Le CH doit compter sur lui-même seulement
Hockey lundi, 26 mars 2007. 16:59 jeudi, 12 déc. 2024. 23:49
Le Canadien doit gagner ses propres matchs et ne pas chercher à compter sur l'aide des autres équipes. Malgré trois victoires la semaine dernière, le Tricolore n'a pas vraiment bougé au classement dans l'Est. C'est le signe que la course est vraiment très serrée. Vous imaginez un seul instant où pourrait être le Canaiden s'il avait laissé filer une partie au cours des sept derniers jours.
La dernière semaine a prouvé aux partisans que l'avenir de l'équipe est solide. Ça a aussi démontré que les jeunes sont sérieux. S'ils ne l'étaient pas, ils auraient déjà craqué. Les jeunes ont semblé avoir pris la pression des vétérans, qui d'autre part, semblent embarquer dans le bateau. On l'a vu récemment avec Alex Kovalev et Saku Koivu, qui ont élevé leur jeu d'un cran.
Les jeunes ne semblent pas intimidés par l'urgence de la situation et ils continuent de s'amuser. Ils prouvent qu'ils sont prêts et Jaroslav Halak, de son côté, continue de bien réagir bien à cette énorme pression.
L'équipe doit maintenant éviter de regarder la prochaine semaine dans son ensemble et penser en fonction d'un match à la fois. Le Canadien doit donc se concentrer uniquement sur la partie contre les Rangers de New York mardi. C'est cliché, je le sais, mais il faut aborder un match à la fois. Dans mon esprit, le Canadien a besoin de gagner cinq de ses six derniers matchs. Je pense plus que jamais qu'il faudra 94 points pour faire les séries.
J'ai déjà vécu une situation semblable. C'était à ma première année à Detroit, alors que ça faisait sept ans que les Red Wings n'avaient pas participé aux séries. J'avais mis dans la tête de mes joueurs que pour y arriver, il fallait regarder ce qui se passait dans notre vestiaire. Ne pas regarder ce que font les autres et compter sur nous seulement pour y accéder. Les gars avaient constaté qu'à force de regarder trop loin devant, on se plaçait dans une mauvaise situation.
La fin des bagarres
Comme Collin Campbell, je pense qu'il est sérieusement le temps de remettre en question les bagarres dans la LNH. Je ne veux pas faire l'hypocrite parce que j'ai beaucoup aimé les bagarres. Toutefois, je crains qu'un jour va arriver où un joueur mourra sur la glace.
De nos jours, les joueurs sont trop forts et trop gros. Georges Laraque, par exemple, mesure 6'3" et pèse 260 livres. À l'époque, les John Ferguson, Bob Probert ou Joey Kocur jouaient régulièrement sur un trio. Aujourd'hui, des joueurs sont payés uniquement pour laisser tomber les gants et ne font pas autres choses. Leur présence dans l'alignement ne vise qu'à intimider l'autre équipe.
Je crains toutefois qu'avec la disparition des bagarres, les joueurs lèvent leur bâton. La LNH devra alors prendre position parce qu'il n'y a pas que des braves dans cette ligue.
*propos recueillis par RDS.ca
La dernière semaine a prouvé aux partisans que l'avenir de l'équipe est solide. Ça a aussi démontré que les jeunes sont sérieux. S'ils ne l'étaient pas, ils auraient déjà craqué. Les jeunes ont semblé avoir pris la pression des vétérans, qui d'autre part, semblent embarquer dans le bateau. On l'a vu récemment avec Alex Kovalev et Saku Koivu, qui ont élevé leur jeu d'un cran.
Les jeunes ne semblent pas intimidés par l'urgence de la situation et ils continuent de s'amuser. Ils prouvent qu'ils sont prêts et Jaroslav Halak, de son côté, continue de bien réagir bien à cette énorme pression.
L'équipe doit maintenant éviter de regarder la prochaine semaine dans son ensemble et penser en fonction d'un match à la fois. Le Canadien doit donc se concentrer uniquement sur la partie contre les Rangers de New York mardi. C'est cliché, je le sais, mais il faut aborder un match à la fois. Dans mon esprit, le Canadien a besoin de gagner cinq de ses six derniers matchs. Je pense plus que jamais qu'il faudra 94 points pour faire les séries.
J'ai déjà vécu une situation semblable. C'était à ma première année à Detroit, alors que ça faisait sept ans que les Red Wings n'avaient pas participé aux séries. J'avais mis dans la tête de mes joueurs que pour y arriver, il fallait regarder ce qui se passait dans notre vestiaire. Ne pas regarder ce que font les autres et compter sur nous seulement pour y accéder. Les gars avaient constaté qu'à force de regarder trop loin devant, on se plaçait dans une mauvaise situation.
La fin des bagarres
Comme Collin Campbell, je pense qu'il est sérieusement le temps de remettre en question les bagarres dans la LNH. Je ne veux pas faire l'hypocrite parce que j'ai beaucoup aimé les bagarres. Toutefois, je crains qu'un jour va arriver où un joueur mourra sur la glace.
De nos jours, les joueurs sont trop forts et trop gros. Georges Laraque, par exemple, mesure 6'3" et pèse 260 livres. À l'époque, les John Ferguson, Bob Probert ou Joey Kocur jouaient régulièrement sur un trio. Aujourd'hui, des joueurs sont payés uniquement pour laisser tomber les gants et ne font pas autres choses. Leur présence dans l'alignement ne vise qu'à intimider l'autre équipe.
Je crains toutefois qu'avec la disparition des bagarres, les joueurs lèvent leur bâton. La LNH devra alors prendre position parce qu'il n'y a pas que des braves dans cette ligue.
*propos recueillis par RDS.ca