Le retour de Sheldon
Hockey mardi, 14 mars 2006. 16:28 samedi, 14 déc. 2024. 17:51
MONTRÉAL (PC) - Sheldon Souray est redevenu, au cours des 20 derniers matchs, le défenseur qu'il était il y a deux ans. Il avait alors établi des records personnels pour le nombre de buts (15), de passes (20) et de points (35). Son rendement lui avait d'ailleurs valu une invitation au match des étoiles. Son nom a même fait partie de la liste préliminaire de l'équipe olympique canadienne.
"J'ai entrepris la saison en voulant prouver que mes succès d'il y a deux ans n'étaient pas de la chance, a-t-il expliqué. Malheureusement, les choses n'ont pas tourné comme je l'espérais. Je me suis mis énormément de pression sur les épaules, ce qui n'est pas une chose à faire à Montréal où la pression est déjà assez forte d'avance. J'ai aussi essayé de nouveaux bâtons avec lesquels je n'ai jamais été à l'aise."
A travers tout ça, Souray, âgé de 29 ans, a vécu un divorce qui l'a éloigné de sa fille Valentina.
Mais depuis la mi-janvier, le défenseur natif de l'Alberta a retrouvé son jeu. C'est encore plus vrai depuis la fin des Jeux olympiques. Lundi soir face au Lightning de Tampa Bay, le défenseur de 6'4'' et 226 livres a joué près de 30 minutes (29:23) en l'absence d'AndreJi Markov, blessé. Il s'agissait pour lui d'un sommet cette saison. Face aux Flyers de Philadelphie, le 6 mars, il a enregistré neuf tirs au but. Contre les Islanders de New York, le 28 février, il a amassé trois passes. A ses 20 derniers matchs, il a marqué quatre buts et récolté 10 aides.
"Je ne suis pas différent des autres joueurs, dit-il. Je joue mieux lorsque je joue souvent."
Un bon duo
Depuis quelques matchs, Souray est associé à Craig Rivet, l'entraîneur Bob Gainey ayant décidé de réaménager ses duos de défenseurs.
"Ce n'est pas la première fois que j'évolue avec Craig, rappelle Souray. Michel Therrien nous avait réunis durant quelques rencontres alors qu'il était entraîneur. Les choses allaient vraiment bien jusqu'à ce qu'une blessure ne vienne nous séparer."
Souray est très élogieux envers son partenaire de jeu.
"Craig est un défenseur polyvalent. C'est aussi un bon patineur qui s'est rapidement adapté à la nouvelle application des règlements. Il n'a plus à jouer aussi physiquement pour être efficace. J'apprécie également sa patience avec la rondelle. Il prend toujours la bonne décision. C'est beaucoup une question d'expérience.
"Craig n'a pas toujours eu la partie facile à Montréal. Le public a déjà été sur son dos, rappelle-t-il. Malgré tout, il est notre numéro deux à la ligne bleue. C'en dit long sur sa force de caractère."
Des rumeurs d'échange
Des rumeurs de transaction ont circulé durant les jours précédant la date limite des transferts. Le nom de Souray a été mentionné en même temps que celui de Todd Bertuzzi, des Canucks de Vancouver.
"On a écrit que j'aimerais jouer sur la côte ouest pour me rapprocher de ma fille. Rien n'est plus loin de la vérité, dit Souray. Le Canadien m'a toujours très bien traité. Ma situation ne pourrait être meilleure qu'ici à Montréal. Je ne pourrais être plus fier de porter un chandail. Le Canadien est une organisation de première classe, sans doute la meilleure de toute la ligue.
"J'ai vécu tellement de belles choses ici. Des événements très émouvants comme le retour de Saku (Koivu) après son cancer. L'autre jour, j'étais au restaurant et les gens ont commencé à scander "Go Habs Go". Il n'y a pas une ville au monde où les gens sont aussi passionnés de hockey. C'était la même chose après l'élimination des Bruins (2002). On a eu besoin d'une escorte policière pour quitter le Centre Bell tellement les gens étaient heureux.
