Les Bruins remportent la coupe Stanley
Boston Bruins mardi, 14 juin 2011. 16:34 vendredi, 13 déc. 2024. 04:40
VANCOUVER - La route a été longue, mais les Bruins de Boston ont finalement atteint leur objectif et ce sont eux qui ont soulevé à bout de bras la fameuse coupe Stanley, mercredi soir au Rogers Arena de Vancouver.
Les deux buts de Patrice Bergeron ont permis aux Bruins de remporter un premier titre en 39 ans, en battant les favoris, les Canucks de Vancouver, 4-0 lors du septième et ultime match de la finale de la Coupe Stanley.
La troupe de Claude Julien aura eu besoin de 25 matchs pour remporter les grands honneurs, après avoir vu trois de leurs séries être poussées à la limite et plusieurs matchs nécessiter la prolongation. C'est d'ailleurs la première fois de l'histoire qu'une équipe remporte la coupe avec trois victoires lors des matchs no 7. Et ils peuvent grandement dire merci à leur gardien Tim Thomas, qui a été tout simplement phénoménal.
Les Canucks ont amorcé la rencontre en force, mais comme ce fut très souvent le cas depuis le début de la série, ils se sont butés à un gardien en pleine forme, alors que Thomas a repoussé les 37 rondelles dirigées contre lui. Il n'en fallait pas plus pour que les Bruins prennent le contrôle du match.
C'est Patrice Bergeron qui a ouvert la marque à 14:37 avec son cinquième but des séries. Le Québécois a habilement redirigé la passe du revers de Brad Marchand, qui était entouré de deux joueurs des Canucks près de la bande. Le gardien Roberto Luongo n'y pouvait pas grand-chose sur le jeu.
Bergeron a porté la marque à 3-0 à 17:35 en marquant en infériorité numérique, alors que les Canucks bénéficiaient du premier jeu de puissance de la rencontre, jetant ainsi une douche d'eau froide dans le Rogers Arena. Une pénalité avait déjà été appelée sur le jeu, mais Bergeron, en tombant sur la glace avec Christian Ehrhoff sur le dos, a réussi à pousser la rondelle à la gauche de Luongo. La séquence a été révisée, mais le but a rapidement été accordé.
Marchand avait doublé l'avance des siens quelques minutes plus tôt. Après avoir contourné l'arrière du filet, il a battu de vitesse Luongo, qui a plongé à sa droite, ratant tout juste la rondelle. Marchand a complété la marque en enfilant le quatrième but des siens dans un filet désert avec un peu plus de deux minutes à jouer. Il s'agissait d'un 10e but pour la recrue, qui s'amuse aussi à jouer les petites pestes depuis le début des éliminatoires.
Les quatre buts des Bruins ont été inscrits alors que les jumeaux Henrik et Daniel Sedin se retrouvaient sur la patinoire. Ce n'est là qu'un exemple démontrant que les Canucks n'ont pas vraiment joué à la hauteur de leur talent ce printemps.
Thomas et la perfection
Luongo, qui avait été chassé du match no 6 en première période, a tout de même réalisé de beaux arrêts, s'emparant notamment d'une rondelle libre avant que David Krejci ne puisse la pousser dans un filet désert au premier vingt. Il n'a cependant réussi que 17 arrêts dans le match le plus important de sa carrière.
Et Thomas a été encore meilleur à l'autre bout de la patinoire. Son style peu orthodoxe a semblé figer les joueurs des Canucks, qui jouent nerveusement avec la rondelle devant lui et dont les passes ne sont pas aussi précises qu'à l'habitude.
Le gardien de 38 ans a été plus qu'excellent depuis le début de la finale, ayant accordé seulement huit buts aux canons des Canucks. Au cours de la première période, il a d'ailleurs éclipsé le record pour le plus grand nombre d'arrêts en séries, avec un total de 797 arrêts. Le record précédent appartenait à Kirk McLean, qui avait stoppé 761 rondelles en 1994. Il a aussi signé quatre jeux blancs, un record pour un gardien des Bruins en séries.
Depuis 1987, l'équipe qui a inscrit le premier but dans un septième match de la finale de la Coupe Stanley affiche un dossier de 7-0. Les Bruins ont quant à eux un dossier de 12-1 au cours des présentes séries lorsqu'ils marquent le premier but du match.
Les Canucks n'ont pas été en mesure de trouver un moyen de résoudre l'énigme Thomas et ainsi faire mentir ces dernières statistiques.
Avant la rencontre, Nathan Horton, le joueur des Bruins qui a été gravement blessé lors du match no 3 et qui n'est pas revenu au jeu depuis, a déversé sur la patinoire de l'eau provenant de la glace du... TD Garden, leur domicile où ils ont connu tant de succès en finale. Tous les moyens sont bons pour tenter de soutirer l'avantage de la patinoire en séries. Et ç'a fonctionné, puisque pour une quatrième année de suite, ce sont les visiteurs qui ont remporté le précieux trophée.
Le vétéran Mark Recchi, âgé de 43 ans, fera graver son nom pour une troisième fois sur la coupe, lui qui l'avait remportée en 1991 avec les Penguins de Pittsburgh et en 2006 avec les Hurricanes de la Caroline.
