Les gagnants et les perdants
Hockey vendredi, 7 juil. 2006. 21:06 mercredi, 11 déc. 2024. 18:50
Rappelez-vous ces matins de Noël, alors que vous vous retrouviez avec du papier d'emballage jusqu'aux genoux, des boîtes déchirées tout autour et des rubans dans les cheveux, et vous vous disiez
c'est tout?
C'est ainsi que les directeurs-généraux de la Ligue nationale de hockey doivent se sentir quand ils regardent ce qu'il reste sur le marché des joueurs autonomes. Moins de trois jours après l'ouverture des enchères, presque tous les joueurs d'impact avaient trouvé preneur, emportés dans une orgie de dépenses qui nous porte à nous demander à quoi a bien pu servir le lockout.
Bien sûr, voir le Wild du Minnesota, les Predators de Nashville, les Coyotes de Phoenix et les autres formations habituellement timides actives dans la colonne des transactions nous rappelle exactement pourquoi, en théorie, lockout il y a eu.
Les dépenses folles sont devenues un luxe que peuvent se permettre toutes les équipes de la LNH. Voici, en résumé, qui était où quand les cadeaux ont été déballés, le 1er juillet.
Deux gros gars et un nouveau nom
D'accord, l'arrivée de Chris Pronger avec les Ducks d'Anaheim n'a rien à voir avec les joueurs autonomes, mais est plutôt le fruit d'une demande de transaction par le grand défenseur et sa femme mécontente. Mais le directeur-général d'Anaheim, Brian Burke, a fait de la place pour Pronger en laissant Ruslan Salei quitter pour les Panthers et en cédant Joffrey Lupul, un espoir à la défensive et trois choix au repêchage.
De son côté, son homologue Kevin Lowe a noté que les Blues de St-Louis n'ont pas gagné grand-chose avec Pronger et Al MacInnis à la ligne bleue. Malgré tout, on aime l'idée de voir Pronger et Scott Niedermayer faire partie de la même brigade. En fait, si on regarde le temps de glace généralement donné aux deux joueurs, Randy Carlyle pourrait n'utiliser que cinq défenseurs et Burke n'aurait pas à aller chercher davantage d'aide chez les joueurs autonomes.
Pendant ce temps, à Edmonton
Abandonnés par la famille Pronger, les Oilers tenteront d'imiter les Sabres de Buffalo et les Hurricanes de la Caroline en bâtissant une brigade défensive par comité plutôt que de chercher à complémenter une force dominante. Le problème pour Lowe, c'est qu'il lui reste peu à se mettre sous la dent. Avec Brendan Witt qui a signé avec les Islanders, Aaron Ward qui s'en va lui aussi à New York avec les Rangers et Jaroslav Spacek qui a préféré poursuivre sa carrière à Buffalo, la défensive des Oilers risque fort de ressembler à celle des Thrashers d'Atlanta la saison prochaine.
Nous ne savons rien
Félicitations à tous les connaisseurs de hockey qui avaient prédit qu'Ed Jovanovski se retrouverait dans le désert de Phoenix. Tout le monde voyait Jovo aboutir en Floride avec Todd Bertuzzi, mais le directeur-général des Coyotes Mike Barnett a réussi le meilleur coup de la saison-morte en offrant un contrat de cinq ans pour 32,5 M $ au gros et mobile défenseur.
Oui, Jovanovski revient d'une saison où il a été ennuyé par les blessures, mais il est fait sur mesure pour la nouvelle LNH. Avec l'arrivée de Nick Boynton, les Coyotes ont soudainement l'un des arsenaux défensifs les plus intéressants de la ligue avec Derek Morris, Keith Ballard et Zbynek Michalek. Les chiens du désert manquent encore de punch à l'attaque pour être parmi les meilleurs, mais Barnett a commencé au bon endroit pour construire une équipe qui aspire d'abord à faire les séries.
Pour ce qui est de Jeremy Roenick, il y a deux possibilités. Soit il devient un candidat au joueur qui effectue le plus beau retour l'an prochain, soit il devient un autre Brett Hull. Autant Roenick clame qu'il met toutes ses énergies dans le hockey et non dans le vedettariat, on suggère à Hull de réserver tout de suite un départ pour deux.
