Les joueurs des Sénateurs veulent se concentrer sur le hockey
Hockey jeudi, 2 janv. 2003. 19:25 mercredi, 11 déc. 2024. 06:53
OTTAWA (PC) - En apparence du moins, les joueurs des Sénateurs d'Ottawa se semblaient pas alarmés dans le vestiaire quant aux difficultés financières de leurs dirigeants qui n'ont pu leur verser leur paye cette semaine.
Les joueurs des Sénateurs se disaient plus préoccupés de tenter de conserver le premier rang au classement de la conférence de l'Est que de n'avoir pas touché leur chèque de paye.
Le propriétaire Rod Bryden n'a pas versé les chèques de paye aux joueurs, mais leur a plutôt donné une lettre leur promettant de les payer d'ici une semaine.
"C'est certes très important, mais les choses vont tellement bien sur la patinoire que nous tentons de ne pas y penser, a dit l'ailier Steve Martins, originaire d'Ottawa avant le match de jeudi contre Atlanta. Je suis persuadé que les choses vont s'arranger d'ici quelques jours."
"Monsieur Bryden nous a dit qu'il allait trouver des fonds d'ici quelques jours et nous le croyons, a dit le défenseur Curtis Leschyshyn. Nous sommes prêts à jouer au hockey."
Malgré tout, la nouvelle voulant que les joueurs n'ont pas été payés, a été mal accueillie par les amateurs et les médias.
La nouvelle a d'ailleurs fait la une de tous les journaux.
Plusieurs craignent que Bryden n'aura d'autre choix que de vendre l'équipe et la déménager. Certains autres croient qu'il devra vendre les joueurs-étoiles pour sauver de l'argent.
Et il y a des précédents à Ottawa où les Rough Riders de la Ligue canadienne de football ont dû fermer boutique il y a quelques années.
Les dirigeants de la Ligue nationale de hockey ont déclaré qu'ils surveillaient la situation de près et qu'ils feront tout en leur possible pour aider les Sénateurs à régler la situation.
Bryden, qui n'a pas rencontré la presse depuis quelques jours serait à la recherche de financement à court terme pour permettre à l'équipe de garder la tête hors de l'eau.
Et si les joueurs des Sénateurs ne semblaient pas trop s'en faire, les joueurs des Thrashers, eux, croyaient qu'il s'agissait là d'une source de grande inquiétude alors que la ligue tente toujours de trouver un acheteur sérieux pour les Sabres de Buffalo.
"Comme joueur, on ne veut jamais voir une équipe en difficultés financières parce que cela veut dire que ce sont les joueurs qui se retrouvent en difficultés, a dit le gardien Byron Dafoe, des Thrashers. Il s'agit d'une équipe qui est en première place et qui n'a pas une si grande assiette salariale et c'est ce qui fait peur. Imaginez un peu s'ils étaient en dernière place.
"C'est troublant. Chaque équipe a des réalités différentes et qui sait où est le véritable problème. On ne peut pas commenter vraiment sans avoir vu les livres. Mais c'est mauvais signe quand une équipe ne peut payer ses joueurs."
On pourrait croire que les Sénateurs sont un modèle à suivre. Ils prétendent aux grands honneurs et n'ont qu'un budget de 30 millions$. Mais on dit qu'ils ont des dettes de 375 millions$, dettes accumulées au cours des 10 premières années d'existence de l'équipe.
Les joueurs des Sénateurs se disaient plus préoccupés de tenter de conserver le premier rang au classement de la conférence de l'Est que de n'avoir pas touché leur chèque de paye.
Le propriétaire Rod Bryden n'a pas versé les chèques de paye aux joueurs, mais leur a plutôt donné une lettre leur promettant de les payer d'ici une semaine.
"C'est certes très important, mais les choses vont tellement bien sur la patinoire que nous tentons de ne pas y penser, a dit l'ailier Steve Martins, originaire d'Ottawa avant le match de jeudi contre Atlanta. Je suis persuadé que les choses vont s'arranger d'ici quelques jours."
"Monsieur Bryden nous a dit qu'il allait trouver des fonds d'ici quelques jours et nous le croyons, a dit le défenseur Curtis Leschyshyn. Nous sommes prêts à jouer au hockey."
Malgré tout, la nouvelle voulant que les joueurs n'ont pas été payés, a été mal accueillie par les amateurs et les médias.
La nouvelle a d'ailleurs fait la une de tous les journaux.
Plusieurs craignent que Bryden n'aura d'autre choix que de vendre l'équipe et la déménager. Certains autres croient qu'il devra vendre les joueurs-étoiles pour sauver de l'argent.
Et il y a des précédents à Ottawa où les Rough Riders de la Ligue canadienne de football ont dû fermer boutique il y a quelques années.
Les dirigeants de la Ligue nationale de hockey ont déclaré qu'ils surveillaient la situation de près et qu'ils feront tout en leur possible pour aider les Sénateurs à régler la situation.
Bryden, qui n'a pas rencontré la presse depuis quelques jours serait à la recherche de financement à court terme pour permettre à l'équipe de garder la tête hors de l'eau.
Et si les joueurs des Sénateurs ne semblaient pas trop s'en faire, les joueurs des Thrashers, eux, croyaient qu'il s'agissait là d'une source de grande inquiétude alors que la ligue tente toujours de trouver un acheteur sérieux pour les Sabres de Buffalo.
"Comme joueur, on ne veut jamais voir une équipe en difficultés financières parce que cela veut dire que ce sont les joueurs qui se retrouvent en difficultés, a dit le gardien Byron Dafoe, des Thrashers. Il s'agit d'une équipe qui est en première place et qui n'a pas une si grande assiette salariale et c'est ce qui fait peur. Imaginez un peu s'ils étaient en dernière place.
"C'est troublant. Chaque équipe a des réalités différentes et qui sait où est le véritable problème. On ne peut pas commenter vraiment sans avoir vu les livres. Mais c'est mauvais signe quand une équipe ne peut payer ses joueurs."
On pourrait croire que les Sénateurs sont un modèle à suivre. Ils prétendent aux grands honneurs et n'ont qu'un budget de 30 millions$. Mais on dit qu'ils ont des dettes de 375 millions$, dettes accumulées au cours des 10 premières années d'existence de l'équipe.