Le Canadien a été dans la lutte pour l'obtention de Kasparaitis
Hockey mardi, 19 mars 2002. 20:03 samedi, 14 déc. 2024. 04:26
MONTREAL (PC) - André Savard a tenté de mettre la main sur le défenseur Darius Kasparaitis des Penguins de Pittsburgh, mais c'est Pierre Lacroix de l'Avalanche du Colorado qui a eu le dernier mot.
"Nous étions intéressés à Kasparaitis", a avoué le directeur général du Canadien, mardi, à la suite du blitz des transactions dans la LNH. Le Canadien aurait-il pu offrir davantage que l'Avalanche, qui a cédé les jeunes Ville Nieminen et Rick Berry? lui a-t-on demandé.
"C'est aux Penguins de juger", a ajouté Savard, qui a par la suite affirmé ne pas avoir eu de discussions sérieuses avec plusieurs équipes.
"Nous avons été actifs. Rien ne nous a freinés", a-t-il assuré.
Mais les tentations de déroger à la philosophie de l'organisation, qui est de conserver ses choix au repêchage et ses joueurs prometteurs, n'ont pas été fortes.
"Je n'ai pas reçu de coups de fil qui auraient pu me faire changer d'idée", a-t-il dit.
Savard n'a pas senti la nécessité de bouger même si les Rangers de New York, leurs principaux rivaux dans l'Est pour l'obtention d'une place en séries éliminatoires, l'ont fait une seconde fois après avoir obtenu Pavel Bure, lundi soir.
"Pas du tout, a répondu Savard. Nous n'avons aucun contrôle sur ce que les autres équipes font. Et nous ne transigerons pas à chaque fois qu'une autre équipe va le faire parce qu'on ne ferait que tourner en rond.
"Et si nous commençons à échanger nos choix et nos jeunes, nous allons aussi tourner en rond."
Savard a quelque peu perdu patience quand des journalistes ont essayé de lui tirer les vers du nez.
"Je ne sais pas combien de fois je vais devoir vous le dire, mais pour recevoir on doit donner."
Or, de toute évidence, le Canadien avait peu à offrir.
"Nous avons pour 10 millions $ en salaires avec des joueurs blessés, a-t-il souligné. On ne pouvait tout simplement pas se permettre d'obtenir un joueur vedette du calibre de Pavel Bure. Il y a 30 équipes dans la ligue et une seule s'est offert son contrat (10 millions $ par année)."
Cela dit, Savard a confiance au groupe de joueurs en place au sein duquel viendra se greffer sous peu l'attaquant Donald Audette.
"Nous nous retrouvons dans une bonne position et nous avons un calendrier favorable d'ici la fin de la saison, a-t-il avancé. Les Rangers se sont évidemment améliorés, mais ça devrait nous stimuler davantage. Ce sera doublement plaisant si nous nous qualifions pour les séries."
Audette reviendra au jeu avant la fin de la saison, mais il est improbable que le capitaine Saku Koivu l'imite.
"La décision appartient à Saku, a résumé Savard. Un retour au jeu en séries est plus réaliste dans son cas. Mais la chose la plus importante, c'est qu'on sait qu'il va rejouer un jour."
"Nous étions intéressés à Kasparaitis", a avoué le directeur général du Canadien, mardi, à la suite du blitz des transactions dans la LNH. Le Canadien aurait-il pu offrir davantage que l'Avalanche, qui a cédé les jeunes Ville Nieminen et Rick Berry? lui a-t-on demandé.
"C'est aux Penguins de juger", a ajouté Savard, qui a par la suite affirmé ne pas avoir eu de discussions sérieuses avec plusieurs équipes.
"Nous avons été actifs. Rien ne nous a freinés", a-t-il assuré.
Mais les tentations de déroger à la philosophie de l'organisation, qui est de conserver ses choix au repêchage et ses joueurs prometteurs, n'ont pas été fortes.
"Je n'ai pas reçu de coups de fil qui auraient pu me faire changer d'idée", a-t-il dit.
Savard n'a pas senti la nécessité de bouger même si les Rangers de New York, leurs principaux rivaux dans l'Est pour l'obtention d'une place en séries éliminatoires, l'ont fait une seconde fois après avoir obtenu Pavel Bure, lundi soir.
"Pas du tout, a répondu Savard. Nous n'avons aucun contrôle sur ce que les autres équipes font. Et nous ne transigerons pas à chaque fois qu'une autre équipe va le faire parce qu'on ne ferait que tourner en rond.
"Et si nous commençons à échanger nos choix et nos jeunes, nous allons aussi tourner en rond."
Savard a quelque peu perdu patience quand des journalistes ont essayé de lui tirer les vers du nez.
"Je ne sais pas combien de fois je vais devoir vous le dire, mais pour recevoir on doit donner."
Or, de toute évidence, le Canadien avait peu à offrir.
"Nous avons pour 10 millions $ en salaires avec des joueurs blessés, a-t-il souligné. On ne pouvait tout simplement pas se permettre d'obtenir un joueur vedette du calibre de Pavel Bure. Il y a 30 équipes dans la ligue et une seule s'est offert son contrat (10 millions $ par année)."
Cela dit, Savard a confiance au groupe de joueurs en place au sein duquel viendra se greffer sous peu l'attaquant Donald Audette.
"Nous nous retrouvons dans une bonne position et nous avons un calendrier favorable d'ici la fin de la saison, a-t-il avancé. Les Rangers se sont évidemment améliorés, mais ça devrait nous stimuler davantage. Ce sera doublement plaisant si nous nous qualifions pour les séries."
Audette reviendra au jeu avant la fin de la saison, mais il est improbable que le capitaine Saku Koivu l'imite.
"La décision appartient à Saku, a résumé Savard. Un retour au jeu en séries est plus réaliste dans son cas. Mais la chose la plus importante, c'est qu'on sait qu'il va rejouer un jour."