Mesdames, messieurs : John Ferguson Jr!
Après être resté dans l'ombre pendant ses deux premières années à Toronto, le directeur-général John Ferguson a finalement décidé de bouger pour s'attaquer aux besoins les plus criants des Maple Leafs : les gardiens de but et la défensive. Après avoir acquis Andrew Raycroft pour Tuukka Rask, un espoir, Ferguson a réussi à garder Bryan McCabe, puis a fait signer des contrats de plusieurs saisons à Pavel Kubina et Hal Gill. Avec Tomas Kaberle également sous contrat, tout ce que les quatre meilleurs défenseurs de l'équipe ont à faire pour faire passer Ferguson pour Punch Imlach, c'est produire. L'addition de Kubina et Gill signifie que des jeunes joueurs devront se batailler pour les derniers postes disponibles à la ligne bleue, une dynamique positive à l'approche de la nouvelle saison.
Un géant à Boston
Est-ce que les Bruins de Boston, comme certains dans le milieu insistent, sont finalement de retour sur le sentier de la respectabilité après avoir embauché Peter Chiarelli (directeur-général) et Dave Lewis (entraîneur-chef)? Où sont-ils condamnés, comme Bill Murray dans "Le jour de la marmotte", à répéter sans cesse les mêmes erreurs?
Premièrement, en accueillant Zdeno Chara, les Bruins espèrent que le rendement du géant de 6 pieds 9 pouces et 260 livres dans la série contre Buffalo faisait partie d'un écroulement collectif et n'avait rien à voir avec un joueur qui ne répond pas à l'appel. À 7,5 M $ par saison, Chara doit devenir un Chris Pronger. Ce sera son premier grand rôle, et il sera intéressant de voir comme il réagira avec la pression d'être LE joueur sur qui tout le monde compte plutôt que d'être un joueur de soutien.
Lewis, dont on a dit qu'il était un trop bon gars pour mener les talentueux Red Wings en séries, hérite d'une équipe qui manque de cohésion et de leadership. Ce qui nous amène à parler de Marc Savard, l'autre gros nom signé par les Bruins. Le talentueux attaquant a connu sa meilleure saison l'an dernier avec une récolte de 97 points. Mais c'est un joueur unidimensionnel qui est réputé pour prendre de mauvaises pénalités en zone offensive, le genre de fautes qui coupent les jambes à une équipe qui tente par tous les moyens de participer aux séries. Lewis pourra-t-il faire de Savard un leader et un joueur complet? Si la réponse est non, les Bruins ne seront pas très différents de ce qu'ils étaient l'an passé, ce qui n'est pas très bon.
Mea Culpa
On ne s'est pas gêné pour critiquer John Muckler pour la façon dont il a géré la situation des gardiens de but à Ottawa la saison dernière. En refusant d'aller chercher un vétéran en renfort quand Dominik Hasek s'est effondré comme un sac de patates aux Olympiques, Muckler a peut-être privé son équipe d'une coupe Stanley. Après avoir insisté que Hasek était toujours son homme pour l'an prochain, il a finalement retrouvé la raison et a signé Martin Gerber. Le Suisse a ce qu'il faut pour amener les Sens où ils ne sont jamais allés encore. Muckler a aussi pris la décision de faire de Wade Redden sa priorité pour ensuite signer Joe Corvo, un défenseur peu connu qui apportera de l'équilibre à la ligne bleue d'Ottawa.
La Ligue du vieux poêle
Note à Larry Pleau et John Davidson : où pouvons-nous nous procurer des billets pour la tournée de retrouvailles de la coupe du Monde de hockey de 1996? Avec Keith Tkachuk déjà sous contrat, Pleau n'a surpris personne en rapatriant Doug Weight, qui était parti gagner la coupe Stanley avec les Hurricanes de la Caroline. Mais l'embauche de Bill Guerin, abandonné par les Stars de Dallas, n'apporte rien d'autre que d'occuper une place dans le vestiaire qui aurait très bien pu être comblée par un jeune.
