(RDS et PC) - L'annulation de la saison aura évidemment des répercussions sur toutes les équipes de la LNH. Chez le Canadien, l'annonce du commissaire Gary Bettman fait en sorte que l'organisation montréalaise devra réduire ses effectifs.

"Nous avons d'abord remercié nos employés pour leur support, eux dont la semaine de travail a été réduite à quatre jours depuis le début de la campagne. Nous leur avons aussi annoncé que des coupures additionnelles s'avéraient nécessaires et que nous devrions réduire les effectifs."

Monsieur Boivin, a aussi indiqué que le Canadien n'aurait pu fonctionner avec un plafond salarial de 49 millions de dollars, ce qui représentait la dernière offre de l'Association des joueurs. Le président a aussi ajouté que la dernière offre du commissaire, d'un plafond de 42,5 millions de dollars, dépassait aussi les limites que pouvait se permettre la formation montréalaise.

M. Boivin ne sait pas si les joueurs auraient accepté la dernière offre des propriétaires si un vote secret avait été pris. Toutefois, il est certain que les propriétaires sont unanimes sur le rejet de la dernière offre de l'Association des joueurs.

Un jour tragique

Boivin avait la mine déconfite lors de son point de presse auquel a participé le directeur général Bob Gainey.

"C'est un jour triste pour notre sport, le Canadien, nos partisans, nos partenaires commerciaux et nos employés. C'est eux qui vont en subir les conséquences.

"Il s'agit d'un jour tragique, a-t-il insisté. Mais nous devions choisir entre un mauvais système et l'annulation de la saison. Il nous faut trouver une solution à long terme."

Interrogé à savoir s'il croyait qu'on en arriverait là dans le conflit, M. Boivin a affirmé qu'il avait toujours gardé espoir, mais qu'il savait que l'annulation de la saison était une possibilité. Il s'est donc dit peu surpris toutefois par cette annonce aujourd'hui.

M. Boivin a toutefois expliqué que le Canadien ne fait pas partie des équipes qui perdent moins d'argent en ne disputant pas de saison. "Ce n'est pas notre cas, en raison des coûts de structure et des coûts fiscaux qui sont exceptionnels dans notre cas."