Le Canadien bien protégé!
Hockey mercredi, 1 oct. 2003. 12:34 mercredi, 11 déc. 2024. 07:26
Bob Gainey n'aura pas à faire des tours de magie en vue de la séance annuelle du ballottage, prévue pour vendredi. Mardi, à 14h, le Canadien a soumis sa liste de protection de 18 patineurs, plus deux gardiens. Il faut croire qu'aucun vétéran ne perdra le sommeil - du moins ceux qui jouent sur une base régulière - et les jeunes joueurs sont pratiquement tous à l'abri puisqu'ils n'ont pas suffisamment d'années de service pour être exposés au ballottage.
On s'attendait à ce que cette année, avec la possibilité d'un arrêt de travail pour le 15 septembre 2004, que plusieurs équipes en profiteraient pour chercher à liquider des vétérans grassement bien payés, des vétérans comme Pierre Turgeon, par exemple, mais les directeurs généraux doivent faire preuve d'une grande prudence.
Le centre des Stars de Dallas, vous vous rappelez, s'est vu montrer la porte par les dirigeants de l'équipe après l'élimination contre les Mighty Ducks d'Anaheim. On lui a dit qu'il pouvait s'en aller, qu'on lui verserait une somme compensatoire pour mettre un terme à un contrat de plus de $32 millions.
Turgeon et son conseiller, Robert Sauvé, ont dit non.
Les Stars ont alors exposé Turgeon au ballottage. Tel que prévu, aucun preneur. Alors tant qu'à payer des millions de dollars à un joueur bien assis chez lui, les Stars l'ont donc invité au camp d'entraînement et, jusqu'à maintenant, Turgeon fait rougir les dirigeants de l'équipe. Il joue bien. La question qu'on doit donc se poser est la suivante : est-ce que Dallas va laisser Turgeon sans protection?
Question de respect
Il faut en douter. On a assez humilié le joueur comme ça qu'il serait mal vu qu'on le traite encore avec si peu de respect. Mal vu par les joueurs des Stars qui n'ont guère été impressionnés par l'attitude du directeur général Doug Armstrong dans ce dossier.
Ce qu'il faudra surveiller de près dans cette séance de repêchage, ce sera la stratégie qu'entendent déployer les dirigeants des Red Wings de Detroit. Le dossier Curtis Joseph qui a fait son entrée, hier, au camp d'entraînement de l'équipe après une convalescence de quatre semaines, n'est pas sans créer bien des remous dans l'entourage de l'équipe. Joseph doit partir, on ne peut pas garder deux coqs dans la même basse-cour et en sortant Dominik Hasek de sa retraite, les dirigeants de l'équipe ont pris un engagement envers lui. Il est le gardien no. 1.
Les Wings ont une importante décision à prendre. Laisseront-ils Joseph sans protection? Ou encore risqueront-ils de perdre Manny Legace, un bon auxiliaire, déjà sous contrat pour plusieurs années? Ken Holland et son groupe savent très bien que dans les coulisses se cache le dangereux Pierre Lacroix.
Les Wings veulent se départir de Joseph et de son salaire de $8 millions. Mais, ils veulent surtout lui bloquer le chemin menant à Denver. Les Wings savent très bien que, présentement, ils peuvent battre leur ennemi juré, l'Avalanche, parce que cette formation risque d'avoir des problèmes devant le filet. Même s'il a connu une saison ordinaire, Joseph pourrait retrouver ses moyens avec une formation aussi bien nantie que celle de l'Avalanche.
Lacroix est un habitué des coups fumants. Il peut concocter une entente avec une autre formation de la ligue afin qu'elle réclame Joseph et ensuite compléter un marché avec la dite formation. Les Wings perdraient Joseph et ne récolteraient aucun joueur en retour. Dans le cas de Legace, il est certain qu'il sera réclamé si jamais on le laisse sans protection.
Il serait nettement plus intéressant si la Ligue nationale imposait à ses équipes des règlements plus rigoureux, notamment une liste de protection comportant un gardien et 15 patineurs par exemple. Ou encore deux gardiens et 15 patineurs
Camps d'entraînement
Il faut croire que Mark Recchi a perdu de son lustre en attaque puisqu'il évolue actuellement au poste de centre sur le quatrième trio des Flyers. Une situation qui pourrait cependant changer puisque John LeClair qui joue en compagnie de Jeremy Roenick et Tony Amonte éprouve des ennuis Martin Havlat n'aura pas le choix d'entrer à Ottawa selon les offres des Sénateurs, des offres sensiblement améliorées, mais il ne touchera jamais un salaire équivalent à celui de Brad Richards. Pendant que Havlat se fait tirer l'oreille, Antoine Vermette et Alexandre Giroux s'avèrent des solutions de rechange. Les deux joueurs ont grandement impressionné la haute direction des Sénateurs depuis le début du camp d'entraînement
On s'attendait à ce que cette année, avec la possibilité d'un arrêt de travail pour le 15 septembre 2004, que plusieurs équipes en profiteraient pour chercher à liquider des vétérans grassement bien payés, des vétérans comme Pierre Turgeon, par exemple, mais les directeurs généraux doivent faire preuve d'une grande prudence.
