Par Réal-Jean Couture, Président LHSBSL/G - Graduellement, le hockey quitte les bureaux, les sous-gradins, les corridors et se retrouve sur la glace avec ceux qui doivent y être, de manière générale.

Ça fait du bien, car cela se répercute chez les commentaires des amateurs de HOCKEY sur les divers forums. Les annonces touchant les signatures se succèdent, des nouveaux joueurs arrivent des catégories supérieures après avoir été retranchés ou s'être volontairement retranchés, les physionomies des clubs changent, au fil des semaines au fil des jours. Et dans l'environnement des chambres de joueurs, l'odeur du hockey s'installe en maître.

Mais attention. Les clubs d'aujourd'hui ne seront pas les équipes des séries éliminatoires du printemps prochain. Loin de là. Parce que la recherche de l'excellence se poursuivra jusqu'au 10 février 2005, ou toute autre date, selon les règles internes des ligues quant aux droits de participer aux séries. De sorte que les directeurs généraux, habituellement, se gardent de 20 à 25 contrats qu'ils pourront utiliser, au gré de la saison, selon les joueurs disponibles, ou selon leurs nouveaux moyens en raison de blessures et/ou de départs et/ou de suspensions majeures.

Il faut aussi se rappeler que le 10 février, à la confection des listes finales de protection, les équipes ne peuvent garder que 25 joueurs sous contrats réguliers. À partir de là, ils ne peuvent se permettre de se tromper car elles feront les séries avec ces joueurs. Aucun autre, sauf les affiliés. Et quand on sait que les adversaires scrutent les 'disponibles' aussi, le travail des directeurs généraux n'est jamais terminé.

Pendant ce temps, certains en sont aux décomptes, non pas de savoir combien de buts une équipe marquera, combien de points l'équipe gagnera au classement, mais bien combien de bagarreurs seront en uniforme demain soir, combien de combats seront livrés, combien 'son' équipe en gagnera. Never mine the score. C'est le show qui compte d'abord. Bien oui!

Mais ces criards et braillards et assoiffés de sang ne chanteront pas la même chanson en février prochain quand les autres équipes de leur ligue seront sur la glace en pleines séries éliminatoires et que 'leur' équipe de bûcherons seront à essuyer leurs haches (hockey) et autres armes, à guérir leurs jointures et à mesurer le tour de leurs biceps.

Ils ne chanteront pas la même chanson quand, la saison suivante, les proprios de 'leur' équipe devront leur annoncer que les pertes ont été telles que soit on diminue le calibre, soit on ferme les portes. Comme on l'a vu chez certaines équipes dans les dernières semaines, pas vrai?

Sauf que, malheureusement, s'en trouvera encore qui diront que ça ne les regarde pas. Normal, ils ne prennent AUCUN RISQUE ni au niveau financier dans l'équipe, ni autrement. Leur seul risque est de chiauler, chiauler et chiauler encore, en blâmant tout le monde. Mais cette gang là, on commence à la connaître, dans une ligue ou l'autre, que ce soit dans la LNH, la LNAH, ou encore la LHSBSL/G. Ce seul risque qu'ils prennent est infaillible à leurs yeux, mais tanne les autres. D'où leur isolement de plus en plus fort. Maudite bonne affaire...

Parce qu'il faut d'abord se rappeler que les dirigeants des circuits nommés ci-haut sont d'abord là pour faire du hockey, avoir du plaisir à faire du hockey, et non être continuellement emprisonnés dans les dédales des finances. Un jour, faut bien avoir la paix dans ce domaine, non ? Car, comment peut-on blâmer les hommes de hockey d'une équipe de ne pas avoir les succès souhaités alors qu'on les oblige à avoir continuellement le nez collé dans les livres de banque ? Ce n'est pas une vie de plaisir, ça, surtout si le succès sur glace se s'accompagne pas du succès dans les livres bancaires. C'en est même pire que l'inverse. Car les succès bancaires d'une année peuvent aider au succès sur la glace dans l'avenir. Mais l'inverse n'est pas vrai. Les exemples le démontrant sont légion.
De sorte que, depuis 15 jours environ, les équipes se succèdent sur les glaces du Québec, dans les villes où sévissent des équipes dites 'majeures' et ce n'est pas fini. C'est une étape importante vers la prochaine saison, pour tout le monde. Les équipes ne seront plus que virtuelles. On les verra, en chair et en os. On les enverra à la guerre, pour nous montrer ce qu'elles peuvent faire, nous afficher leurs forces et faiblesses.
Et à la lueur de ces constats, plus ce qu'ils savent déjà, les directeurs généraux apporteront des correctifs, recruteront des nouveaux joueurs, examineront les 'agents libres' et c'est ainsi que, de fil en aiguille, de rencontre en rencontre, de semaine en semaine, l'équipe change de visage, des joueurs changent d'adresse et les parties se suivent, sans se ressembler...Pour le bonheur des amateurs et la quiétude des propriétaires/investisseurs.