Par contre, l'arrivée de Jay McKee, bien que ce dernier soit trop payé à 16 M $ pour quatre ans, donne aux Blues un groupe de défenseurs étonnamment solide avec Eric Brewer, Barret Jackman, Christian Backman, Dennis Wideman et Kevin Dallman. On aime aussi l'ajout de Dan Hinote.
Le Wild se réveille
Apparemment, les nouvelles prennent un peu plus de temps à se rendre au Minnesota, mais maintenant que le Wild est au courant de l'implantation d'un plafond salarial et de la fin du lockout, le directeur-général Doug Risebrough s'est mis au travail. Après avoir manqué les séries quatre fois au cours des cinq dernières saisons, Risebrough est allé de l'avant avec l'acquisition, le jour du repêchage, d'un marqueur naturel et sous-évalué en Pavol Demitra. Il a ensuite ajouté l'attaquant Mark Parrish et les défenseurs Kim Johnsson et Keith Carney. Avec Marian Gaborik sous contrat, le Wild devrait se battre pour une place dans les séries l'hiver prochain.
Les nouveaux Rangers
Une bonne main d'applaudissements aux Rangers de New York, qui n'ont pas dévié de leur plan et qui ont résisté à offrir trop d'argent à Patrick Elias. Les Blue Shirts n'ont pas plus fait sauter la banque pour Jay McKee, même s'ils l'aimaient énormément. Ils ont plutôt décidé d'engager deux gagnants de la coupe Stanley : Matt Cullen apporte rapidité et caractère tandis qu'Aaron Ward apporte stabilité à la ligne bleue. Avec le retour confirmé de Martin Straka, les Rangers continuent de bâtir sur leur surprenant rendement de l'an dernier avec discipline. Bravo.
Trop, c'est comme pas assez
D'autres félicitations à David Poile, le directeur-général des Predators. L'an dernier, il avait surpris tout le monde avec l'acquisition de Paul Kariya. Cet été, il a ajouté probablement le meilleur joueur autonome à la position de joueur de centre, Jason Arnott, ce qui pourrait bien être le seul changement apporté par l'équipe dans la saison morte. Arnott est exactement ce dont les Preds auraient eu besoin en séries l'an dernier. Avec de la profondeur à l'arrière, Nashville conservera sa place en haut du classement de l'Association de l'Ouest si Thomas Vokoun revient en santé.
C'est ainsi que les directeurs-généraux de la Ligue nationale de hockey doivent se sentir quand ils regardent ce qu'il reste sur le marché des joueurs autonomes. Moins de trois jours après l'ouverture des enchères, presque tous les joueurs d'impact avaient trouvé preneur, emportés dans une orgie de dépenses qui nous porte à nous demander à quoi a bien pu servir le lockout.
Bien sûr, voir le Wild du Minnesota, les Predators de Nashville, les Coyotes de Phoenix et les autres formations habituellement timides actives dans la colonne des transactions nous rappelle exactement pourquoi, en théorie, lockout il y a eu.
Les dépenses folles sont devenues un luxe que peuvent se permettre toutes les équipes de la LNH. Voici, en résumé, qui était où quand les cadeaux ont été déballés, le 1er juillet.
Deux gros gars et un nouveau nom
D'accord, l'arrivée de Chris Pronger avec les Ducks d'Anaheim n'a rien à voir avec les joueurs autonomes, mais est plutôt le fruit d'une demande de transaction par le grand défenseur et sa femme mécontente. Mais le directeur-général d'Anaheim, Brian Burke, a fait de la place pour Pronger en laissant Ruslan Salei quitter pour les Panthers et en cédant Joffrey Lupul, un espoir à la défensive et trois choix au repêchage.
De son côté, son homologue Kevin Lowe a noté que les Blues de St-Louis n'ont pas gagné grand-chose avec Pronger et Al MacInnis à la ligne bleue. Malgré tout, on aime l'idée de voir Pronger et Scott Niedermayer faire partie de la même brigade. En fait, si on regarde le temps de glace généralement donné aux deux joueurs, Randy Carlyle pourrait n'utiliser que cinq défenseurs et Burke n'aurait pas à aller chercher davantage d'aide chez les joueurs autonomes.
