Le Canadien devra se méfier à son retour d'un long voyage
Hockey mercredi, 11 déc. 2002. 17:07 vendredi, 13 déc. 2024. 07:03
MONTREAL (PC) - Il arrive souvent qu'une équipe éprouve des problèmes à son premier match au retour d'un long voyage. C'est ce que le Canadien voudra éviter jeudi soir au Centre Bell alors qu'il accueillera le Lightning de Tampa Bay.
"C'est vrai que les résultats démontrent ça", a convenu l'entraîneur-adjoint Guy Charron, qui avait reçu le mandat de rencontrer les médias en l'absence de Michel Therrien. "Sauf que le prochain match est important. Nous sommes seulement à deux points du Lightning."
Le Canadien rentre d'un voyage au cours duquel il a récolté cinq points sur une possibilité de huit.
"Il faut mettre le voyage de côté, a prévenu Charron. Les joueurs n'ont pas la même énergie et ils sont tous un peu fatigués. Mais il faut combattre ces idées négatives. Il faut seulement voir l'importance du prochain match."
Une réunion
La rencontre remportée à Boston a fait beaucoup de bien au moral de l'équipe, déjà plus solide après la victoire enregistrée à Phoenix et la défaite subie en prolongation au Colorado. C'est d'ailleurs à Denver que le vent a tourné après une réunion entre joueurs.
"C'était une initiative de Michel (Therrien), fait valoir Charron. C'était le bon moment pour tenir pareille réunion."
Les vétérans Doug Gilmour, Stéphane Quintal, Saku Koivu et Randy McKay ont convoqué leurs coéquipiers après l'entraînement de vendredi matin.
"On n'avait plus de plaisir à jouer et notre saison évoluait en dents des scie, raconte Quintal. On jouait sans émotion et sans intensité. Il fallait faire quelque chose. Un soir, on jouait comme les champions de la coupe Stanley et le lendemain, c'était de la merde.
"C'était également important de déterminer le rôle de chacun. On possède un bon trio défensif avec celui de Joé (Juneau) plus deux bonnes lignes d'attaque."
Trois bagarres
Quintal a assumé son rôle de meneur en livrant un combat au gros Scott Parker, de l'Avalanche, le soir même de la réunion. Le vétéran défenseur a aussi jeté les gants devant Andreï Nazarov, des Coyotes, et P.J. Stock, des Bruins. Il a la main droite légèrement enflée, ce qui ne l'empêchera pas d'affronter le Lightning.
"J'avoue que mon combat à Denver était prémédité, a-t-il dit. J'ai tout de suite vu que notre banc avait changé. Mais je n'ai pas l'intention de me battre lors des 56 prochains matchs. Sinon Régis Lévesque va m'appeler pour que je participe à son prochain gala de boxe."
Quintal ne cache pas sa joie de retrouver le Centre Bell.
"J'ai hâte d'affronter le Lightning, a-t-il dit. J'ai hâte de retrouver nos partisans."
"C'est vrai que les résultats démontrent ça", a convenu l'entraîneur-adjoint Guy Charron, qui avait reçu le mandat de rencontrer les médias en l'absence de Michel Therrien. "Sauf que le prochain match est important. Nous sommes seulement à deux points du Lightning."
Le Canadien rentre d'un voyage au cours duquel il a récolté cinq points sur une possibilité de huit.
"Il faut mettre le voyage de côté, a prévenu Charron. Les joueurs n'ont pas la même énergie et ils sont tous un peu fatigués. Mais il faut combattre ces idées négatives. Il faut seulement voir l'importance du prochain match."
Une réunion
La rencontre remportée à Boston a fait beaucoup de bien au moral de l'équipe, déjà plus solide après la victoire enregistrée à Phoenix et la défaite subie en prolongation au Colorado. C'est d'ailleurs à Denver que le vent a tourné après une réunion entre joueurs.
"C'était une initiative de Michel (Therrien), fait valoir Charron. C'était le bon moment pour tenir pareille réunion."
Les vétérans Doug Gilmour, Stéphane Quintal, Saku Koivu et Randy McKay ont convoqué leurs coéquipiers après l'entraînement de vendredi matin.
"On n'avait plus de plaisir à jouer et notre saison évoluait en dents des scie, raconte Quintal. On jouait sans émotion et sans intensité. Il fallait faire quelque chose. Un soir, on jouait comme les champions de la coupe Stanley et le lendemain, c'était de la merde.
"C'était également important de déterminer le rôle de chacun. On possède un bon trio défensif avec celui de Joé (Juneau) plus deux bonnes lignes d'attaque."
Trois bagarres
Quintal a assumé son rôle de meneur en livrant un combat au gros Scott Parker, de l'Avalanche, le soir même de la réunion. Le vétéran défenseur a aussi jeté les gants devant Andreï Nazarov, des Coyotes, et P.J. Stock, des Bruins. Il a la main droite légèrement enflée, ce qui ne l'empêchera pas d'affronter le Lightning.
"J'avoue que mon combat à Denver était prémédité, a-t-il dit. J'ai tout de suite vu que notre banc avait changé. Mais je n'ai pas l'intention de me battre lors des 56 prochains matchs. Sinon Régis Lévesque va m'appeler pour que je participe à son prochain gala de boxe."
Quintal ne cache pas sa joie de retrouver le Centre Bell.
"J'ai hâte d'affronter le Lightning, a-t-il dit. J'ai hâte de retrouver nos partisans."