Les Canadiennes visent un autre titre
Hockey lundi, 5 nov. 2012. 15:58 samedi, 14 déc. 2024. 05:43
Une intéressante et importante saison se dessine pour l'équipe canadienne féminine de hockey, qui se lancera à la reconquête du titre de la Coupe des quatre nations mardi, à Vantaa, en Finlande.
Fortes d'une victoire en prolongation face aux Américaines en finale du Championnat du monde en avril, les Canadiennes tenteront de poursuivre sur leur lancée et de mettre la main sur une 13e victoire à cette 17e édition de la Coupe des quatre nations.
Pas moins de 21 représentantes du pays qui ont participé au dernier mondial tenteront ainsi de venger leur défaite de 4-3 en fusillade subie aux mains de leurs éternelles rivales en Suède, à l'automne 2011.
L'attaquante Meghan Agosta et la gardienne de but Charline Labonté, toutes les deux de Boisbriand, les attaquantes Caroline Ouellette, de Montréal, et Marie-Philip Poulin, de Beauceville, de même que la défenseure montréalaise Catherine Ward seront de l'aventure.
« C'est toujours une belle opportunité de nous retrouver ensemble et de jouer. Nous ne nous réunissons que quatre fois par année », tient à rappeler Labonté, qui patinera sous les couleurs de l'unifolié pour une 11e campagne.
Pour Ouellette, qui entame une 15e saison au sein de la formation nationale, le stress est encore présent malgré ses années d'expérience. « Quand tu approches de la fin de ta carrière, tu apprécies encore plus le privilège qui t'est offert de représenter ton pays. »
« J'ai toujours hâte d'affronter nos grandes rivales, poursuit-elle. La Coupe des quatre nations est souvent plus intense que le Championnat du monde parce qu'il y a plus de matchs difficiles en moins de temps. »
Les Américaines, « une excellente équipe, avec beaucoup de talent offensif », seront encore une fois leurs plus féroces adversaires, mais les Finlandaises ont donné du fil à retordre aux Canadiennes au plus récent Championnat du monde.
« Nous avons hâte de les revoir », confirme Ouellette, enthousiaste face à ce défi automnal. « Au Canada, on s'attend à ce que nos équipes de hockey gagnent la médaille d'or chaque fois et c'est ce que nous visons à Vantaa. »
De belles luttes en défensive
La Coupe des quatre nations est également une importante étape dans l'évaluation des joueuses en vue du Championnat du monde d'avril prochain et du regroupement des athlètes susceptibles de participer aux Jeux olympiques de Sotchi.
« C'est une saison tellement importante, même pour les vétérans, parce que c'est celle où nous gagnons le privilège d'être centralisée », mentionne Ouellette, qui pense que 27 ou 28 hockeyeuses seront réunies à Calgary à compter du printemps prochain.
« Si tu n'es pas centralisée, tu ne peux pas faire partie de l'équipe canadienne jusqu'en septembre 2014. La compétition va donc être très féroce. »
« Où il y aura une dure bataille, ce sera à la défensive, avec notamment les retours de Bobbi-Jo Slusar et Tara Watchorn, qui étaient avec nous en 2010-2011 », enchaîne l'adjointe à la capitaine.
Lauriane Rougeau, de Beaconsfield, et Laura Fortino, d'Hamilton en Ontario, ont été reléguées au programme des moins de 22 ans pour faire place à Slusar et Watchorn en Finlande.
Elles pourraient cependant rapidement revenir au sein du groupe national selon Ouellette et Labonté.
« Elles ont montré de quoi elles étaient capables. Ce sont deux de nos joueuses les plus habiles et elles ont connu un excellent camp d'entraînement en septembre », louange l'attaquante.
« Des jeunes ont causé de belles surprises (ces derniers mois). Je pense entre autres à Laura, qui a été une de nos meilleures défenseures au Championnat du monde. Elle a démontré beaucoup de caractère », affirme la gardienne de but.
La cinglante défaite de 9-2 des Canadiennes aux mains des Américaines et leur courte victoire de 3-2 face aux Finlandaises dans les préliminaires du dernier mondial ont mis en lumière le manque d'expérience de certaines jeunes hockeyeuses du pays.
« Nous avons connu des hauts et des bas au Championnat du monde, avoue Labonté. Ça prend toutefois plus que deux semaines avant de former une équipe. C'est très important pour les vétérans de s'assurer que les jeunes se sentent bien et qu'elles jouent comme elles en sont capables. »
Défendre son titre à la maison
Autre opportunité intéressante lors la présente saison, les athlètes de l'unifolié se lanceront à la défense de leur couronne mondiale à la maison, le 2 avril, à Ottawa.
« Nous ne pouvons pas demander mieux qu'un Championnat du monde au Canada. J'ai eu la chance d'en vivre deux, à Halifax en 2004 et à Winnipeg en 2007, et ç'a été des expériences incroyables », se souvient Labonté, médaillée d'or à chaque occasion.
« C'est une belle opportunité pour nous de partager de beaux moments avec notre famille et nos amis. »
« Nos compétitions au Canada font partie de nos plus beaux souvenirs », lance sans détour Ouellette, encore impressionnée par l'ampleur du mondial de 2007.
« Winnipeg a été un gros succès. Les organisateurs avaient tellement bien travaillé que nous avions joué devant 15 000 personnes à chacun de nos matchs. C'était assez spécial! »
« Nous nous attendons à la même chose cette année. Nous avions joué un match contre les Américaines à Ottawa le 1er janvier 2010 avant les Jeux de Vancouver et c'était plein à craquer. »
« Ce sera l'occasion d'assister à d'excellents matchs de hockey féminin, précise Ouellette. Les spectateurs pourraient être impressionnés par l'intensité et la passion avec lesquelles les filles jouent. Les amateurs peuvent encore se procurer des billets sur le site hockeycanada.ca. »
L'invitation est lancée
Fortes d'une victoire en prolongation face aux Américaines en finale du Championnat du monde en avril, les Canadiennes tenteront de poursuivre sur leur lancée et de mettre la main sur une 13e victoire à cette 17e édition de la Coupe des quatre nations.