Pour les Canucks, qui croyaient réellement que leur 40e année d'existence serait la bonne et qui avaient remporté le trophée des Présidents remis à la meilleure équipe au terme de la saison, devront encore patienter et tout sera à recommencer la saison prochaine.
Les deux buts de Patrice Bergeron ont permis aux Bruins de remporter un premier titre en 39 ans, en battant les favoris, les Canucks de Vancouver, 4-0 lors du septième et ultime match de la finale de la Coupe Stanley.
La troupe de Claude Julien aura eu besoin de 25 matchs pour remporter les grands honneurs, après avoir vu trois de leurs séries être poussées à la limite et plusieurs matchs nécessiter la prolongation. C'est d'ailleurs la première fois de l'histoire qu'une équipe remporte la coupe avec trois victoires lors des matchs no 7. Et ils peuvent grandement dire merci à leur gardien Tim Thomas, qui a été tout simplement phénoménal.
Les Canucks ont amorcé la rencontre en force, mais comme ce fut très souvent le cas depuis le début de la série, ils se sont butés à un gardien en pleine forme, alors que Thomas a repoussé les 37 rondelles dirigées contre lui. Il n'en fallait pas plus pour que les Bruins prennent le contrôle du match.
C'est Patrice Bergeron qui a ouvert la marque à 14:37 avec son cinquième but des séries. Le Québécois a habilement redirigé la passe du revers de Brad Marchand, qui était entouré de deux joueurs des Canucks près de la bande. Le gardien Roberto Luongo n'y pouvait pas grand-chose sur le jeu.
Bergeron a porté la marque à 3-0 à 17:35 en marquant en infériorité numérique, alors que les Canucks bénéficiaient du premier jeu de puissance de la rencontre, jetant ainsi une douche d'eau froide dans le Rogers Arena. Une pénalité avait déjà été appelée sur le jeu, mais Bergeron, en tombant sur la glace avec Christian Ehrhoff sur le dos, a réussi à pousser la rondelle à la gauche de Luongo. La séquence a été révisée, mais le but a rapidement été accordé.
Marchand avait doublé l'avance des siens quelques minutes plus tôt. Après avoir contourné l'arrière du filet, il a battu de vitesse Luongo, qui a plongé à sa droite, ratant tout juste la rondelle. Marchand a complété la marque en enfilant le quatrième but des siens dans un filet désert avec un peu plus de deux minutes à jouer. Il s'agissait d'un 10e but pour la recrue, qui s'amuse aussi à jouer les petites pestes depuis le début des éliminatoires.
Les quatre buts des Bruins ont été inscrits alors que les jumeaux Henrik et Daniel Sedin se retrouvaient sur la patinoire. Ce n'est là qu'un exemple démontrant que les Canucks n'ont pas vraiment joué à la hauteur de leur talent ce printemps.
Thomas et la perfection
Luongo, qui avait été chassé du match no 6 en première période, a tout de même réalisé de beaux arrêts, s'emparant notamment d'une rondelle libre avant que David Krejci ne puisse la pousser dans un filet désert au premier vingt. Il n'a cependant réussi que 17 arrêts dans le match le plus important de sa carrière.
Et Thomas a été encore meilleur à l'autre bout de la patinoire. Son style peu orthodoxe a semblé figer les joueurs des Canucks, qui jouent nerveusement avec la rondelle devant lui et dont les passes ne sont pas aussi précises qu'à l'habitude.
Le gardien de 38 ans a été plus qu'excellent depuis le début de la finale, ayant accordé seulement huit buts aux canons des Canucks. Au cours de la première période, il a d'ailleurs éclipsé le record pour le plus grand nombre d'arrêts en séries, avec un total de 797 arrêts. Le record précédent appartenait à Kirk McLean, qui avait stoppé 761 rondelles en 1994. Il a aussi signé quatre jeux blancs, un record pour un gardien des Bruins en séries.
Depuis 1987, l'équipe qui a inscrit le premier but dans un septième match de la finale de la Coupe Stanley affiche un dossier de 7-0. Les Bruins ont quant à eux un dossier de 12-1 au cours des présentes séries lorsqu'ils marquent le premier but du match.
Les Canucks n'ont pas été en mesure de trouver un moyen de résoudre l'énigme Thomas et ainsi faire mentir ces dernières statistiques.
Avant la rencontre, Nathan Horton, le joueur des Bruins qui a été gravement blessé lors du match no 3 et qui n'est pas revenu au jeu depuis, a déversé sur la patinoire de l'eau provenant de la glace du... TD Garden, leur domicile où ils ont connu tant de succès en finale. Tous les moyens sont bons pour tenter de soutirer l'avantage de la patinoire en séries. Et ç'a fonctionné, puisque pour une quatrième année de suite, ce sont les visiteurs qui ont remporté le précieux trophée.
Le vétéran Mark Recchi, âgé de 43 ans, fera graver son nom pour une troisième fois sur la coupe, lui qui l'avait remportée en 1991 avec les Penguins de Pittsburgh et en 2006 avec les Hurricanes de la Caroline.
Pour les Canucks, qui croyaient réellement que leur 40e année d'existence serait la bonne et qui avaient remporté le trophée des Présidents remis à la meilleure équipe au terme de la saison, devront encore patienter et tout sera à recommencer la saison prochaine.