Pendant ce temps, à Edmonton
Abandonnés par la famille Pronger, les Oilers tenteront d'imiter les Sabres de Buffalo et les Hurricanes de la Caroline en bâtissant une brigade défensive par comité plutôt que de chercher à complémenter une force dominante. Le problème pour Lowe, c'est qu'il lui reste peu à se mettre sous la dent. Avec Brendan Witt qui a signé avec les Islanders, Aaron Ward qui s'en va lui aussi à New York avec les Rangers et Jaroslav Spacek qui a préféré poursuivre sa carrière à Buffalo, la défensive des Oilers risque fort de ressembler à celle des Thrashers d'Atlanta la saison prochaine.
Nous ne savons rien
Félicitations à tous les connaisseurs de hockey qui avaient prédit qu'Ed Jovanovski se retrouverait dans le désert de Phoenix. Tout le monde voyait Jovo aboutir en Floride avec Todd Bertuzzi, mais le directeur-général des Coyotes Mike Barnett a réussi le meilleur coup de la saison-morte en offrant un contrat de cinq ans pour 32,5 M $ au gros et mobile défenseur.
Oui, Jovanovski revient d'une saison où il a été ennuyé par les blessures, mais il est fait sur mesure pour la nouvelle LNH. Avec l'arrivée de Nick Boynton, les Coyotes ont soudainement l'un des arsenaux défensifs les plus intéressants de la ligue avec Derek Morris, Keith Ballard et Zbynek Michalek. Les chiens du désert manquent encore de punch à l'attaque pour être parmi les meilleurs, mais Barnett a commencé au bon endroit pour construire une équipe qui aspire d'abord à faire les séries.
Pour ce qui est de Jeremy Roenick, il y a deux possibilités. Soit il devient un candidat au joueur qui effectue le plus beau retour l'an prochain, soit il devient un autre Brett Hull. Autant Roenick clame qu'il met toutes ses énergies dans le hockey et non dans le vedettariat, on suggère à Hull de réserver tout de suite un départ pour deux.
Mesdames, messieurs : John Ferguson Jr!
Après être resté dans l'ombre pendant ses deux premières années à Toronto, le directeur-général John Ferguson a finalement décidé de bouger pour s'attaquer aux besoins les plus criants des Maple Leafs : les gardiens de but et la défensive. Après avoir acquis Andrew Raycroft pour Tuukka Rask, un espoir, Ferguson a réussi à garder Bryan McCabe, puis a fait signer des contrats de plusieurs saisons à Pavel Kubina et Hal Gill. Avec Tomas Kaberle également sous contrat, tout ce que les quatre meilleurs défenseurs de l'équipe ont à faire pour faire passer Ferguson pour Punch Imlach, c'est produire. L'addition de Kubina et Gill signifie que des jeunes joueurs devront se batailler pour les derniers postes disponibles à la ligne bleue, une dynamique positive à l'approche de la nouvelle saison.
Un géant à Boston
Est-ce que les Bruins de Boston, comme certains dans le milieu insistent, sont finalement de retour sur le sentier de la respectabilité après avoir embauché Peter Chiarelli (directeur-général) et Dave Lewis (entraîneur-chef)? Où sont-ils condamnés, comme Bill Murray dans "Le jour de la marmotte", à répéter sans cesse les mêmes erreurs?
Premièrement, en accueillant Zdeno Chara, les Bruins espèrent que le rendement du géant de 6 pieds 9 pouces et 260 livres dans la série contre Buffalo faisait partie d'un écroulement collectif et n'avait rien à voir avec un joueur qui ne répond pas à l'appel. À 7,5 M $ par saison, Chara doit devenir un Chris Pronger. Ce sera son premier grand rôle, et il sera intéressant de voir comme il réagira avec la pression d'être LE joueur sur qui tout le monde compte plutôt que d'être un joueur de soutien.
