Le début d'une dynastie?
Pittsburgh Penguins jeudi, 22 mai 2008. 22:49 vendredi, 13 déc. 2024. 18:49
PITTSBURGH - Les Red Wings de Detroit seront-ils capables d'empêcher les Penguins de ramener la coupe Stanley à Pittsburgh? La bande à Sidney Crosby a connu un parcours presque parfait lors des trois premières rondes, et avant même que la finale ne soit commencée, déjà plusieurs experts se permettent de comparer les Penguins aux jeunes Oilers des années 1980.
En 1984, les jeunes Oilers avaient surpris la puissante machine des Islanders de New York en finale. C'était le début d'une dynastie, la vraie dernière dans la LNH. À l'époque, Edmonton misait sur un groupe de jeunes joueurs talentueux à la recherche de crédibilité. Paul Coffey avait 21ans, Wayne Gretzky et Mark Messier 22 ans et Jari Kurri 23 ans. Cette année, la finale 2008 mettra en vedette Jordan Staal 19 ans, Sidney Crosby 20 ans, Kristopher Letang et Evgeni Malkin 21 ans ainsi que Marc-André Fleury 23 ans.
« Pas besoin de regarder leur baptistère! Il faut seulement regarder leur visages imberbes pour voir qu'ils sont encore très jeunes, de lancer Michel Therrien en riant. Par contre, c'est peut-être un avantage aussi car ils ne savent pas ce qui les attend et ils ne sont pas encore nerveux. Mais c'est un groupe très mature et les gars savent ce que ça prend pour gagner. »
Et même si Staal, Letang et Crosby n'étaient pas encore nés quand Chris Chelios a remporté sa première coupe Stanley en 1986 avec le Canadien, allez demander aux vétérans des Sénateurs, des Rangers et des Flyers si l'inexpérience des Penguins a été un facteur lors des trois premières rondes.
Seulement deux joueurs ont leur nom sur la coupe
Petr Sykora et Gary Roberts sont les deux seuls joueurs des Penguins a avoir déjà soulevé la coupe Stanley à bout de bras alors que dix joueurs des Red Wings peuvent déjà se pencher au dessus du trophée pour y chercher leur nom. Doit-on y percevoir un désavantage en finale?
« Pas du tout, répond Sykora. J'étais loin d'être aussi mature et aussi prêt que les gars ici quand j'avais 21 ans. Au New-Jersey on ne misait pas sur deux des meilleurs attaquants de la LNH comme Crosby et Malkin. En plus, ici tout le monde sait ce que ça prend pour aller loin. Personne n'a touché au trophée dimanche dernier quand on a battu les Flyers car ça ne représente rien. »
« On a aucun complexe face aux Red Wings, de poursuivre le fougueux attaquant québécois Maxime Talbot. On écoute ce que les plus vieux ont à nous raconter, mais l'expérience il faut aussi la bâtir soi-même. »
« L'expérience, les gars l'ont acquis l'an passé alors que 16 joueurs participaient aux séries pour la première fois. Moi je suis venu tellement près de gagner la coupe il y a deux ans quand nous avons perdu lors du septième match face aux Hurricanes, raconte le volubile Georges Laraque. Tu ne sais jamais quand tu vas avoir une deuxième chance. Prends Gary Roberts, il a gagné la Coupe en 1989 et ça fait 19 ans qu'il espère une deuxième occasion. Cette chance ne repassera peut-être jamais pour plusieurs d'entre nous et il ne faut pas l'échapper. »
Le noyau sera de retour
Neuf joueurs de la formation actuelle des Penguins risquent de ne pas être de retour l'an prochain puisqu'ils deviendront libres comme l'air dès le premier juillet s'ils n'en viennent pas à une entente avec l'équipe d'ici là. À l'attaque, voici ceux qui pourraient ne pas revenir : Marian Hossa, Ryan Malone, Pascal Dupuis, Jarko Ruutu, Gary Roberts, Georges Laraque et Adam Hall alors que seul Brooks Orpik pourrait quitter chez les défenseurs et Ty Conklin devant le filet.
