Le Centre Bell a perdu de sa valeur
Hockey jeudi, 15 nov. 2007. 09:44 mercredi, 11 déc. 2024. 16:34
MONTREAL - Le Canadien de Montréal a sauvé le Centre Bell du fiasco financier, au point où l'aréna aurait perdu les trois quarts de sa valeur n'eut été de l'équipe de hockey, selon ce que prétendent ses dirigeants.
Le Canadien conteste sa facture d'impôt foncier devant le Tribunal administratif du Québec.
Construit au coût de 240 millions $, le Centre Bell a été inauguré en mars 1996. Six ans plus tard, l'édifice ne valait plus que 60 millions $ selon le premier témoin expert du Canadien, l'évaluateur Benoit Egan.
Mercredi, il a expliqué au tribunal que le principal occupant du Centre Bell, le Canadien, n'était pas dans un contexte financier avantageux, la prévision d'un conflit de travail dans la LNH et le taux de change à 0,65 $ US ayant été des facteurs qui ont eu une influence à la baisse sur la valeur du Centre Bell en 2002.
Durant les quatre semaines que durera son témoignage, Benoit Egan tentera de convaincre les trois membres du Tribunal que le Centre Bell ne valait plus que 60 millions $ en 2002 et 72,6 millions $ en 2005.
La Ville de Montréal considère que le Centre Bell valait 150 millions $ entre 2004 et 2006 et 225 millions $ à partir de 2007.
S'il gagne sa cause, le club montréalais aura droit à un remboursement de 12,2 millions $ de la Ville de Montréal, sans compter les intérêts de 2,1 millions $. Le Canadien a payé 29,2 millions $ en impôt foncier entre 2004 et 2007, dont 7,6 millions $ cette année.
M.Egan rappelle que le projet initial de Molson comportait la construction de trois tours de bureaux autour de l'aréna et un gros village, ce qui aurait justifié les coûts de construction de l'aréna.
Comme les tours n'ont jamais été construites en raison de la récession du début des années 90, le Canadien s'est retrouvé avec un bel aréna payé trop cher, selon ce que l'équipe de hockey prétend.
L'évaluateur du Canadien entend faire le tour de la Ligue nationale de Hockey afin de prouver que l'équipe montréalaise n'a pas été la seule à avoir péché par excès d'enthousiasme à cet égard.
Dans quelques mois, quand le Canadien aura terminé sa preuve, la Ville déposera à son tour ses évaluations.
Le Canadien conteste sa facture d'impôt foncier devant le Tribunal administratif du Québec.
Construit au coût de 240 millions $, le Centre Bell a été inauguré en mars 1996. Six ans plus tard, l'édifice ne valait plus que 60 millions $ selon le premier témoin expert du Canadien, l'évaluateur Benoit Egan.
Mercredi, il a expliqué au tribunal que le principal occupant du Centre Bell, le Canadien, n'était pas dans un contexte financier avantageux, la prévision d'un conflit de travail dans la LNH et le taux de change à 0,65 $ US ayant été des facteurs qui ont eu une influence à la baisse sur la valeur du Centre Bell en 2002.
Durant les quatre semaines que durera son témoignage, Benoit Egan tentera de convaincre les trois membres du Tribunal que le Centre Bell ne valait plus que 60 millions $ en 2002 et 72,6 millions $ en 2005.
La Ville de Montréal considère que le Centre Bell valait 150 millions $ entre 2004 et 2006 et 225 millions $ à partir de 2007.
S'il gagne sa cause, le club montréalais aura droit à un remboursement de 12,2 millions $ de la Ville de Montréal, sans compter les intérêts de 2,1 millions $. Le Canadien a payé 29,2 millions $ en impôt foncier entre 2004 et 2007, dont 7,6 millions $ cette année.
M.Egan rappelle que le projet initial de Molson comportait la construction de trois tours de bureaux autour de l'aréna et un gros village, ce qui aurait justifié les coûts de construction de l'aréna.
Comme les tours n'ont jamais été construites en raison de la récession du début des années 90, le Canadien s'est retrouvé avec un bel aréna payé trop cher, selon ce que l'équipe de hockey prétend.
L'évaluateur du Canadien entend faire le tour de la Ligue nationale de Hockey afin de prouver que l'équipe montréalaise n'a pas été la seule à avoir péché par excès d'enthousiasme à cet égard.
Dans quelques mois, quand le Canadien aura terminé sa preuve, la Ville déposera à son tour ses évaluations.