Le médiateur a joué un rôle majeur
Hockey dimanche, 6 janv. 2013. 18:40 vendredi, 13 déc. 2024. 04:42
NEW YORK, États-Unis - Le joueur qui va remporter le trophée Hart en tant que joueur par excellence de la LNH à la fin de la saison écourtée devra au moins partager son titre avec le médiateur fédéral Scot Beckenbaugh, qui n'aura pas chaussé ses patins mais qui est peut-être la raison principale pour laquelle il y aura une saison.
Beckenbaugh a orchestré les dernières 48 heures des négociations qui se sont finalement conclues avec une entente de principe entre la LNH et l'Association des joueurs tôt dimanche matin. Cette entente a mis fin à un lock-out de près de quatre mois et a sauvé la saison.
« Je serais insouciant si je ne remerciais pas Scot Beckenbaugh pour son aide dans le processus de médiation », a déclaré le commissaire de la LNH Gary Bettman lors d'une courte conférence de presse dimanche matin.
Le médiateur a fait l'aller-retour pendant plus de 13 heures vendredi entre les bureaux de la LNH et l'hôtel où étaient installés les représentants de l'AJLNH. Il a ainsi calmé les esprits, rétabli un lien de confiance et ramené les deux parties à la table de négociations pour un marathon de 16 heures qui s'est terminé avec l'entente.
« Scot a été brillant pour plusieurs raisons, a expliqué le défenseur des Jets de Winnipeg Ron Hainsey, un des membres clés au sein du comité de négociations de l'AJLNH. Quand nous ne savions plus dans quelle direction aller, nous pouvions le consulter, lui parler et développer des idées en consultant une tierce personne qui aide vraiment la progression des négociations. »
Beckenbaugh n'avait pas été en mesure d'aider les deux parties à en arriver à une entente en novembre lors de deux jours de consultations au New Jersey, croyant que l'écart était trop grand.
Il est revenu à la charge cette semaine, lui qui avait aussi travaillé avec la LNH et l'AJLNH lors du lock-out en 2004-2005. Cette saison-là avait cependant été annulée.
Personne ne voulait voir l'histoire se répéter, particulièrement Bettman et le directeur exécutif de l'AJLNH Donald Fehr, qui représentaient tout ce qui ne fonctionnait pas dans le hockey aux yeux des partisans.
« J'espère que tout sera de retour à la normale aussi tôt que possible, a dit Fehr. J'espère que d'ici quelques jours les partisans pourront regarder des joueurs patiner et non nous deux. »
Samedi matin, Beckenbaugh a débuté sa journée en rencontrant les représentants de l'AJLNH avant de se rendre dans les bureaux de la LNH. Mais quand il s'est dirigé à nouveau vers l'hôtel du syndicat, il l'a fait en compagnie de Bettman et de sa délégation.
Les négociations en face-à-face ont débuté vers 13 h, et si on exclut les pauses et les caucus à l'interne, elles n'ont pas pris fin avant 5 h dimanche matin.
« Ce fut une bataille, a dit Hainsey. Gary avait dit le mois dernier que ce serait des négociations difficiles. Ce fut vrai. »
Beckenbaugh a orchestré les dernières 48 heures des négociations qui se sont finalement conclues avec une entente de principe entre la LNH et l'Association des joueurs tôt dimanche matin. Cette entente a mis fin à un lock-out de près de quatre mois et a sauvé la saison.
« Je serais insouciant si je ne remerciais pas Scot Beckenbaugh pour son aide dans le processus de médiation », a déclaré le commissaire de la LNH Gary Bettman lors d'une courte conférence de presse dimanche matin.
Le médiateur a fait l'aller-retour pendant plus de 13 heures vendredi entre les bureaux de la LNH et l'hôtel où étaient installés les représentants de l'AJLNH. Il a ainsi calmé les esprits, rétabli un lien de confiance et ramené les deux parties à la table de négociations pour un marathon de 16 heures qui s'est terminé avec l'entente.
« Scot a été brillant pour plusieurs raisons, a expliqué le défenseur des Jets de Winnipeg Ron Hainsey, un des membres clés au sein du comité de négociations de l'AJLNH. Quand nous ne savions plus dans quelle direction aller, nous pouvions le consulter, lui parler et développer des idées en consultant une tierce personne qui aide vraiment la progression des négociations. »
Beckenbaugh n'avait pas été en mesure d'aider les deux parties à en arriver à une entente en novembre lors de deux jours de consultations au New Jersey, croyant que l'écart était trop grand.
Il est revenu à la charge cette semaine, lui qui avait aussi travaillé avec la LNH et l'AJLNH lors du lock-out en 2004-2005. Cette saison-là avait cependant été annulée.
Personne ne voulait voir l'histoire se répéter, particulièrement Bettman et le directeur exécutif de l'AJLNH Donald Fehr, qui représentaient tout ce qui ne fonctionnait pas dans le hockey aux yeux des partisans.
« J'espère que tout sera de retour à la normale aussi tôt que possible, a dit Fehr. J'espère que d'ici quelques jours les partisans pourront regarder des joueurs patiner et non nous deux. »
Samedi matin, Beckenbaugh a débuté sa journée en rencontrant les représentants de l'AJLNH avant de se rendre dans les bureaux de la LNH. Mais quand il s'est dirigé à nouveau vers l'hôtel du syndicat, il l'a fait en compagnie de Bettman et de sa délégation.
Les négociations en face-à-face ont débuté vers 13 h, et si on exclut les pauses et les caucus à l'interne, elles n'ont pas pris fin avant 5 h dimanche matin.
« Ce fut une bataille, a dit Hainsey. Gary avait dit le mois dernier que ce serait des négociations difficiles. Ce fut vrai. »