Le Miracle élu moment par excellence
Hockey samedi, 17 mai 2008. 22:10 samedi, 14 déc. 2024. 17:46
QUÉBEC - Aux yeux de la IIHF, le plus grand moment de l'histoire du sport national du Canada appartient... aux Américains.
Lors d'une soirée-gala de la Fédération internationale de hockey sur glace, samedi soir dans la Vieille Capitale, l'inattendu triomphe des États-Unis face à la puissante formation de l'Union soviétique lors des Jeux olympiques de 1980 à Lake Placid, a été identifié comme étant le plus grand moment des 100 ans d'existence de l'organisme.
Le but victorieux de Paul Henderson lors du huitième match de la Série du Siècle entre les vedettes de la LNH et l'Union soviétique, en 1972, s'est classé au deuxième rang, devant la victoire de 7-3 de l'URSS lors du premier match de cette même série, au Forum de Montréal.
Le premier ministre Stephen Harper a assisté au gala et a d'ailleurs fait allusion à cette fameuse confrontation lors de son allocution.
Pendant deux ans, un petit groupe d'historiens du hockey de la IIHF a analysé les faits marquants survenus sur la scène internationale du hockey, afin d'établir une liste des 100 plus grands moments, en vue du centenaire de l'organisme. La Fédération a choisi la tenue du Championnat du monde pour dévoiler les dix événements les plus notoires.
La Fédération a aussi nommé son équipe du centenaire, qui n'inclut qu'un seul Canadien, soit Wayne Gretzky.
L'ancienne grande vedette des Oilers d'Edmonton a été un choix unanime du panel de 56 journalistes issus de 16 pays différents.
L'équipe du centenaire de la IIHF réunit quatre Soviétiques, soit les attaquants Valeri Kharlamov et Sergei Makarov, le défenseur Vyacheslav Fetisov et le gardien Vladislav Tretiak. Le défenseur suédois Borje Salming complète la formation de rêve.
Jean Béliveau, l'ancien grand capitaine du Canadien de Montréal, a rendu hommage à Gretzky, qui n'était pas sur place. C'est Kevin Lowe, le directeur général des Oilers, qui a accepté l'honneur à sa place.
Gretzky a participé à sa première compétition internationale en 1978, lors du Championnat du monde junior. Il a ensuite représenté son pays lors de plusieurs présentations de la Coupe Canada, au Championnat du monde de 1982, à la Coupe du monde de 1996 et aux Jeux olympiques de 1998.
Gretzky a amassé 38 votes, 35 de plus que tout autre joueur de centre.
Aucun autre Canadien n'est venu près de se tailler un poste au sein de l'équipe de la IIHF. Mario Lemieux a récolté 13 votes de moins que Makarov, et Paul Coffey a également recueilli 13 votes de moins que Borje Salming.
Miraculeux
L'équipe des États-Unis, composée de joueurs universitaires, avait vaincu l'URSS en demi-finale des Jeux olympiques de 1980, une victoire éventuellement baptisée "Le Miracle à Lake Placid". Les Américains avaient ensuite battu la Finlande pour gagner la médaille d'or.
"Si nous les avions affrontés 100 fois, nous aurions probablement subi 99 défaites, a déclaré Mark Johnson, un joueur de centre de 21 ans, à l'époque. Personne n'avait pensé, imaginé ou rêvé ce qui s'est produit à Lake Placid."
Ce fameux match a fait l'objet de deux films et de nombreux livres.
"Voilà ce dont sont faits les grands moments du sport", a noté M. Jacques Rogge, président du Comité international olympique.
Le triomphe de l'URSS au Championnat du monde de 1954 s'est classé quatrième, devant la conquête de la médaille d'or par la Tchécoslovaquie, à domicile, lors du Championnat du monde de 1972.
Lors d'une soirée-gala de la Fédération internationale de hockey sur glace, samedi soir dans la Vieille Capitale, l'inattendu triomphe des États-Unis face à la puissante formation de l'Union soviétique lors des Jeux olympiques de 1980 à Lake Placid, a été identifié comme étant le plus grand moment des 100 ans d'existence de l'organisme.
Le but victorieux de Paul Henderson lors du huitième match de la Série du Siècle entre les vedettes de la LNH et l'Union soviétique, en 1972, s'est classé au deuxième rang, devant la victoire de 7-3 de l'URSS lors du premier match de cette même série, au Forum de Montréal.
Le premier ministre Stephen Harper a assisté au gala et a d'ailleurs fait allusion à cette fameuse confrontation lors de son allocution.
Pendant deux ans, un petit groupe d'historiens du hockey de la IIHF a analysé les faits marquants survenus sur la scène internationale du hockey, afin d'établir une liste des 100 plus grands moments, en vue du centenaire de l'organisme. La Fédération a choisi la tenue du Championnat du monde pour dévoiler les dix événements les plus notoires.
La Fédération a aussi nommé son équipe du centenaire, qui n'inclut qu'un seul Canadien, soit Wayne Gretzky.
L'ancienne grande vedette des Oilers d'Edmonton a été un choix unanime du panel de 56 journalistes issus de 16 pays différents.
L'équipe du centenaire de la IIHF réunit quatre Soviétiques, soit les attaquants Valeri Kharlamov et Sergei Makarov, le défenseur Vyacheslav Fetisov et le gardien Vladislav Tretiak. Le défenseur suédois Borje Salming complète la formation de rêve.
Jean Béliveau, l'ancien grand capitaine du Canadien de Montréal, a rendu hommage à Gretzky, qui n'était pas sur place. C'est Kevin Lowe, le directeur général des Oilers, qui a accepté l'honneur à sa place.
Gretzky a participé à sa première compétition internationale en 1978, lors du Championnat du monde junior. Il a ensuite représenté son pays lors de plusieurs présentations de la Coupe Canada, au Championnat du monde de 1982, à la Coupe du monde de 1996 et aux Jeux olympiques de 1998.
Gretzky a amassé 38 votes, 35 de plus que tout autre joueur de centre.
Aucun autre Canadien n'est venu près de se tailler un poste au sein de l'équipe de la IIHF. Mario Lemieux a récolté 13 votes de moins que Makarov, et Paul Coffey a également recueilli 13 votes de moins que Borje Salming.
Miraculeux
L'équipe des États-Unis, composée de joueurs universitaires, avait vaincu l'URSS en demi-finale des Jeux olympiques de 1980, une victoire éventuellement baptisée "Le Miracle à Lake Placid". Les Américains avaient ensuite battu la Finlande pour gagner la médaille d'or.
"Si nous les avions affrontés 100 fois, nous aurions probablement subi 99 défaites, a déclaré Mark Johnson, un joueur de centre de 21 ans, à l'époque. Personne n'avait pensé, imaginé ou rêvé ce qui s'est produit à Lake Placid."
Ce fameux match a fait l'objet de deux films et de nombreux livres.
"Voilà ce dont sont faits les grands moments du sport", a noté M. Jacques Rogge, président du Comité international olympique.
Le triomphe de l'URSS au Championnat du monde de 1954 s'est classé quatrième, devant la conquête de la médaille d'or par la Tchécoslovaquie, à domicile, lors du Championnat du monde de 1972.