Le Canada compte sur un solide trio défensif
Hockey dimanche, 5 sept. 2004. 18:07 samedi, 14 déc. 2024. 17:38
TORONTO (PC) - L'expression "trio défensif" peut paraître étrange, compte tenu du fait qu'une vedette de la trempe de Joe Thornton y occupe la position de joueur de centre.
Mais c'est pourtant le rôle que remplissent Thornton, Shane Doan et Kris Draper, un trio impressionnant qui semble avoir réussi à former un tout juste à temps pour le début de la ronde des médailles de la Coupe du monde de hockey.
Réuni avant le début du deuxième match, que le Canada a gagné 5-1 face à la Slovaquie, le trio a haussé son niveau de jeu d'un cran samedi.
Lors de la victoire de 3-1 face à la Russie, le trio a marqué un but et a complètement anéanti les efforts de l'unité que composaient Pavel Datsyuk, Ilya Kovalchuk and Andrei Kovalenko.
Pour Draper, ce n'est rien de bien nouveau, lui qui jouait en compagnie de Doan lors des championnats du monde de 2003, à Helsinki, où le Canada avait arraché la médaille d'or.
"C'est tellement facile de jouer avec lui, a affirmé Draper en parlant de Doan. Il est un gros et fort attaquant de puissance. Et Joe, de toute évidence, est le même type de joueur.
"C'est agréable de jouer avec de tels gars. J'aime aller chercher la rondelle, la leur remettre et les laisser faire leur travail. J'essaie seulement d'utiliser ma vitesse pour leur passer la rondelle."
En 2003 à Helsinki, Doan et Draper ont combiné leurs efforts avec ceux de Kirk Maltby pour tenir en échec le trio de Peter Forsberg non pas une mais deux fois, incluant lors de la finale.
Le même rôle risque de leur être réservé lors de la Coupe du monde.
"'Drapes' est tellement rapide, a décrit Doan. Il entre en zone adverse et provoque des chances de marquer. Si vous êtes capable de patiner à la même vitesse que lui, vous aurez des occasions de marquer."
De son côté, Thornton, en sacrifiant l'attaque pour accomplir ses tâches en défensif, il prouve à quel point sa force de caractère et sa soif de victoires sont élevées.
"Vous devez prendre moins de risques, effectuer des jeux intelligents, afficher plus de patience et vous assurer que vous déposez le disque profondément en zone adverse. C'est là qu'est la différence", a expliqué Thornton.
Mais ce n'est pas la première fois que le talentueux capitaine des Bruins de Boston doive contrer les efforts du meilleur trio adverse.
"J'avais un rôle semblable lorsque Mike Keenan a été mon entraîneur, a-t-il rappelé.
"Nous ne formions pas nécessairement le trio défensif de l'équipe, mais il nous envoyait sur la glace contre la meilleure ligne rivale. Il fallait donc la tenir en échec."
Ce trio défensif a eu sa bonne part de chances de marquer lors des deux derniers matchs. Thornton a fait bouger les cordages contre la Slovaquie et Draper l'a imité contre la Russie. Leur production aurait pu être encore plus importante.
"Si j'avais converti la moitié des chances que Joe m'a procurées, il aurait beaucoup plus de passes, a admis Doan.
"Il m'a permis d'avoir de bonnes occasions de marquer à chaque match, peut-être deux ou trois fois par match. Il joue de façon phénoménale", a ajouté Doan.
Thornton ne semble pas en vouloir à Doan d'avoir raté toutes ces chances de marquer.
"Je lui ai dit de garder des buts pour les quarts de finale et pour les demi-finales. Nous n'en avions pas encore besoin", a lancé Thornton, sourire aux lèvres.
Mais c'est pourtant le rôle que remplissent Thornton, Shane Doan et Kris Draper, un trio impressionnant qui semble avoir réussi à former un tout juste à temps pour le début de la ronde des médailles de la Coupe du monde de hockey.
Réuni avant le début du deuxième match, que le Canada a gagné 5-1 face à la Slovaquie, le trio a haussé son niveau de jeu d'un cran samedi.
Lors de la victoire de 3-1 face à la Russie, le trio a marqué un but et a complètement anéanti les efforts de l'unité que composaient Pavel Datsyuk, Ilya Kovalchuk and Andrei Kovalenko.
Pour Draper, ce n'est rien de bien nouveau, lui qui jouait en compagnie de Doan lors des championnats du monde de 2003, à Helsinki, où le Canada avait arraché la médaille d'or.
"C'est tellement facile de jouer avec lui, a affirmé Draper en parlant de Doan. Il est un gros et fort attaquant de puissance. Et Joe, de toute évidence, est le même type de joueur.
"C'est agréable de jouer avec de tels gars. J'aime aller chercher la rondelle, la leur remettre et les laisser faire leur travail. J'essaie seulement d'utiliser ma vitesse pour leur passer la rondelle."
En 2003 à Helsinki, Doan et Draper ont combiné leurs efforts avec ceux de Kirk Maltby pour tenir en échec le trio de Peter Forsberg non pas une mais deux fois, incluant lors de la finale.
Le même rôle risque de leur être réservé lors de la Coupe du monde.
"'Drapes' est tellement rapide, a décrit Doan. Il entre en zone adverse et provoque des chances de marquer. Si vous êtes capable de patiner à la même vitesse que lui, vous aurez des occasions de marquer."
De son côté, Thornton, en sacrifiant l'attaque pour accomplir ses tâches en défensif, il prouve à quel point sa force de caractère et sa soif de victoires sont élevées.
"Vous devez prendre moins de risques, effectuer des jeux intelligents, afficher plus de patience et vous assurer que vous déposez le disque profondément en zone adverse. C'est là qu'est la différence", a expliqué Thornton.
Mais ce n'est pas la première fois que le talentueux capitaine des Bruins de Boston doive contrer les efforts du meilleur trio adverse.
"J'avais un rôle semblable lorsque Mike Keenan a été mon entraîneur, a-t-il rappelé.
"Nous ne formions pas nécessairement le trio défensif de l'équipe, mais il nous envoyait sur la glace contre la meilleure ligne rivale. Il fallait donc la tenir en échec."
Ce trio défensif a eu sa bonne part de chances de marquer lors des deux derniers matchs. Thornton a fait bouger les cordages contre la Slovaquie et Draper l'a imité contre la Russie. Leur production aurait pu être encore plus importante.
"Si j'avais converti la moitié des chances que Joe m'a procurées, il aurait beaucoup plus de passes, a admis Doan.
"Il m'a permis d'avoir de bonnes occasions de marquer à chaque match, peut-être deux ou trois fois par match. Il joue de façon phénoménale", a ajouté Doan.
Thornton ne semble pas en vouloir à Doan d'avoir raté toutes ces chances de marquer.
"Je lui ai dit de garder des buts pour les quarts de finale et pour les demi-finales. Nous n'en avions pas encore besoin", a lancé Thornton, sourire aux lèvres.