Les Canadiennes ont prouvé leur valeur
Hockey dimanche, 15 avr. 2012. 00:29 mercredi, 11 déc. 2024. 05:39
BURLINGTON, Vermont - Les hockeyeuses du pays avaient vraiment l'impression d'avoir prouvé leur vraie valeur en finale du Championnat du monde samedi soir et, comme promis, c'est une équipe fort différente que celle du début du tournoi qui l'a emporté 5-4 en prolongation.
Les Américaines avaient écrasé les Canadiennes 9-2 à leur premier duel, il y a une semaine exactement, lors des préliminaires.
« Il n'y a pas grand monde qui croyait en nos chances de revenir et de gagner en finale, a mentionné l'entraîneure-adjointe Danielle Goyette. Nous avons montré qu'une partie ne définit pas un tournoi. Le monde ne se rappelle pas du premier match, c'est le dernier le plus important. »
« C'est vraiment le fun avec le genre de tournoi que nous avons connu de sortir gagnantes », a souligné la Montréalaise Catherine Ward, qui est repartie de Burlington avec le titre de joueuse de la rencontre. « Plusieurs filles auraient pu l'avoir. En particulier Shannon (Szabados) et Caroline (Ouellette). Ç'a été un travail d'équipe. En bout de ligne, la médaille d'or est encore plus plaisante. »
« Nous y avons cru, même si nous étions les négligées. Ça fait du bien », a-t-elle lancé, soulagée.
Ouellette était de son côté très contente de renouer avec la victoire en finale du mondial, une joie qu'elle n'avait pas connue depuis 2007. « C'est vraiment une belle sensation, ça faisait longtemps. Nous voulions aussi prouver que nous avions une meilleure équipe que celle qui avait joué lors du premier match contre les Américaines. »
La Montréalaise et adjointe à la capitaine a mis la main sur une sixième médaille d'or à ces championnats. « C'est vraiment une de mes préférées parce que j'ai l'impression que j'ai pu aider l'équipe, c'est vraiment un bon sentiment », a confié celle qui a terminé sa journée de travail avec deux buts et une passe, dont le filet décisif en prolongation.
Du caractère
Les représentantes du pays ont fait preuve de caractère samedi, elles qui ont perdu une avance de 3-1 et se sont retrouvées en recul d'un but au début de la troisième période.
« Nous nous sommes regroupées. Nous savions que nous avions pris des punitions d'indiscipline, mais nous avons continué de travailler fort », a indiqué Marie-Philip Poulin, de Beauceville.
« Nous avons joué avec tellement d'intensité que des fois ç'a joué contre nous », a avancé Ouellette pour expliquer le manque de discipline de sa formation, qui était en plein contrôle au milieu du deuxième tiers.
« Quand elles sont revenues, ç'a été difficile mentalement, a admis Goyette. Nous avons toutefois gardé les filles concentrées, leur rappelant les petits détails à exécuter. Nous n'avons pas perdu confiance. »
« Elles n'ont jamais lâché. Elles n'ont jamais perdu espoir, c'est ce dont je suis la plus fière », a poursuivi l'entraîneure originaire de Saint-Nazaire-d'Acton au sujet de ses protégées.
Une première
Poulin et Ward ont par ailleurs savouré leur tout premier titre mondial samedi soir.
« C'est vraiment incroyable, avec les fans du Canada ici », s'est exclamé Poulin, marqueuse des deux buts de la victoire de 2-0 des Canadiennes en finale des Jeux olympiques de Vancouver.
« J'avais juste des médailles d'argent, ça fait du bien d'en avoir une en or », a pour sa part déclaré Ward, qui avait vu les Américaines l'emporter en 2008, 2009 et 2011.
La défenseure de 25 ans a par ailleurs louangé le travail de Meghan Agosta, qui est aussi sa coéquipière avec les Stars de Montréal. La résidante de Boisbriand a créé l'égalité avec moins de trois minutes à faire au temps réglementaire.
« Meg a le don de compter des buts importants. Elle a des mains incroyables. Elle est toujours là quand nous avons besoin d'un gros but. »
La gardienne Shannon Szabados a été une autre joueuse qui a offert toute une prestation, arrêtant 40 des 44 rondelles dirigées sur elle.
