Le CH lancera sa saison contre Toronto
Hockey mardi, 8 janv. 2013. 18:27 samedi, 14 déc. 2024. 18:42
Le Canadien accueillera les Maple Leafs le 19 janvier. (Photo Getty)
Le Canadien de Montréal pourra lancer sa saison écourtée en force en recevant la visite des Maple Leafs de Toronto samedi le 19 janvier ce qui permettra à Colby Armstrong de renouer avec son ancienne équipe.
Ce match attendu sera présenté à RDS avec toute l'équipe d'experts.
Armstrong a appris que le conflit de la LNH était en voie d'être réglé d'une bien drôle de façon, samedi soir, pendant un match de la Ligue de la Côte Est, à Las Vegas. L'attaquant du Canadien se trouvait derrière le banc des Grizzlies de l'Utah, comme entraîneur, quand l'arbitre du match, le Québécois Marc-André Lavoie, lui a annoncé que le lock-out serait bientôt terminé.
« Cet arbitre francophone est venu me dire au début de la troisième période de regarder mes messages-textes, a-t-il relaté, mardi. Mais je me suis dit que ce serait mal vu qu'un entraîneur derrière le banc pitonne sur son téléphone intelligent. J'ai attendu après le match et, le lendemain matin, j'avais reçu une tonne de messages m'annonçant la reprise des activités. »
Armstrong avait joint le personnel d'entraîneurs des Grizzlies, l'équipe de son frère Riley. Il s'est entraîné avec l'équipe, mais il n'a disputé aucun match.
« J'ai eu la chance de m'entraîner avec l'équipe et de faire partie d'un super groupe d'entraîneurs. Le boni, c'est que j'ai pu patiner à tous les jours. »
Armstrong, un ailier âgé de 30 ans de Lloydmister, en Saskatchewan, pourra maintenant réaliser son rêve de porter les couleurs du Tricolore, l'équipe qu'il chérissait enfant.
À Montréal, il retrouvera l'entraîneur Michel Therrien qui l'a dirigé pendant plusieurs saisons, à ses débuts dans les rangs professionnels et dans l'uniforme des Penguins de Pittsburgh.
« Il n'y a que Francis Bouillon et moi qui avons joué sous ses ordres, je crois, a conclu celui qui a porté les couleurs des Maple Leafs ces dernières saisons. Il sait ce que nous pouvons lui donner et j'espère que je pourrai encore être à la hauteur. Mon style de jeu sied bien au type d'entraîneur qu'il est. Personnellement, il m'a beaucoup aidé. »
Letang n'a fait que passer en Russie
S'entraînant lui aussi à Candiac mardi, Kristopher Letang n'aura fait que passer en Russie. Après avoir fait patienter l'équipe du SKA de Saint-Pétersbourg pendant plusieurs semaines, le défenseur des Penguins de Pittsburgh a finalement décidé de joindre ses rangs, la semaine dernière, quelques jours avant le dénouement positif du lock-out.
Letang se trouvait d'ailleurs à l'aéroport de Saint-Pétersbourg afin d'aller rejoindre ses nouveaux coéquipiers à Kazan, en vue de disputer un premier match mardi, au moment où son conseiller lui a plutôt annoncé qu'il devait prendre un vol de retour pour l'Amérique.
« Je n'ai passé que quatre jours là-bas, je n'ai même pas eu le temps d'être affecté par le décalage horaire. Mais je ne regrette pas d'y être allé. Saint-Pétersbourg est une belle ville et l'organisation du SKA est très professionnelle. Ç'a été une courte, mais très belle expérience. Je suis content d'avoir fait le voyage et, si jamais il y a un autre lock-out dans la Ligue nationale, je vais savoir que c'est un bon endroit où aller. »
Letang a expliqué que l'entente qui le liait avec le SKA avait été paraphée en novembre. Il ne s'était pas présenté en Russie auparavant parce qu'il conservait espoir qu'on dénoue l'impasse du conflit dans la LNH.
Quand, au début de décembre, il a entendu le commissaire Gary Bettman dire qu'on était loin d'une entente, il a mûri sa réflexion et décidé de s'expatrier même si, au moment de son départ, les pourparlers avaient repris.
« J'estimais que les parties étaient loin de s'entendre et je craignais que les négociations soient de nouveau rompues. J'ai donc pensé que c'était une bonne idée de partir. »
Letang avait initialement signé un contrat avec l'équipe de Prague évoluant dans la KHL, avant de céder sa place à Zdeno Chara, des Bruins de Boston. L'équipe de Genève en Suisse l'a aussi courtisé, mais il était réticent de quitter le Québec parce que son épouse venait de donner naissance à un garçon prénommé Alexander.
