston, les billets ne se vendent pas aussi rapidement, donc plus accessibles.
"Je me disais qu'il fallait prendre les devants pour les faire taire, a dit Thomas. Je me suis demandé pourquoi on ne l'avait pas fait plus tôt."
Le seul but du match du Canadien, compté par Tom Kostopoulos et qui nivelait les chances en deuxième période, a soulevé les partisans montréalais. La réaction a été vive. Il y avait tellement de bruit, qu'il a été impossible pour les amateurs d'entendre plus tard une décision d'un arbitre au sujet d'une pénalité, si bien qu'on ne savait pas encore quelle équipe était pénalisée.
Tout ce qu'on entendait au TD Banknorth c'était la voix des partisans du Canadien qui chantaient, "Olé, olé, olé, olé."
"Je n'ai pas vraiment entendu," a avoué Thomas.
Le capitaine des Bruins, Zdeno Chara, a entendu les mêmes huées qu'il entend à Montréal quand il touche la rondelle. Les partisans des Bruins ont dû crier plus fort pour enterrer les Montréalais.
"Je pense que nos partisans ont fait un très bon travail quand Chara était hué," a dit Marc Savard, l'auteur du but gagnant en prolongation.
D'un autre côté, les Bruins peuvent remercier le ciel d'affronter le Canadien, ce qui leur permet de vendre des billets et faire salle comble pour une rare fois. Comme le soutien le journal, la bière se vend dans toutes les langues.
Les Bruins n'avaient pas participé aux séries depuis 2004 (également contre le Canadien). De plus, ils n'attirent pas nécessairement toute l'attention qu'ils devraient. Parce que pendant que les deux équipes croisaient le fer sur la patinoire, les éternels rivaux des Red Sox, les Yankees, disputaient la victoire au Fenway Park. Les Celtics au basketball connaissent une saison extraordinaire et l'équipe masculine de hockey collégial, Boston College, vient de remporter le Frozen Four.
Les Bruins tentaient dimanche d'éviter de se retrouver en arrière 0-3 dans la série. Dans l'histoire du hockey, c'est arrivé que deux fois que des formations ont surmonté un tel déficit et les deux fois, ce sont les Maple Leafs de Toronto, qui ont réussi l'exploit. La dernière fois en 1975 contre Pittsbugh, la première en 1942 contre Detroit. Au baseball, on a vu les Red Sox remonter les Yankees dans de telles circonstances il y a quatre ans mais comme l'écrit avec justesse le Globe, les Bruins de 2008 ne sont pas les Sox de 2004.
Le Boston Globe de lundi écrit qu'avec l'ambiance survoltée qu'il régnait à l'intérieur, ça ressemblait davantage au vieux Forum ou au Centre Bell qu'au nouveau Garden.
Les partisans du Canadien ont envahi Boston par milliers dans l'espoir de voir le Tricolore signer une 14e victoire de suite face aux Bruins.
"Je n'ai pas été surpris, a dit le gardien Tim Thomas. Quand je suis allé manger à Montréal, le serveur me disait qu'il allait venir à Boston parce que les billets sont moins chers."
Faut dire aussi qu'à Boston, les billets ne se vendent pas aussi rapidement, donc plus accessibles.
"Je me disais qu'il fallait prendre les devants pour les faire taire, a dit Thomas. Je me suis demandé pourquoi on ne l'avait pas fait plus tôt."
Le seul but du match du Canadien, compté par Tom Kostopoulos et qui nivelait les chances en deuxième période, a soulevé les partisans montréalais. La réaction a été vive. Il y avait tellement de bruit, qu'il a été impossible pour les amateurs d'entendre plus tard une décision d'un arbitre au sujet d'une pénalité, si bien qu'on ne savait pas encore quelle équipe était pénalisée.
Tout ce qu'on entendait au TD Banknorth c'était la voix des partisans du Canadien qui chantaient, "Olé, olé, olé, olé."
"Je n'ai pas vraiment entendu," a avoué Thomas.
Le capitaine des Bruins, Zdeno Chara, a entendu les mêmes huées qu'il entend à Montréal quand il touche la rondelle. Les partisans des Bruins ont dû crier plus fort pour enterrer les Montréalais.
"Je pense que nos partisans ont fait un très bon travail quand Chara était hué," a dit Marc Savard, l'auteur du but gagnant en prolongation.
D'un autre côté, les Bruins peuvent remercier le ciel d'affronter le Canadien, ce qui leur permet de vendre des billets et faire salle comble pour une rare fois. Comme le soutien le journal, la bière se vend dans toutes les langues.
Les Bruins n'avaient pas participé aux séries depuis 2004 (également contre le Canadien). De plus, ils n'attirent pas nécessairement toute l'attention qu'ils devraient. Parce que pendant que les deux équipes croisaient le fer sur la patinoire, les éternels rivaux des Red Sox, les Yankees, disputaient la victoire au Fenway Park. Les Celtics au basketball connaissent une saison extraordinaire et l'équipe masculine de hockey collégial, Boston College, vient de remporter le Frozen Four.
Les Bruins tentaient dimanche d'éviter de se retrouver en arrière 0-3 dans la série. Dans l'histoire du hockey, c'est arrivé que deux fois que des formations ont surmonté un tel déficit et les deux fois, ce sont les Maple Leafs de Toronto, qui ont réussi l'exploit. La dernière fois en 1975 contre Pittsbugh, la première en 1942 contre Detroit. Au baseball, on a vu les Red Sox remonter les Yankees dans de telles circonstances il y a quatre ans mais comme l'écrit avec justesse le Globe, les Bruins de 2008 ne sont pas les Sox de 2004.