Les Penguins peinent à garder l'avance
Pittsburgh Penguins mardi, 11 mai 2010. 02:34 vendredi, 13 déc. 2024. 03:34
MONTRÉAL - Les Penguins ont subi trois défaites jusqu'à maintenant dans cette série contre le Canadien. Et à chaque fois, c'est après avoir pris l'avance dans le match.
Encore lundi, les champions en titre de la Coupe Stanley ont pris l'avance 2-1 en début de deuxième, quand Kristopher Letang a décoché un tir qui s'est faufilé entre le bras et le tronc de Jaroslav Halak. Le défenseur québécois a ainsi racheté sa gaffe qui a mené au premier but du Tricolore, en première période, quand il a commis un revirement qui a profité à Andrei Kostitsyn.
Même si Letang a marqué sur un tir de routine que Halak aurait dû bloquer, les Penguins n'ont pas réussi à profiter de l'avantage psychologique qu'un tel jeu procure, et à inscrire le filet «qui tue». Le Canadien en a profité pour renverser la vapeur.
Même après avoir constaté la faiblesse de Halak sur le but de Letang, jamais les Penguins n'ont-ils pensé que la victoire était dans la poche, a indiqué Sidney Crosby.
«Je ne pense pas que les joueurs de notre équipe pensent comme ça, a déclaré le capitaine des Penguins. Quand un gardien accorde un ou deux buts faciles, tu essaies de faire les bons jeux, de créer des occasions... Mais je ne pense pas qu'on pense à des choses comme ça. On essaie de déjouer le gardien peu importe la façon dont il joue.
«Je ne pense pas que c'était un si mauvais but que ça, a ajouté Crosby. (Letang) a un tir plutôt bon, et il l'a battu dans l'enclave. Après ça, tu veux juste continuer à bien jouer et à bâtir là-dessus.»
C'est plutôt le Canadien qui a bâti là-dessus. Et les Penguins ont perdu une autre avance dans cette série. Si Letang a déploré que les siens aient changé leur façon de jouer après avoir pris les devants, ce n'était pas l'effort qui a fait défaut, selon Crosby.
Finie la léthargie
Crosby s'est par ailleurs dit heureux d'avoir marqué son premier but de la série, mais il a souligné qu'il était loin d'être hanté par sa léthargie de six matchs, la plus longue de sa carrière en séries.
«C'était plaisant de voir la rondelle enfin aboutir dans le filet, a-t-il dit. C'est toujours une bonne sensation, mais ce n'est pas là quelque chose qui me passait continuellement par la tête. (Après le but), il s'agissait juste d'essayer de créer d'autres occasions.»
Crosby a évidemment dit espérer inscrire d'autres buts à sa fiche.
«Il reste un match dans cette série, et ce sera le plus important jusqu'ici pour les deux équipes. Alors, oui, je l'espère.»
Tout donner dans le 7e match
Malgré la déception de la défaite de lundi, les joueurs des Penguins commençaient déjà à se préparer mentalement en vue du match ultime de cette demi-finale d'association, qui sera disputé mercredi à Pittsburgh.
«Il faudra s'assurer de jouer notre match, a dit Crosby. Il faut se donner les meilleures chances de l'emporter dans ce genre de contexte, alors il faut se préparer de façon à ce que l'équipe soit à son meilleur. Beaucoup de choses peuvent arriver dans un septième match, mais tout ce que tu peux contrôler, c'est la façon dont tu joues. Il faut s'assurer qu'il s'agisse de l'un de nos meilleurs matchs.»
«On dit que tout peut arriver dans un septième match, mais c'est l'équipe qui arrive avec l'instinct du tueur qui aura le dessus, a affirmé Letang. Tu ne peux pas attendre de voir ce qui va arriver, il faut que tu y ailles... et il arrivera ce qui arrivera.»
Pendant que Crosby affirmait qu'il ne faut plus s'inquiéter de ce qui s'est passé dans les six premiers matchs, qu'il fallait aller de l'avant, Letang soulignait que dans le septième match d'une série, il n'y a plus de secrets entre les deux équipes.
«Ça fait six matchs qu'on joue contre eux, il n'y a rien qui nous surprend, a dit Letang du Canadien. Ils jouent la trappe et ils attendent qu'on fasse des erreurs.»
