Le francophile Gudbranson rêve au CH
Hockey jeudi, 24 juin 2010. 22:20 samedi, 14 déc. 2024. 11:36
LOS ANGELES - Il y a au moins un espoir s'exprimant parfaitement dans la langue de Molière qui va être réclamé au premier tour de la séance de repêchage de la LNH, vendredi.
Son nom n'a pourtant rien de francophone. Gudbranson, Erik de son prénom, est un défenseur format géant natif d'Orléans, en Ontario, qui a tenu à poursuivre son éducation en français pendant son passage dans la Ligue junior de l'Ontario.
Avant d'amorcer son stage chez les juniors, Gudbranson avait même laissé savoir à quelques équipes qu'il ne se présenterait pas chez elles parce qu'elles étaient situées dans des villes ne pouvant lui offrir de l'éducation en français!
Ses racines francophones, Gudbranson les tient du côté maternel, comme Jonathan Toews des Blackhawks de Chicago. Sa mère Donna Leith est Irlandaise d'origine.
"Ma grand-mère se prénomme Réjeanne et elle vient du coin de Sorel, au Québec, explique-t-il. La famille de ma mère se trouve à Sorel et à Trois-Rivières. Le bilinguisme est très important chez nous. Je tenais à obtenir mon certificat en bilinguisme."
Comme Dryden et Juneau
Gudbranson est un étudiant modèle et il veut poursuivre ses études, avant d'entreprendre sa carrière dans la LNH.
"C'est important pour mes parents, mais pour moi également. Je veux obtenir un diplôme universitaire, même si c'était à l'âge de 34 ans. Je vois le cheminement que des joueurs comme Ken Dryden et Joé Juneau ont parcouru. Ce sont des hommes très instruits, comme je souhaite l'être."
Inutile de préciser qu'il rêverait d'être choisi par son équipe préférée, le Canadien, mais il sait que ça ne risque pas d'arriver, à moins que le CH n'améliore sa position au premier tour afin de mettre la main dessus.
Le défenseur des Frontenacs de Kingston figure en quatrième position du dernier classement du bureau central de recrutement de la LNH. Il devrait faire partie du groupe des 10 premiers.
Cérébral dans la vie de tous les jours, Gudbranson se décrit comme un défenseur qui affectionne le jeu très rude.
"Je peux bien faire circuler la rondelle et j'ai un bon coup de patins pour un gars de ma taille. J'aime jouer dur et je n'hésite pas à laisser tomber les gants. J'aime me battre."
On le compare à des défenseurs comme Chris Pronger et Dion Phaneuf, mais il préfère les comparaisons avec Shea Weber, des Predators de Nashville, parce qu'il lance de la droite comme lui.
Affecté par les blessures, Gudbranson n'a disputé que 41 matchs cette saison au cours desquelles il a amassé 23 points (2-21) et totalisé 68 minutes de pénalités.
Son nom n'a pourtant rien de francophone. Gudbranson, Erik de son prénom, est un défenseur format géant natif d'Orléans, en Ontario, qui a tenu à poursuivre son éducation en français pendant son passage dans la Ligue junior de l'Ontario.
Avant d'amorcer son stage chez les juniors, Gudbranson avait même laissé savoir à quelques équipes qu'il ne se présenterait pas chez elles parce qu'elles étaient situées dans des villes ne pouvant lui offrir de l'éducation en français!
Ses racines francophones, Gudbranson les tient du côté maternel, comme Jonathan Toews des Blackhawks de Chicago. Sa mère Donna Leith est Irlandaise d'origine.
"Ma grand-mère se prénomme Réjeanne et elle vient du coin de Sorel, au Québec, explique-t-il. La famille de ma mère se trouve à Sorel et à Trois-Rivières. Le bilinguisme est très important chez nous. Je tenais à obtenir mon certificat en bilinguisme."
Comme Dryden et Juneau
Gudbranson est un étudiant modèle et il veut poursuivre ses études, avant d'entreprendre sa carrière dans la LNH.
"C'est important pour mes parents, mais pour moi également. Je veux obtenir un diplôme universitaire, même si c'était à l'âge de 34 ans. Je vois le cheminement que des joueurs comme Ken Dryden et Joé Juneau ont parcouru. Ce sont des hommes très instruits, comme je souhaite l'être."
Inutile de préciser qu'il rêverait d'être choisi par son équipe préférée, le Canadien, mais il sait que ça ne risque pas d'arriver, à moins que le CH n'améliore sa position au premier tour afin de mettre la main dessus.
Le défenseur des Frontenacs de Kingston figure en quatrième position du dernier classement du bureau central de recrutement de la LNH. Il devrait faire partie du groupe des 10 premiers.
Cérébral dans la vie de tous les jours, Gudbranson se décrit comme un défenseur qui affectionne le jeu très rude.
"Je peux bien faire circuler la rondelle et j'ai un bon coup de patins pour un gars de ma taille. J'aime jouer dur et je n'hésite pas à laisser tomber les gants. J'aime me battre."
On le compare à des défenseurs comme Chris Pronger et Dion Phaneuf, mais il préfère les comparaisons avec Shea Weber, des Predators de Nashville, parce qu'il lance de la droite comme lui.
Affecté par les blessures, Gudbranson n'a disputé que 41 matchs cette saison au cours desquelles il a amassé 23 points (2-21) et totalisé 68 minutes de pénalités.