Le canadien est assuré d'avoir un représentant à Salt Lake City
Hockey mardi, 6 févr. 2001. 18:41 jeudi, 12 déc. 2024. 21:49
MONTRÉAL - Le Canadien aura au moins un représentant au sein de l'équipe canadienne olympique à Salt Lake City. Pierre Gervais, le gérant de l'équipement, n'a pas hésité une seule seconde à répondre à l'appel de Wayne Gretzky survenu pendant la pause du match des étoiles. Il partagera le travail avec Barrie Stafford, des Oilers d'Edmonton.
Gervais s'est dit "très, très heureux" d'avoir à reporter des vacances qu'il avait déjà commencé à envisager pour vivre à la place l'expérience olympique, en février prochain.
"André Savard m'a appelé hier (lundi) pour me dire que Wayne Gretzky voulait de moi, a-t-il raconté, et j'ai retourné son appel tout de suite."
Pourquoi lui?
"Mon expérience a sans doute servi", répond celui qui est allé à l'école d'Eddy Palchak, une légende comme gérant d'équipement du Canadien.
"J'étais avec Team Canada à la coupe Canada en 1987 et au match des étoiles en 93. En 87, on a vécu des expériences ensemble (avec Gretzky) pendant deux ou trois semaines."
Pas de tout repos
Le choix de Gervais est une belle marque de reconnaissance pour son travail, qui est loin d'être tout repos.
Le gérant d'équipement ne fait pas que remettre leur bâton aux joueurs, aiguiser leurs patins, réparer les bris, nettoyer le vestiaire et laver leur linge sale. C'est même lui qui remet aux joueurs leur allocation quotidienne de dépenses.
Gervais, qui est assisté de Robert Boulanger et Pierre Ouellette, est entre autres responsable de tout l'achat d'équipement, pas du tout fourni gratuitement contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce qui implique des responsabilités administratives.
Il doit aussi voir à toute la logistique du transport, ce qui n'est pas une sinécure, notamment à cause des douanes, surtout quand on doit disputer deux matchs en deux soirs.
Et il ne lui faut rien oublier: "Pour les joueurs, dit-il, c'est tolérance zéro." Jusqu'ici il n'a jamais fait d'erreur grave.
Quand le Canadien arrive dans une ville étrangère, Gervais et l'adjoint qui l'accompagne doivent d'abord passer par l'aréna pour y transporter l'équipement. Si l'équipe arrive dans la nuit après un match disputé la veille, ça veut souvent dire qu'ils sont rarement à l'hôtel avant trois heures du matin, souvent plus tard. Ils doivent être de retour à l'aréna vers 9 heures s'il y a ne serait-ce que quelques joueurs qui chaussent les patins.
Les longs voyages incluant plusieurs matchs peuvent être éprouvants, mais Gervais trouve généralement le temps d'aller choisir une bouteille de vin ou deux pour enrichir sa cave, son beau hobby.
Et quant l'équipe rentre à Montréal et que les entraîneurs annoncent un congé, ce n'est pas nécessairement le cas pour Gervais ou ses adjoints parce qu'il y a très souvent des joueurs ou des blessés qui vont s'entraîner malgré tout.
Le travail est épuisant, les jours de repos sont rares, mais Gervais est toujours de bonne humeur et on ne l'a jamais entendu se plaindre.
Il aime visiblement son travail et Salt Lake City sera sa récompense.
Gervais s'est dit "très, très heureux" d'avoir à reporter des vacances qu'il avait déjà commencé à envisager pour vivre à la place l'expérience olympique, en février prochain.
"André Savard m'a appelé hier (lundi) pour me dire que Wayne Gretzky voulait de moi, a-t-il raconté, et j'ai retourné son appel tout de suite."
Pourquoi lui?
"Mon expérience a sans doute servi", répond celui qui est allé à l'école d'Eddy Palchak, une légende comme gérant d'équipement du Canadien.
"J'étais avec Team Canada à la coupe Canada en 1987 et au match des étoiles en 93. En 87, on a vécu des expériences ensemble (avec Gretzky) pendant deux ou trois semaines."
Pas de tout repos
Le choix de Gervais est une belle marque de reconnaissance pour son travail, qui est loin d'être tout repos.
Le gérant d'équipement ne fait pas que remettre leur bâton aux joueurs, aiguiser leurs patins, réparer les bris, nettoyer le vestiaire et laver leur linge sale. C'est même lui qui remet aux joueurs leur allocation quotidienne de dépenses.
Gervais, qui est assisté de Robert Boulanger et Pierre Ouellette, est entre autres responsable de tout l'achat d'équipement, pas du tout fourni gratuitement contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce qui implique des responsabilités administratives.
Il doit aussi voir à toute la logistique du transport, ce qui n'est pas une sinécure, notamment à cause des douanes, surtout quand on doit disputer deux matchs en deux soirs.
Et il ne lui faut rien oublier: "Pour les joueurs, dit-il, c'est tolérance zéro." Jusqu'ici il n'a jamais fait d'erreur grave.
Quand le Canadien arrive dans une ville étrangère, Gervais et l'adjoint qui l'accompagne doivent d'abord passer par l'aréna pour y transporter l'équipement. Si l'équipe arrive dans la nuit après un match disputé la veille, ça veut souvent dire qu'ils sont rarement à l'hôtel avant trois heures du matin, souvent plus tard. Ils doivent être de retour à l'aréna vers 9 heures s'il y a ne serait-ce que quelques joueurs qui chaussent les patins.
Les longs voyages incluant plusieurs matchs peuvent être éprouvants, mais Gervais trouve généralement le temps d'aller choisir une bouteille de vin ou deux pour enrichir sa cave, son beau hobby.
Et quant l'équipe rentre à Montréal et que les entraîneurs annoncent un congé, ce n'est pas nécessairement le cas pour Gervais ou ses adjoints parce qu'il y a très souvent des joueurs ou des blessés qui vont s'entraîner malgré tout.
Le travail est épuisant, les jours de repos sont rares, mais Gervais est toujours de bonne humeur et on ne l'a jamais entendu se plaindre.
Il aime visiblement son travail et Salt Lake City sera sa récompense.