"Mon rêve est de remporter la coupe Stanley à Montréal. C'est le seul regret que José (Théodore) a exprimé lorsqu'il est parti."
"J'ai entrepris la saison en voulant prouver que mes succès d'il y a deux ans n'étaient pas de la chance, a-t-il expliqué. Malheureusement, les choses n'ont pas tourné comme je l'espérais. Je me suis mis énormément de pression sur les épaules, ce qui n'est pas une chose à faire à Montréal où la pression est déjà assez forte d'avance. J'ai aussi essayé de nouveaux bâtons avec lesquels je n'ai jamais été à l'aise."
A travers tout ça, Souray, âgé de 29 ans, a vécu un divorce qui l'a éloigné de sa fille Valentina.
Mais depuis la mi-janvier, le défenseur natif de l'Alberta a retrouvé son jeu. C'est encore plus vrai depuis la fin des Jeux olympiques. Lundi soir face au Lightning de Tampa Bay, le défenseur de 6'4'' et 226 livres a joué près de 30 minutes (29:23) en l'absence d'AndreJi Markov, blessé. Il s'agissait pour lui d'un sommet cette saison. Face aux Flyers de Philadelphie, le 6 mars, il a enregistré neuf tirs au but. Contre les Islanders de New York, le 28 février, il a amassé trois passes. A ses 20 derniers matchs, il a marqué quatre buts et récolté 10 aides.
"Je ne suis pas différent des autres joueurs, dit-il. Je joue mieux lorsque je joue souvent."
Un bon duo
Depuis quelques matchs, Souray est associé à Craig Rivet, l'entraîneur Bob Gainey ayant décidé de réaménager ses duos de défenseurs.
"Ce n'est pas la première fois que j'évolue avec Craig, rappelle Souray. Michel Therrien nous avait réunis durant quelques rencontres alors qu'il était entraîneur. Les choses allaient vraiment bien jusqu'à ce qu'une blessure ne vienne nous séparer."
Souray est très élogieux envers son partenaire de jeu.
"Craig est un défenseur polyvalent. C'est aussi un bon patineur qui s'est rapidement adapté à la nouvelle application des règlements. Il n'a plus à jouer aussi physiquement pour être efficace. J'apprécie également sa patience avec la rondelle. Il prend toujours la bonne décision. C'est beaucoup une question d'expérience.
"Craig n'a pas toujours eu la partie facile à Montréal. Le public a déjà été sur son dos, rappelle-t-il. Malgré tout, il est notre numéro deux à la ligne bleue. C'en dit long sur sa force de caractère."
Des rumeurs d'échange
Des rumeurs de transaction ont circulé durant les jours précédant la date limite des transferts. Le nom de Souray a été mentionné en même temps que celui de Todd Bertuzzi, des Canucks de Vancouver.
"On a écrit que j'aimerais jouer sur la côte ouest pour me rapprocher de ma fille. Rien n'est plus loin de la vérité, dit Souray. Le Canadien m'a toujours très bien traité. Ma situation ne pourrait être meilleure qu'ici à Montréal. Je ne pourrais être plus fier de porter un chandail. Le Canadien est une organisation de première classe, sans doute la meilleure de toute la ligue.
"J'ai vécu tellement de belles choses ici. Des événements très émouvants comme le retour de Saku (Koivu) après son cancer. L'autre jour, j'étais au restaurant et les gens ont commencé à scander "Go Habs Go". Il n'y a pas une ville au monde où les gens sont aussi passionnés de hockey. C'était la même chose après l'élimination des Bruins (2002). On a eu besoin d'une escorte policière pour quitter le Centre Bell tellement les gens étaient heureux.
"Mon rêve est de remporter la coupe Stanley à Montréal. C'est le seul regret que José (Théodore) a exprimé lorsqu'il est parti."