Pas moins de 21 représentantes du pays qui ont participé au dernier mondial tenteront ainsi de venger leur défaite de 4-3 en fusillade subie aux mains de leurs éternelles rivales en Suède, à l'automne 2011.
L'attaquante Meghan Agosta et la gardienne de but Charline Labonté, toutes les deux de Boisbriand, les attaquantes Caroline Ouellette, de Montréal, et Marie-Philip Poulin, de Beauceville, de même que la défenseure montréalaise Catherine Ward seront de l'aventure.
« C'est toujours une belle opportunité de nous retrouver ensemble et de jouer. Nous ne nous réunissons que quatre fois par année », tient à rappeler Labonté, qui patinera sous les couleurs de l'unifolié pour une 11e campagne.
Pour Ouellette, qui entame une 15e saison au sein de la formation nationale, le stress est encore présent malgré ses années d'expérience. « Quand tu approches de la fin de ta carrière, tu apprécies encore plus le privilège qui t'est offert de représenter ton pays. »
« J'ai toujours hâte d'affronter nos grandes rivales, poursuit-elle. La Coupe des quatre nations est souvent plus intense que le Championnat du monde parce qu'il y a plus de matchs difficiles en moins de temps. »
Les Américaines, « une excellente équipe, avec beaucoup de talent offensif », seront encore une fois leurs plus féroces adversaires, mais les Finlandaises ont donné du fil à retordre aux Canadiennes au plus récent Championnat du monde.
« Nous avons hâte de les revoir », confirme Ouellette, enthousiaste face à ce défi automnal. « Au Canada, on s'attend à ce que nos équipes de hockey gagnent la médaille d'or chaque fois et c'est ce que nous visons à Vantaa. »
De belles luttes en défensive
La Coupe des quatre nations est également une importante étape dans l'évaluation des joueuses en vue du Championnat du monde d'avril prochain et du regroupement des athlètes susceptibles de participer aux Jeux olympiques de Sotchi.
« C'est une saison tellement importante, même pour les vétérans, parce que c'est celle où nous gagnons le privilège d'être centralisée », mentionne Ouellette, qui pense que 27 ou 28 hockeyeuses seront réunies à Calgary à compter du printemps prochain.
« Si tu n'es pas centralisée, tu ne peux pas faire partie de l'équipe canadienne jusqu'en septembre 2014. La compétition va donc être très féroce. »
« Où il y aura une dure bataille, ce sera à la défensive, avec notamment les retours de Bobbi-Jo Slusar et Tara Watchorn, qui étaient avec nous en 2010-2011 », enchaîne l'adjointe à la capitaine.
Lauriane Rougeau, de Beaconsfield, et Laura Fortino, d'Hamilton en Ontario, ont été reléguées au programme des moins de 22 ans pour faire place à Slusar et Watchorn en Finlande.
Elles pourraient cependant rapidement revenir au sein du groupe national selon Ouellette et Labonté.
« Elles ont montré de quoi elles étaient capables. Ce sont deux de nos joueuses les plus habiles et elles ont connu un excellent camp d'entraînement en septembre », louange l'attaquante.
« Des jeunes ont causé de belles surprises (ces derniers mois). Je pense entre autres à Laura, qui a été une de nos meilleures défenseures au Championnat du monde. Elle a démontré beaucoup de caractère », affirme la gardienne de but.
La cinglante défaite de 9-2 des Canadiennes aux mains des Américaines et leur courte victoire de 3-2 face aux Finlandaises dans les préliminaires du dernier mondial ont mis en lumière le manque d'expérience de certaines jeunes hockeyeuses du pays.
« Nous avons connu des hauts et des bas au Championnat du monde, avoue Labonté. Ça prend toutefois plus que deux semaines avant de former une équipe. C'est très important pour les vétérans de s'assurer que les jeunes se sentent bien et qu'elles jouent comme elles en sont capables. »
Défendre son titre à la maison
Autre opportunité intéressante lors la présente saison, les athlètes de l'unifolié se lanceront à la défense de leur couronne mondiale à la maison, le 2 avril, à Ottawa.
« Nous ne pouvons pas demander mieux qu'un Championnat du monde au Canada. J'ai eu la chance d'en vivre deux, à Halifax en 2004 et à Winnipeg en 2007, et ç'a été des expériences incroyables », se souvient Labonté, médaillée d'or à chaque occasion.
« C'est une belle opportunité pour nous de partager de beaux moments avec notre famille et nos amis. »
« Nos compétitions au Canada font partie de nos plus beaux souvenirs », lance sans détour Ouellette, encore impressionnée par l'ampleur du mondial de 2007.
« Winnipeg a été un gros succès. Les organisateurs avaient tellement bien travaillé que nous avions joué devant 15 000 personnes à chacun de nos matchs. C'était assez spécial! »
« Nous nous attendons à la même chose cette année. Nous avions joué un match contre les Américaines à Ottawa le 1er janvier 2010 avant les Jeux de Vancouver et c'était plein à craquer. »
« Ce sera l'occasion d'assister à d'excellents matchs de hockey féminin, précise Ouellette. Les spectateurs pourraient être impressionnés par l'intensité et la passion avec lesquelles les filles jouent. Les amateurs peuvent encore se procurer des billets sur le site hockeycanada.ca. »
L'invitation est lancée