Le centre des Stars de Dallas, vous vous rappelez, s'est vu montrer la porte par les dirigeants de l'équipe après l'élimination contre les Mighty Ducks d'Anaheim. On lui a dit qu'il pouvait s'en aller, qu'on lui verserait une somme compensatoire pour mettre un terme à un contrat de plus de $32 millions.
Turgeon et son conseiller, Robert Sauvé, ont dit non.
Les Stars ont alors exposé Turgeon au ballottage. Tel que prévu, aucun preneur. Alors tant qu'à payer des millions de dollars à un joueur bien assis chez lui, les Stars l'ont donc invité au camp d'entraînement et, jusqu'à maintenant, Turgeon fait rougir les dirigeants de l'équipe. Il joue bien. La question qu'on doit donc se poser est la suivante : est-ce que Dallas va laisser Turgeon sans protection?
Question de respect
Il faut en douter. On a assez humilié le joueur comme ça qu'il serait mal vu qu'on le traite encore avec si peu de respect. Mal vu par les joueurs des Stars qui n'ont guère été impressionnés par l'attitude du directeur général Doug Armstrong dans ce dossier.
Ce qu'il faudra surveiller de près dans cette séance de repêchage, ce sera la stratégie qu'entendent déployer les dirigeants des Red Wings de Detroit. Le dossier Curtis Joseph qui a fait son entrée, hier, au camp d'entraînement de l'équipe après une convalescence de quatre semaines, n'est pas sans créer bien des remous dans l'entourage de l'équipe. Joseph doit partir, on ne peut pas garder deux coqs dans la même basse-cour et en sortant Dominik Hasek de sa retraite, les dirigeants de l'équipe ont pris un engagement envers lui. Il est le gardien no. 1.
Les Wings ont une importante décision à prendre. Laisseront-ils Joseph sans protection? Ou encore risqueront-ils de perdre Manny Legace, un bon auxiliaire, déjà sous contrat pour plusieurs années? Ken Holland et son groupe savent très bien que dans les coulisses se cache le dangereux Pierre Lacroix.
Les Wings veulent se départir de Joseph et de son salaire de $8 millions. Mais, ils veulent surtout lui bloquer le chemin menant à Denver. Les Wings savent très bien que, présentement, ils peuvent battre leur ennemi juré, l'Avalanche, parce que cette formation risque d'avoir des problèmes devant le filet. Même s'il a connu une saison ordinaire, Joseph pourrait retrouver ses moyens avec une formation aussi bien nantie que celle de l'Avalanche.
Lacroix est un habitué des coups fumants. Il peut concocter une entente avec une autre formation de la ligue afin qu'elle réclame Joseph et ensuite compléter un marché avec la dite formation. Les Wings perdraient Joseph et ne récolteraient aucun joueur en retour. Dans le cas de Legace, il est certain qu'il sera réclamé si jamais on le laisse sans protection.
Il serait nettement plus intéressant si la Ligue nationale imposait à ses équipes des règlements plus rigoureux, notamment une liste de protection comportant un gardien et 15 patineurs par exemple. Ou encore deux gardiens et 15 patineurs
Camps d'entraînement
Il faut croire que Mark Recchi a perdu de son lustre en attaque puisqu'il évolue actuellement au poste de centre sur le quatrième trio des Flyers. Une situation qui pourrait cependant changer puisque John LeClair qui joue en compagnie de Jeremy Roenick et Tony Amonte éprouve des ennuis Martin Havlat n'aura pas le choix d'entrer à Ottawa selon les offres des Sénateurs, des offres sensiblement améliorées, mais il ne touchera jamais un salaire équivalent à celui de Brad Richards. Pendant que Havlat se fait tirer l'oreille, Antoine Vermette et Alexandre Giroux s'avèrent des solutions de rechange. Les deux joueurs ont grandement impressionné la haute direction des Sénateurs depuis le début du camp d'entraînement