C'est beau, le hockey. Non?

Quelques infos de la LHSBSL/G vers la saison 2004-2005...

Le dossier des Nomades du Témiscouata continue de faire couler beaucoup d'encre et de salive. Pourtant, il est d'une clarté aussi limpide que l'eau de source la plus naturelle.

Les dirigeants de cette formation n'ont JAMAIS demandé la dissolution de la formation, de sorte qu'elle est toujours existante. Sauf que les membres de la direction de la franchise ont vu tous leurs droits et privilèges être 'suspendus' jusqu'à nouvel ordre, du moins, d'ici à ce que cette formation soit en règle avec la Ligue d'une part et qu'il soit décidé de son avenir. De telle sorte que la franchise, comme la liste de protection demeurent toujours existantes.

Dans ce dernier cas toutefois, les dirigeants de l'équipe n'y ont plus aucune prise, car la liste de protection est 'propriété de la Ligue' et ainsi, nulle libération et/ou transaction ne pourra se faire sans passer par la Ligue et son président.

Ce dossier est actuellement sous mandat très clair au gouverneur de l'équipe, Monsieur Jean-Marie Castonguay, soit d'examiner toutes les avenues possibles permettant la relance de la formation.

Cette relance peut se faire soit dans une localité du Témiscouata, soit dans plusieurs localités du Témiscouata, soit partout ailleurs où il serait possible de faire en sorte que cette franchise opère dans le succès sur glace et dans les livres de banque. Ce qui n'exclut pas Rivière-du-Loup, quoi qu'on en dise.

Toutefois, pour que Rivière-du-Loup soit sérieusement considérée, des garanties supplémentaires à toute autre ville seraient exigées, compte tenu des événements d'avril et mai 2001. Car, faut-il le rappeler, la franchise des Nomades du Témiscouata était alors dans cette ville et en a été 'chassée'. Mais qu'il soit clair que nous ne sommes pas 'fermés' à un retour à Rivière-du-Loup.

Mais, car il y a un mais : nous avons de grandes préférences pour une relance au Témiscouata qui a eu la générosité d'accueillir cette formation qui se retrouvait 'sans abri' le 30 avril 2001. Des gens y ont cru, y ont mis les efforts physiques et financiers et ça, on ne peut le nier. Ça se respecte.

Nous nous sommes fixés un échéancier dans ce dossier. D'ici là, tout est 'gelé' au niveau de cette franchise, y compris la liste des joueurs. Après tout, impensable de songer à une relance si l'équipe est en fait une coquille vide, pas vrai ? Mais nous n'éterniserons pas cette affaire.

Voici le programme des rencontres préparatoires de la fin de semaine prochaine :

- 20 h 00 Cap Chat à Chandler le samedi 10 septembre
- 20 h 00 Matane à Mont-Joli le samedi 10 septembre - au Colisée de Rimouski
- 14 h 00 Matane à Cap Chat le dimanche 11 septembre
- 14 h 00 Chandler à Paspébiac le dimanche 11 septembre
- 14 h 00 La Vallée à Mont-Joli le dimanche 11 septembre

J'écrivais la semaine dernière: "La direction du circuit demeure sans suite de la part de la direction de la Ligue des Côtiers quant à ma disponibilité à rencontrer les équipes du circuit gaspésien pour une affiliation sous la coupole des règles de régie de Hockey Québec. Dommage. Faudra-t-il que nous convoquions nous-même cette réunion pour être entendus?" J'ajoute que la Ligue des Côtiers est en réunion ce lundi soir. Peut-être qu'on ouvrira une porte à nous entendre dans un proche avenir, qui sait?