Le Jack Adams : Julien doit être considéré
Hockey mercredi, 17 mars 2004. 22:15 samedi, 14 déc. 2024. 04:01
Avant que la saison débute, rares sont ceux qui voyaient le Tricolore terminer plus haut qu'au dixième rang dans l'Est. Plusieurs s'interrogeaient même à savoir si Claude Julien allait demeurer en poste jusqu'à Noël. Après tout, Julien n'était pas l'homme de Bob Gainey. 74 parties plus tard, le Canadien se veut l'équipe de l'heure dans la Ligue nationale et sans doute que l'entraîneur-chef y est pour quelque chose.
Depuis le début de l'année, José Théodore, Michael Ryder, Sheldon Souray, Mike Ribeiro et Saku Koivu ont été encensés à tour de rôle et avec raison. Le directeur-général a aussi reçu sa part d'éloges. Faut dire que Gainey a posé de très bons gestes en mettant la main sur Steve Bégin, Darren Langdon et Alex Kovalev.
Mais Claude Julien dans tout ça? Qui parle de lui? Avec huit matchs seulement à écouler au calendrier, le Tricolore terminera l'année avec une récolte de 95 points en jouant pour ,500. C'est dix-sept points de mieux que l'an passé. De la façon dont cette équipe a progressé, il faut certainement considérer le pilote montréalais pour l'obtention du trophée Jack Adams remis à l'entraîneur de l'année dans la LNH.
Pour bien vendre son fameux système, Julien n'a jamais dérogé de sa ligne de conduite et depuis le début de l'année, il a souvent pris des décisions qui demandaient un certain cran et qui ont parfois fait jaser. Il a d'abord mis les pendules à l'heure au camp d'entraînement en retranchant deux vétérans incapables de suivre la parade; Karl Dykhuis et Patrick Traverse.
Puis, une fois la saison commencée, quelques vétérans ont été invités à manger du pop-corn sur la passerelle de presse à quelques reprises. Les jeunes aussi sont passé dans le tordeur. Mike Ribeiro, qui avait de la difficulté à comprendre qu'il devait réduire la longueur de ses présences sur la glace, a aussi été contraint de rater une partie. Michael Ryder a aussi été rayé de l'alignement. Julien a aussi surpris avec l'utilisation de ses gardiens à quelques occasions.
Bref, l'entraîneur a parié. Il a gagné. Et dans le vestiaire, les joueurs savent à quoi s'en tenir.
Ceci dit, même si le pilote du Canadien a habilement mené ses troupes, il est loin d'être le seul candidat à retenir l'attention.
Dans l'Est, John Tortorella (dont le poste était en danger en décembre) doit certes partir favori. Mais les plus sérieux prétendants aux Jack Adams se retrouvent probablement du côté de l'Association ouest. A Calgary, malgré des moyens réduits, Darryl Sutter fait actuellement des miracles avec les Flames. Et à San Jose, les Sharks de Ron Wilson flirtent avec les meilleurs même s'il y a moins de talent qu'à Denver, Detroit ou Vancouver.
Depuis le début de l'année, José Théodore, Michael Ryder, Sheldon Souray, Mike Ribeiro et Saku Koivu ont été encensés à tour de rôle et avec raison. Le directeur-général a aussi reçu sa part d'éloges. Faut dire que Gainey a posé de très bons gestes en mettant la main sur Steve Bégin, Darren Langdon et Alex Kovalev.
Mais Claude Julien dans tout ça? Qui parle de lui? Avec huit matchs seulement à écouler au calendrier, le Tricolore terminera l'année avec une récolte de 95 points en jouant pour ,500. C'est dix-sept points de mieux que l'an passé. De la façon dont cette équipe a progressé, il faut certainement considérer le pilote montréalais pour l'obtention du trophée Jack Adams remis à l'entraîneur de l'année dans la LNH.
Pour bien vendre son fameux système, Julien n'a jamais dérogé de sa ligne de conduite et depuis le début de l'année, il a souvent pris des décisions qui demandaient un certain cran et qui ont parfois fait jaser. Il a d'abord mis les pendules à l'heure au camp d'entraînement en retranchant deux vétérans incapables de suivre la parade; Karl Dykhuis et Patrick Traverse.
Puis, une fois la saison commencée, quelques vétérans ont été invités à manger du pop-corn sur la passerelle de presse à quelques reprises. Les jeunes aussi sont passé dans le tordeur. Mike Ribeiro, qui avait de la difficulté à comprendre qu'il devait réduire la longueur de ses présences sur la glace, a aussi été contraint de rater une partie. Michael Ryder a aussi été rayé de l'alignement. Julien a aussi surpris avec l'utilisation de ses gardiens à quelques occasions.
Bref, l'entraîneur a parié. Il a gagné. Et dans le vestiaire, les joueurs savent à quoi s'en tenir.
Ceci dit, même si le pilote du Canadien a habilement mené ses troupes, il est loin d'être le seul candidat à retenir l'attention.
Dans l'Est, John Tortorella (dont le poste était en danger en décembre) doit certes partir favori. Mais les plus sérieux prétendants aux Jack Adams se retrouvent probablement du côté de l'Association ouest. A Calgary, malgré des moyens réduits, Darryl Sutter fait actuellement des miracles avec les Flames. Et à San Jose, les Sharks de Ron Wilson flirtent avec les meilleurs même s'il y a moins de talent qu'à Denver, Detroit ou Vancouver.