Le DG de Hockey Québec calme le jeu
Hockey mardi, 29 juin 2010. 21:46 vendredi, 13 déc. 2024. 17:33
Selon plusieurs observateurs, la dernière séance de sélection de la LNH a une fois de plus démontré que la santé du hockey québécois est précaire. Sylvain Lalonde, le directeur général de Hockey Québec, n'est pourtant pas de cet avis.
"On a atteint plus de 100 000 joueurs de hockey. Nous étions à 85 000 il y a sept ans, calcule M. Lalonde. C'est juste pour vous montrer qu'il y a une progression et beaucoup d'enthousiasme par rapport au développement du hockey au Québec."
Peut-être, mais pour la première fois de son histoire, Hockey Québec a dû attendre la troisième ronde avant de voir l'un de ses joueurs être appelé par une formation du circuit Bettman. Malgré tout, le président assure que les 13 sélections québécoises s'inscrivent dans la moyenne habituelle.
"Au fil des 30 dernières années, les statistiques démontrent que, bon an mal an, c'est le même nombre de joueurs qui sont sélectionnés dans la LNH", argue le DG de Hockey Québec.
Sylvain Lalonde reconnaît toutefois qu'une meilleure connaissance de ce que les recruteurs recherchent serait un atout pour les artisans du hockey mineur. D'ailleurs, depuis l'an passé, Hockey Québec demande à ses entraîneurs de développer les jeunes autour de quatre orientations bien précises.
"La condition physique, bien évidemment, le jeu à un contre un, tout ce qui touche l'aspect technique ainsi que l'aspect psychologique, c'est-à-dire de devenir de bons compétiteurs", énumère-t-il.
Dans le même ordre d'idées, plusieurs avancent qu'il faudrait peut-être tenir des états généraux sur la situation du hockey dans la Belle Province. L'idée plaît à M. Lalonde, mais à certaines conditions.
"On n'est pas fermés à l'idée de tenir un sommet. Dans la mesure, cependant, où l'on ne fera pas le procès de Hockey Québec. Nous devons être capables de regarder l'ensemble du hockey qui se joue. Que ce soit le hockey mineur ou la LHJMQ. Tout ça doit être mis sur la table."
Selon M. Lalonde, la planche de salut des hockeyeurs québécois réside peut-être dans le fait que la KHL attire de plus en plus de joueurs russes et européens, ce qui permet d'ouvrir plus de portes aux joueurs d'ici.
*D'après un reportage de Jonathan Bernier.
"On a atteint plus de 100 000 joueurs de hockey. Nous étions à 85 000 il y a sept ans, calcule M. Lalonde. C'est juste pour vous montrer qu'il y a une progression et beaucoup d'enthousiasme par rapport au développement du hockey au Québec."
Peut-être, mais pour la première fois de son histoire, Hockey Québec a dû attendre la troisième ronde avant de voir l'un de ses joueurs être appelé par une formation du circuit Bettman. Malgré tout, le président assure que les 13 sélections québécoises s'inscrivent dans la moyenne habituelle.
"Au fil des 30 dernières années, les statistiques démontrent que, bon an mal an, c'est le même nombre de joueurs qui sont sélectionnés dans la LNH", argue le DG de Hockey Québec.
Sylvain Lalonde reconnaît toutefois qu'une meilleure connaissance de ce que les recruteurs recherchent serait un atout pour les artisans du hockey mineur. D'ailleurs, depuis l'an passé, Hockey Québec demande à ses entraîneurs de développer les jeunes autour de quatre orientations bien précises.
"La condition physique, bien évidemment, le jeu à un contre un, tout ce qui touche l'aspect technique ainsi que l'aspect psychologique, c'est-à-dire de devenir de bons compétiteurs", énumère-t-il.
Dans le même ordre d'idées, plusieurs avancent qu'il faudrait peut-être tenir des états généraux sur la situation du hockey dans la Belle Province. L'idée plaît à M. Lalonde, mais à certaines conditions.
"On n'est pas fermés à l'idée de tenir un sommet. Dans la mesure, cependant, où l'on ne fera pas le procès de Hockey Québec. Nous devons être capables de regarder l'ensemble du hockey qui se joue. Que ce soit le hockey mineur ou la LHJMQ. Tout ça doit être mis sur la table."
Selon M. Lalonde, la planche de salut des hockeyeurs québécois réside peut-être dans le fait que la KHL attire de plus en plus de joueurs russes et européens, ce qui permet d'ouvrir plus de portes aux joueurs d'ici.
*D'après un reportage de Jonathan Bernier.