Pour le reste, seul Marc-André Fleury doit renégocier une nouvelle entente cet été ce qui veut dire que le noyau des Penguins demeurera inchangé au moins pour la saison prochaine. Le millage parcouru ce printemps permet toutefois d'amener de l'eau au moulin en attendant l'inauguration du nouveau domicile des Penguins qui devront encore disputer deux autres saisons complètes dans le vieil igloo.
En 1984, les jeunes Oilers avaient surpris la puissante machine des Islanders de New York en finale. C'était le début d'une dynastie, la vraie dernière dans la LNH. À l'époque, Edmonton misait sur un groupe de jeunes joueurs talentueux à la recherche de crédibilité. Paul Coffey avait 21ans, Wayne Gretzky et Mark Messier 22 ans et Jari Kurri 23 ans. Cette année, la finale 2008 mettra en vedette Jordan Staal 19 ans, Sidney Crosby 20 ans, Kristopher Letang et Evgeni Malkin 21 ans ainsi que Marc-André Fleury 23 ans.
« Pas besoin de regarder leur baptistère! Il faut seulement regarder leur visages imberbes pour voir qu'ils sont encore très jeunes, de lancer Michel Therrien en riant. Par contre, c'est peut-être un avantage aussi car ils ne savent pas ce qui les attend et ils ne sont pas encore nerveux. Mais c'est un groupe très mature et les gars savent ce que ça prend pour gagner. »
Et même si Staal, Letang et Crosby n'étaient pas encore nés quand Chris Chelios a remporté sa première coupe Stanley en 1986 avec le Canadien, allez demander aux vétérans des Sénateurs, des Rangers et des Flyers si l'inexpérience des Penguins a été un facteur lors des trois premières rondes.
Seulement deux joueurs ont leur nom sur la coupe
Petr Sykora et Gary Roberts sont les deux seuls joueurs des Penguins a avoir déjà soulevé la coupe Stanley à bout de bras alors que dix joueurs des Red Wings peuvent déjà se pencher au dessus du trophée pour y chercher leur nom. Doit-on y percevoir un désavantage en finale?
« Pas du tout, répond Sykora. J'étais loin d'être aussi mature et aussi prêt que les gars ici quand j'avais 21 ans. Au New-Jersey on ne misait pas sur deux des meilleurs attaquants de la LNH comme Crosby et Malkin. En plus, ici tout le monde sait ce que ça prend pour aller loin. Personne n'a touché au trophée dimanche dernier quand on a battu les Flyers car ça ne représente rien. »
« On a aucun complexe face aux Red Wings, de poursuivre le fougueux attaquant québécois Maxime Talbot. On écoute ce que les plus vieux ont à nous raconter, mais l'expérience il faut aussi la bâtir soi-même. »
« L'expérience, les gars l'ont acquis l'an passé alors que 16 joueurs participaient aux séries pour la première fois. Moi je suis venu tellement près de gagner la coupe il y a deux ans quand nous avons perdu lors du septième match face aux Hurricanes, raconte le volubile Georges Laraque. Tu ne sais jamais quand tu vas avoir une deuxième chance. Prends Gary Roberts, il a gagné la Coupe en 1989 et ça fait 19 ans qu'il espère une deuxième occasion. Cette chance ne repassera peut-être jamais pour plusieurs d'entre nous et il ne faut pas l'échapper. »
Le noyau sera de retour
Neuf joueurs de la formation actuelle des Penguins risquent de ne pas être de retour l'an prochain puisqu'ils deviendront libres comme l'air dès le premier juillet s'ils n'en viennent pas à une entente avec l'équipe d'ici là. À l'attaque, voici ceux qui pourraient ne pas revenir : Marian Hossa, Ryan Malone, Pascal Dupuis, Jarko Ruutu, Gary Roberts, Georges Laraque et Adam Hall alors que seul Brooks Orpik pourrait quitter chez les défenseurs et Ty Conklin devant le filet.
Pour le reste, seul Marc-André Fleury doit renégocier une nouvelle entente cet été ce qui veut dire que le noyau des Penguins demeurera inchangé au moins pour la saison prochaine. Le millage parcouru ce printemps permet toutefois d'amener de l'eau au moulin en attendant l'inauguration du nouveau domicile des Penguins qui devront encore disputer deux autres saisons complètes dans le vieil igloo.