« Elle a été incroyable! a affirmé Ouellette sans détour. Elle est tellement calme que, en avant d'elle, tu joues avec confiance. J'entendais des gens dire que la gardienne finlandaise (Noora Räty) était la meilleure au monde, je ne suis pas d'accord. La meilleure, c'est Shannon. Elle l'a encore prouvé ce soir. »
Les Américaines avaient écrasé les Canadiennes 9-2 à leur premier duel, il y a une semaine exactement, lors des préliminaires.
« Il n'y a pas grand monde qui croyait en nos chances de revenir et de gagner en finale, a mentionné l'entraîneure-adjointe Danielle Goyette. Nous avons montré qu'une partie ne définit pas un tournoi. Le monde ne se rappelle pas du premier match, c'est le dernier le plus important. »
« C'est vraiment le fun avec le genre de tournoi que nous avons connu de sortir gagnantes », a souligné la Montréalaise Catherine Ward, qui est repartie de Burlington avec le titre de joueuse de la rencontre. « Plusieurs filles auraient pu l'avoir. En particulier Shannon (Szabados) et Caroline (Ouellette). Ç'a été un travail d'équipe. En bout de ligne, la médaille d'or est encore plus plaisante. »
« Nous y avons cru, même si nous étions les négligées. Ça fait du bien », a-t-elle lancé, soulagée.
Ouellette était de son côté très contente de renouer avec la victoire en finale du mondial, une joie qu'elle n'avait pas connue depuis 2007. « C'est vraiment une belle sensation, ça faisait longtemps. Nous voulions aussi prouver que nous avions une meilleure équipe que celle qui avait joué lors du premier match contre les Américaines. »
La Montréalaise et adjointe à la capitaine a mis la main sur une sixième médaille d'or à ces championnats. « C'est vraiment une de mes préférées parce que j'ai l'impression que j'ai pu aider l'équipe, c'est vraiment un bon sentiment », a confié celle qui a terminé sa journée de travail avec deux buts et une passe, dont le filet décisif en prolongation.
Du caractère
Les représentantes du pays ont fait preuve de caractère samedi, elles qui ont perdu une avance de 3-1 et se sont retrouvées en recul d'un but au début de la troisième période.
« Nous nous sommes regroupées. Nous savions que nous avions pris des punitions d'indiscipline, mais nous avons continué de travailler fort », a indiqué Marie-Philip Poulin, de Beauceville.
« Nous avons joué avec tellement d'intensité que des fois ç'a joué contre nous », a avancé Ouellette pour expliquer le manque de discipline de sa formation, qui était en plein contrôle au milieu du deuxième tiers.
« Quand elles sont revenues, ç'a été difficile mentalement, a admis Goyette. Nous avons toutefois gardé les filles concentrées, leur rappelant les petits détails à exécuter. Nous n'avons pas perdu confiance. »
« Elles n'ont jamais lâché. Elles n'ont jamais perdu espoir, c'est ce dont je suis la plus fière », a poursuivi l'entraîneure originaire de Saint-Nazaire-d'Acton au sujet de ses protégées.
Une première
Poulin et Ward ont par ailleurs savouré leur tout premier titre mondial samedi soir.
« C'est vraiment incroyable, avec les fans du Canada ici », s'est exclamé Poulin, marqueuse des deux buts de la victoire de 2-0 des Canadiennes en finale des Jeux olympiques de Vancouver.
« J'avais juste des médailles d'argent, ça fait du bien d'en avoir une en or », a pour sa part déclaré Ward, qui avait vu les Américaines l'emporter en 2008, 2009 et 2011.
La défenseure de 25 ans a par ailleurs louangé le travail de Meghan Agosta, qui est aussi sa coéquipière avec les Stars de Montréal. La résidante de Boisbriand a créé l'égalité avec moins de trois minutes à faire au temps réglementaire.
« Meg a le don de compter des buts importants. Elle a des mains incroyables. Elle est toujours là quand nous avons besoin d'un gros but. »
La gardienne Shannon Szabados a été une autre joueuse qui a offert toute une prestation, arrêtant 40 des 44 rondelles dirigées sur elle.
« Elle a été incroyable! a affirmé Ouellette sans détour. Elle est tellement calme que, en avant d'elle, tu joues avec confiance. J'entendais des gens dire que la gardienne finlandaise (Noora Räty) était la meilleure au monde, je ne suis pas d'accord. La meilleure, c'est Shannon. Elle l'a encore prouvé ce soir. »