Lemaire songe encore à diriger
Hockey mercredi, 10 juin 2009. 12:09 vendredi, 13 déc. 2024. 11:33
À la fin de la dernière saison, Jacques Lemaire entrevoyait plus la poursuite de sa carrière comme consultant auprès d'une équipe. Toutefois, plus les semaines passent, plus le goût de revenir derrière le banc d'une formation de la Ligue nationale lui reprend.
On dit souvent "coach un jour, coach toujours" dans le cas de Lemaire cette expression se veut encore plus véridique.
Lemaire se connaît très bien et il sait que le rôle de consultant risque de ne pas le satisfaire complètement.
«Si je vais conseiller, je ne vivrai plus l'action et j'ai peur de m'en ennuyer», avoue Lemaire. «C'est une question difficile pour moi présentement.»
Avec la démission de Brent Sutter chez les Devils, plusieurs observateurs envoient Lemaire au New Jersey, lui qui a dirigé la formation du directeur général Lou Lamoriello entre 1993 et 1998. Lemaire a gardé un bon souvenir de son passage au New Jersey surtout qu'il a gagné la coupe Stanley en 1995.
«Il faudrait regarder avec Lou Lamoriello. J'ai bien aimé travailler avec lui et s'il m'appelle je regarderai l'offre parce que j'étudie une possibilité en ce moment», indique Lemaire.
En ce qui concerne son bon ami Mario Tremblay, il a eu quelques discussions avec des équipes de la LNH et il est loin de fermer la porte à un retour à Montréal même dans un rôle d'adjoint. Bien sûr, la décision revient au nouvel entraîneur-chef Jacques Martin.
«Si Bob Gainey m'appelait, c'est certain que j'écouterais parce que nous sommes des amis de longue date. Par contre, ce n'est pas lui qui décidera, c'est Jacques Martin qui effectuera des entrevues et qui choisira les personnes avec lesquelles il désire travailler», explique Tremblay.
L'ancien adjoint de Lemaire pourrait éventuellement le rejoindre s'il effectue un retour au New Jersey ou ailleurs, mais Tremblay a aussi eu des pourparlers avec d'autres formations.
«Quelques équipes sont intéressées à mes services. Par contre, j'ai l'intention de bien prendre mon temps pour bien analyser toutes les possibilités. D'ici trois semaines à un mois, je devrais savoir où je vais me retrouver», note Tremblay.
Il est parfaitement conscient que ce n'est pas toujours évident pour un entraîneur francophone d'obtenir une chance. Chose certaine, il n'est pas question d'accepter un poste dans la Ligue américaine.
«Je vais être assistant dans la LNH ou je vais retourner à la maison», conclut Tremblay en toute honnêteté.
Une rumeur qui a fait rire Tremblay
Le 1er juin dernier, lors de la nomination de Jacques Martin a la barre du Canadien, des rumeurs farfelues ont été lancées à l'effet que Mario Tremblay serait nommé adjoint la même journée.
Certains médias sont allés encore plus loin en alléguant que Mario Tremblay avait même été vu à l'intérieur du Centre Bell...Une information complètement erronée....
«J'étais à la pêche avec des membres de ma famille et à un certain moment, le monsieur de la pourvoirie me dit que des gens ont appelé pour me parler parce qu'on disait que j'avais été nommé l'adjoint de Jacques Martin. J'ai vu aussi que certaines personnes pensaient m'avoir vu dans le Centre Bell alors que j'étais à des centaines de kilomètres de Montréal à pêcher la truite», raconte Tremblay en riant.
D'après un reportage de Stéphane Leroux
On dit souvent "coach un jour, coach toujours" dans le cas de Lemaire cette expression se veut encore plus véridique.
Lemaire se connaît très bien et il sait que le rôle de consultant risque de ne pas le satisfaire complètement.
«Si je vais conseiller, je ne vivrai plus l'action et j'ai peur de m'en ennuyer», avoue Lemaire. «C'est une question difficile pour moi présentement.»
Avec la démission de Brent Sutter chez les Devils, plusieurs observateurs envoient Lemaire au New Jersey, lui qui a dirigé la formation du directeur général Lou Lamoriello entre 1993 et 1998. Lemaire a gardé un bon souvenir de son passage au New Jersey surtout qu'il a gagné la coupe Stanley en 1995.
«Il faudrait regarder avec Lou Lamoriello. J'ai bien aimé travailler avec lui et s'il m'appelle je regarderai l'offre parce que j'étudie une possibilité en ce moment», indique Lemaire.
En ce qui concerne son bon ami Mario Tremblay, il a eu quelques discussions avec des équipes de la LNH et il est loin de fermer la porte à un retour à Montréal même dans un rôle d'adjoint. Bien sûr, la décision revient au nouvel entraîneur-chef Jacques Martin.
«Si Bob Gainey m'appelait, c'est certain que j'écouterais parce que nous sommes des amis de longue date. Par contre, ce n'est pas lui qui décidera, c'est Jacques Martin qui effectuera des entrevues et qui choisira les personnes avec lesquelles il désire travailler», explique Tremblay.
L'ancien adjoint de Lemaire pourrait éventuellement le rejoindre s'il effectue un retour au New Jersey ou ailleurs, mais Tremblay a aussi eu des pourparlers avec d'autres formations.
«Quelques équipes sont intéressées à mes services. Par contre, j'ai l'intention de bien prendre mon temps pour bien analyser toutes les possibilités. D'ici trois semaines à un mois, je devrais savoir où je vais me retrouver», note Tremblay.
Il est parfaitement conscient que ce n'est pas toujours évident pour un entraîneur francophone d'obtenir une chance. Chose certaine, il n'est pas question d'accepter un poste dans la Ligue américaine.
«Je vais être assistant dans la LNH ou je vais retourner à la maison», conclut Tremblay en toute honnêteté.
Une rumeur qui a fait rire Tremblay
Le 1er juin dernier, lors de la nomination de Jacques Martin a la barre du Canadien, des rumeurs farfelues ont été lancées à l'effet que Mario Tremblay serait nommé adjoint la même journée.
Certains médias sont allés encore plus loin en alléguant que Mario Tremblay avait même été vu à l'intérieur du Centre Bell...Une information complètement erronée....
«J'étais à la pêche avec des membres de ma famille et à un certain moment, le monsieur de la pourvoirie me dit que des gens ont appelé pour me parler parce qu'on disait que j'avais été nommé l'adjoint de Jacques Martin. J'ai vu aussi que certaines personnes pensaient m'avoir vu dans le Centre Bell alors que j'étais à des centaines de kilomètres de Montréal à pêcher la truite», raconte Tremblay en riant.
D'après un reportage de Stéphane Leroux