Lewis, dont on a dit qu'il était un trop bon gars pour mener les talentueux Red Wings en séries, hérite d'une équipe qui manque de cohésion et de leadership. Ce qui nous amène à parler de Marc Savard, l'autre gros nom signé par les Bruins. Le talentueux attaquant a connu sa meilleure saison l'an dernier avec une récolte de 97 points. Mais c'est un joueur unidimensionnel qui est réputé pour prendre de mauvaises pénalités en zone offensive, le genre de fautes qui coupent les jambes à une équipe qui tente par tous les moyens de participer aux séries. Lewis pourra-t-il faire de Savard un leader et un joueur complet? Si la réponse est non, les Bruins ne seront pas très différents de ce qu'ils étaient l'an passé, ce qui n'est pas très bon.
Mea Culpa
On ne s'est pas gêné pour critiquer John Muckler pour la façon dont il a géré la situation des gardiens de but à Ottawa la saison dernière. En refusant d'aller chercher un vétéran en renfort quand Dominik Hasek s'est effondré comme un sac de patates aux Olympiques, Muckler a peut-être privé son équipe d'une coupe Stanley. Après avoir insisté que Hasek était toujours son homme pour l'an prochain, il a finalement retrouvé la raison et a signé Martin Gerber. Le Suisse a ce qu'il faut pour amener les Sens où ils ne sont jamais allés encore. Muckler a aussi pris la décision de faire de Wade Redden sa priorité pour ensuite signer Joe Corvo, un défenseur peu connu qui apportera de l'équilibre à la ligne bleue d'Ottawa.
La Ligue du vieux poêle
Note à Larry Pleau et John Davidson : où pouvons-nous nous procurer des billets pour la tournée de retrouvailles de la coupe du Monde de hockey de 1996? Avec Keith Tkachuk déjà sous contrat, Pleau n'a surpris personne en rapatriant Doug Weight, qui était parti gagner la coupe Stanley avec les Hurricanes de la Caroline. Mais l'embauche de Bill Guerin, abandonné par les Stars de Dallas, n'apporte rien d'autre que d'occuper une place dans le vestiaire qui aurait très bien pu être comblée par un jeune.
Par contre, l'arrivée de Jay McKee, bien que ce dernier soit trop payé à 16 M $ pour quatre ans, donne aux Blues un groupe de défenseurs étonnamment solide avec Eric Brewer, Barret Jackman, Christian Backman, Dennis Wideman et Kevin Dallman. On aime aussi l'ajout de Dan Hinote.
Le Wild se réveille
Apparemment, les nouvelles prennent un peu plus de temps à se rendre au Minnesota, mais maintenant que le Wild est au courant de l'implantation d'un plafond salarial et de la fin du lockout, le directeur-général Doug Risebrough s'est mis au travail. Après avoir manqué les séries quatre fois au cours des cinq dernières saisons, Risebrough est allé de l'avant avec l'acquisition, le jour du repêchage, d'un marqueur naturel et sous-évalué en Pavol Demitra. Il a ensuite ajouté l'attaquant Mark Parrish et les défenseurs Kim Johnsson et Keith Carney. Avec Marian Gaborik sous contrat, le Wild devrait se battre pour une place dans les séries l'hiver prochain.
Les nouveaux Rangers
Une bonne main d'applaudissements aux Rangers de New York, qui n'ont pas dévié de leur plan et qui ont résisté à offrir trop d'argent à Patrick Elias. Les Blue Shirts n'ont pas plus fait sauter la banque pour Jay McKee, même s'ils l'aimaient énormément. Ils ont plutôt décidé d'engager deux gagnants de la coupe Stanley : Matt Cullen apporte rapidité et caractère tandis qu'Aaron Ward apporte stabilité à la ligne bleue. Avec le retour confirmé de Martin Straka, les Rangers continuent de bâtir sur leur surprenant rendement de l'an dernier avec discipline. Bravo.
Trop, c'est comme pas assez
D'autres félicitations à David Poile, le directeur-général des Predators. L'an dernier, il avait surpris tout le monde avec l'acquisition de Paul Kariya. Cet été, il a ajouté probablement le meilleur joueur autonome à la position de joueur de centre, Jason Arnott, ce qui pourrait bien être le seul changement apporté par l'équipe dans la saison morte. Arnott est exactement ce dont les Preds auraient eu besoin en séries l'an dernier. Avec de la profondeur à l'arrière, Nashville conservera sa place en haut du classement de l'Association de l'Ouest si Thomas Vokoun revient en santé.