« À un moment donné, l'équipe de Saint-Pétersbourg m'a demandé de venir même si je n'allais pas jouer. »
Il n'a pris part qu'à une séance d'entraînement finalement, après avoir subi des examens médicaux. De retour au pays tard lundi, il se rendra à Pittsburgh, jeudi, en vue de l'ouverture du camp des Penguins.
Ce match attendu sera présenté à RDS avec toute l'équipe d'experts.
Armstrong a appris que le conflit de la LNH était en voie d'être réglé d'une bien drôle de façon, samedi soir, pendant un match de la Ligue de la Côte Est, à Las Vegas. L'attaquant du Canadien se trouvait derrière le banc des Grizzlies de l'Utah, comme entraîneur, quand l'arbitre du match, le Québécois Marc-André Lavoie, lui a annoncé que le lock-out serait bientôt terminé.
« Cet arbitre francophone est venu me dire au début de la troisième période de regarder mes messages-textes, a-t-il relaté, mardi. Mais je me suis dit que ce serait mal vu qu'un entraîneur derrière le banc pitonne sur son téléphone intelligent. J'ai attendu après le match et, le lendemain matin, j'avais reçu une tonne de messages m'annonçant la reprise des activités. »
Armstrong avait joint le personnel d'entraîneurs des Grizzlies, l'équipe de son frère Riley. Il s'est entraîné avec l'équipe, mais il n'a disputé aucun match.
« J'ai eu la chance de m'entraîner avec l'équipe et de faire partie d'un super groupe d'entraîneurs. Le boni, c'est que j'ai pu patiner à tous les jours. »
Armstrong, un ailier âgé de 30 ans de Lloydmister, en Saskatchewan, pourra maintenant réaliser son rêve de porter les couleurs du Tricolore, l'équipe qu'il chérissait enfant.
À Montréal, il retrouvera l'entraîneur Michel Therrien qui l'a dirigé pendant plusieurs saisons, à ses débuts dans les rangs professionnels et dans l'uniforme des Penguins de Pittsburgh.
« Il n'y a que Francis Bouillon et moi qui avons joué sous ses ordres, je crois, a conclu celui qui a porté les couleurs des Maple Leafs ces dernières saisons. Il sait ce que nous pouvons lui donner et j'espère que je pourrai encore être à la hauteur. Mon style de jeu sied bien au type d'entraîneur qu'il est. Personnellement, il m'a beaucoup aidé. »
Letang n'a fait que passer en Russie
S'entraînant lui aussi à Candiac mardi, Kristopher Letang n'aura fait que passer en Russie. Après avoir fait patienter l'équipe du SKA de Saint-Pétersbourg pendant plusieurs semaines, le défenseur des Penguins de Pittsburgh a finalement décidé de joindre ses rangs, la semaine dernière, quelques jours avant le dénouement positif du lock-out.
Letang se trouvait d'ailleurs à l'aéroport de Saint-Pétersbourg afin d'aller rejoindre ses nouveaux coéquipiers à Kazan, en vue de disputer un premier match mardi, au moment où son conseiller lui a plutôt annoncé qu'il devait prendre un vol de retour pour l'Amérique.
« Je n'ai passé que quatre jours là-bas, je n'ai même pas eu le temps d'être affecté par le décalage horaire. Mais je ne regrette pas d'y être allé. Saint-Pétersbourg est une belle ville et l'organisation du SKA est très professionnelle. Ç'a été une courte, mais très belle expérience. Je suis content d'avoir fait le voyage et, si jamais il y a un autre lock-out dans la Ligue nationale, je vais savoir que c'est un bon endroit où aller. »
Letang a expliqué que l'entente qui le liait avec le SKA avait été paraphée en novembre. Il ne s'était pas présenté en Russie auparavant parce qu'il conservait espoir qu'on dénoue l'impasse du conflit dans la LNH.
Quand, au début de décembre, il a entendu le commissaire Gary Bettman dire qu'on était loin d'une entente, il a mûri sa réflexion et décidé de s'expatrier même si, au moment de son départ, les pourparlers avaient repris.
« J'estimais que les parties étaient loin de s'entendre et je craignais que les négociations soient de nouveau rompues. J'ai donc pensé que c'était une bonne idée de partir. »
Letang avait initialement signé un contrat avec l'équipe de Prague évoluant dans la KHL, avant de céder sa place à Zdeno Chara, des Bruins de Boston. L'équipe de Genève en Suisse l'a aussi courtisé, mais il était réticent de quitter le Québec parce que son épouse venait de donner naissance à un garçon prénommé Alexander.
« À un moment donné, l'équipe de Saint-Pétersbourg m'a demandé de venir même si je n'allais pas jouer. »
Il n'a pris part qu'à une séance d'entraînement finalement, après avoir subi des examens médicaux. De retour au pays tard lundi, il se rendra à Pittsburgh, jeudi, en vue de l'ouverture du camp des Penguins.