«Il faut donner crédit au Canadien, a résumé Maxime Talbot. Ils n'arrêtent pas de travailler, ils reviennent tout le temps fort, ils sont très opportunistes, et puis (Jaroslav) Halak continue de bien faire. Ils jouent du très bon hockey.»
Encore lundi, les champions en titre de la Coupe Stanley ont pris l'avance 2-1 en début de deuxième, quand Kristopher Letang a décoché un tir qui s'est faufilé entre le bras et le tronc de Jaroslav Halak. Le défenseur québécois a ainsi racheté sa gaffe qui a mené au premier but du Tricolore, en première période, quand il a commis un revirement qui a profité à Andrei Kostitsyn.
Même si Letang a marqué sur un tir de routine que Halak aurait dû bloquer, les Penguins n'ont pas réussi à profiter de l'avantage psychologique qu'un tel jeu procure, et à inscrire le filet «qui tue». Le Canadien en a profité pour renverser la vapeur.
Même après avoir constaté la faiblesse de Halak sur le but de Letang, jamais les Penguins n'ont-ils pensé que la victoire était dans la poche, a indiqué Sidney Crosby.
«Je ne pense pas que les joueurs de notre équipe pensent comme ça, a déclaré le capitaine des Penguins. Quand un gardien accorde un ou deux buts faciles, tu essaies de faire les bons jeux, de créer des occasions... Mais je ne pense pas qu'on pense à des choses comme ça. On essaie de déjouer le gardien peu importe la façon dont il joue.
«Je ne pense pas que c'était un si mauvais but que ça, a ajouté Crosby. (Letang) a un tir plutôt bon, et il l'a battu dans l'enclave. Après ça, tu veux juste continuer à bien jouer et à bâtir là-dessus.»
C'est plutôt le Canadien qui a bâti là-dessus. Et les Penguins ont perdu une autre avance dans cette série. Si Letang a déploré que les siens aient changé leur façon de jouer après avoir pris les devants, ce n'était pas l'effort qui a fait défaut, selon Crosby.
Finie la léthargie
Crosby s'est par ailleurs dit heureux d'avoir marqué son premier but de la série, mais il a souligné qu'il était loin d'être hanté par sa léthargie de six matchs, la plus longue de sa carrière en séries.
«C'était plaisant de voir la rondelle enfin aboutir dans le filet, a-t-il dit. C'est toujours une bonne sensation, mais ce n'est pas là quelque chose qui me passait continuellement par la tête. (Après le but), il s'agissait juste d'essayer de créer d'autres occasions.»
Crosby a évidemment dit espérer inscrire d'autres buts à sa fiche.
«Il reste un match dans cette série, et ce sera le plus important jusqu'ici pour les deux équipes. Alors, oui, je l'espère.»
Tout donner dans le 7e match
Malgré la déception de la défaite de lundi, les joueurs des Penguins commençaient déjà à se préparer mentalement en vue du match ultime de cette demi-finale d'association, qui sera disputé mercredi à Pittsburgh.
«Il faudra s'assurer de jouer notre match, a dit Crosby. Il faut se donner les meilleures chances de l'emporter dans ce genre de contexte, alors il faut se préparer de façon à ce que l'équipe soit à son meilleur. Beaucoup de choses peuvent arriver dans un septième match, mais tout ce que tu peux contrôler, c'est la façon dont tu joues. Il faut s'assurer qu'il s'agisse de l'un de nos meilleurs matchs.»
«On dit que tout peut arriver dans un septième match, mais c'est l'équipe qui arrive avec l'instinct du tueur qui aura le dessus, a affirmé Letang. Tu ne peux pas attendre de voir ce qui va arriver, il faut que tu y ailles... et il arrivera ce qui arrivera.»
Pendant que Crosby affirmait qu'il ne faut plus s'inquiéter de ce qui s'est passé dans les six premiers matchs, qu'il fallait aller de l'avant, Letang soulignait que dans le septième match d'une série, il n'y a plus de secrets entre les deux équipes.
«Ça fait six matchs qu'on joue contre eux, il n'y a rien qui nous surprend, a dit Letang du Canadien. Ils jouent la trappe et ils attendent qu'on fasse des erreurs.»
«Il faut donner crédit au Canadien, a résumé Maxime Talbot. Ils n'arrêtent pas de travailler, ils reviennent tout le temps fort, ils sont très opportunistes, et puis (Jaroslav) Halak continue de bien faire. Ils jouent du très bon hockey.»