Le Caron & Guay de Trois-Rivières a subi un deuxième revers cette fin de semaine, dimanche après-midi à Sherbrooke.

Pliant l'échine au compte de 4-1 devant 1 186 spectateurs, c'est surtout la neutralisation la plus complète du St-François vis-à-vis la puissante attaque trifluvienne.

La troupe de Dean Lygitsakos a été déclassé 37-14 au niveau des lancers au but. Du jamais vue, du moins aussi loin que la mémoire de l'auteur de ces lignes peut se souvenir. Mis à part le trop petit nombre de lancers au filet, les deux équipes se sont livrés une véritable bataille. Des coups d'épaules, huit combats, des escarmouches, du vrai hockey senior… quoi? Et dans le camp du Caron & Guay il était hors de question de se présenter à Sherbrooke dans l'intention de ne pas offrir du bonbon aux spectateurs. Les Sherbrookois ont déjà eu la réputation d'homer, la semaine dernière ils se sont présentés… voilà le résultat. Au bout du compte, se sont les partisans qui en sortent gagnant.

Aucun but ne fut marqué au premier vingt, période où le gardien Julien Ellis a du se signaler à plus d'une reprise. C'est en deuxième période que les choses se sont gâtées, alors que les locaux inscrivaient trois buts dans les cinq premières minutes de jeu. Jonathan Gauthier, Bobby Mazerolle et Jean-François Laplante en avantage numérique propulsaient littéralement leurs coéquipiers sur ce qui allait s'avérer une victoire convaincante. Le seul but des Trifluviens fut aussi inscrit lors de ce deuxième engagement, quand Marc Beaucage touchait la cible, pendant que Danick Bouchard et Ellis se voyaient complice sur le jeu. C'est Mathieu Dumas qui a eu l'honneur de marquer le dernier but du match, en début de dernier tiers, officialisant la victoire des siens au compte de 4-1.

Au niveau des bagarres, Tommy Bolduc s'est frotté à deux reprises devant Jean-François St-Laurent, le nouveau venu Jean-Sébastien Tremblay a donné du fil à retordre à David Chicoine à deux reprises, pendant que Thierry Douville et Gaby Roch se sont partagés Simon Robidas et Jacques Dubé en se battant une fois contre chacun d'entre eux.

Olivier Charpentier