Les Sabres devront être disciplinés
Hockey vendredi, 26 mai 2006. 19:15 samedi, 14 déc. 2024. 06:49
Les blessures font partie du hockey, mais il est très rare qu'une équipe va perdre trois défenseurs clés, des joueurs qui jouaient des rôles importants.
Ces malchances peuvent toutefois avoir un effet tout autre que ce qu'on peut croire. Parfois, une telle situation peut motiver une équipe. Ça pousse tout le monde à jouer encore mieux.
Quand tu fais appel à des joueurs de la Ligue américaine, c'est que ces joueurs n'étaient pas assez bons pour jouer dans la LNH. Mais pour quelques matchs, il arrive que ces gars-là se surpassent, jouent sans nervosité sans essayer de trop en faire et le résultat peut être positif. À long terme, ça devient plus difficile, mais à court terme, tout est possible.
Le mot d'ordre pour les Sabres : discipline. Avec seulement trois défenseurs réguliers dans l'alignement, on doit s'appliquer à ne pas prendre de mauvaises punitions et il ne faut surtout pas être impliqué dans une bagarre. On ne peut pas se permettre de passer la soirée au banc des punitions.
Lindy Ruff va demander à ses hommes de jouer leur meilleur match des séries. Quand on sait de quelle façon cette équipe s'est comportée, notamment contre Ottawa, la commande peut sembler lourde. Mais les Sabres peuvent le faire et s'ils offrent leur meilleur rendement, ils prendront une avance de 3-1 et une sérieuse option sur la série.
Du côté de la Caroline, le seul dilemme qui puisse exister concerne la situation des gardiens de but. Pour moi, la question ne se pose même pas et je reviens avec Cam Ward, qui a transporté son équipe jusqu'où elle se trouve présentement. Mais si le jeune devait connaître des ratés et mettre son équipe à 1-3, il ne faudrait pas s'étonner de voir Gerber revenir devant le filet.
Je pensais que Buffalo était pour gagner en sept et je le crois toujours, même si la perte de Tallinder, Numminen et Kalinin change les données.
Ailleurs dans la ligue
Le contrat que le Lightning a accordé à Brad Richards fait jaser et va continuer de faire jaser. Si Richards s'est fait offrir autant d'argent, c'est qu'on avait peur de le perdre à Tampa. On a acheté son statut de joueur autonome comme le Canadien a fait avec Koivu cet hiver.
Si on regarde ce qu'on a donné à Vincent Lecavalier et Martin St-Louis, et si on considère que Richards a amassé 91 points la saison dernière, ce n'est pas exagéré. Il méritait un bon contrat, mais c'est sûr que c'est beaucoup d'argent.
La décision de Jay Feaster n'aura pas d'effet domino dans le reste de la ligue à cause du plafond salarial. Le directeur général du Lightning a pris la décision d'accorder environ 20 M $ par année à trois joueurs, de garder ses vedettes. Il devra maintenant se débrouiller pour travailler autour de ça.
*****
Les nouvelles embauches dans la LNH montrent qu'on assiste à un mouvement jeunesse au septième étage. On veut des jeunes hommes avec une bonne éducation, qui ont des connaissances en comptabilité et en droit pour pouvoir composer avec les complexités du dernier contrat de travail.
Je connais bien François Giguère et Ray Shero et je suis certain qu'ils feront un bon travail avec leur nouvelle formation. Il ne faudrait pas se surprendre de voir un gars comme Julien Brisebois du Canadien, se voir un jour confier ce genre de boulot.
Ces malchances peuvent toutefois avoir un effet tout autre que ce qu'on peut croire. Parfois, une telle situation peut motiver une équipe. Ça pousse tout le monde à jouer encore mieux.
Quand tu fais appel à des joueurs de la Ligue américaine, c'est que ces joueurs n'étaient pas assez bons pour jouer dans la LNH. Mais pour quelques matchs, il arrive que ces gars-là se surpassent, jouent sans nervosité sans essayer de trop en faire et le résultat peut être positif. À long terme, ça devient plus difficile, mais à court terme, tout est possible.
Le mot d'ordre pour les Sabres : discipline. Avec seulement trois défenseurs réguliers dans l'alignement, on doit s'appliquer à ne pas prendre de mauvaises punitions et il ne faut surtout pas être impliqué dans une bagarre. On ne peut pas se permettre de passer la soirée au banc des punitions.
Lindy Ruff va demander à ses hommes de jouer leur meilleur match des séries. Quand on sait de quelle façon cette équipe s'est comportée, notamment contre Ottawa, la commande peut sembler lourde. Mais les Sabres peuvent le faire et s'ils offrent leur meilleur rendement, ils prendront une avance de 3-1 et une sérieuse option sur la série.
Du côté de la Caroline, le seul dilemme qui puisse exister concerne la situation des gardiens de but. Pour moi, la question ne se pose même pas et je reviens avec Cam Ward, qui a transporté son équipe jusqu'où elle se trouve présentement. Mais si le jeune devait connaître des ratés et mettre son équipe à 1-3, il ne faudrait pas s'étonner de voir Gerber revenir devant le filet.
Je pensais que Buffalo était pour gagner en sept et je le crois toujours, même si la perte de Tallinder, Numminen et Kalinin change les données.
Ailleurs dans la ligue
Le contrat que le Lightning a accordé à Brad Richards fait jaser et va continuer de faire jaser. Si Richards s'est fait offrir autant d'argent, c'est qu'on avait peur de le perdre à Tampa. On a acheté son statut de joueur autonome comme le Canadien a fait avec Koivu cet hiver.
Si on regarde ce qu'on a donné à Vincent Lecavalier et Martin St-Louis, et si on considère que Richards a amassé 91 points la saison dernière, ce n'est pas exagéré. Il méritait un bon contrat, mais c'est sûr que c'est beaucoup d'argent.
La décision de Jay Feaster n'aura pas d'effet domino dans le reste de la ligue à cause du plafond salarial. Le directeur général du Lightning a pris la décision d'accorder environ 20 M $ par année à trois joueurs, de garder ses vedettes. Il devra maintenant se débrouiller pour travailler autour de ça.
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Les nouvelles embauches dans la LNH montrent qu'on assiste à un mouvement jeunesse au septième étage. On veut des jeunes hommes avec une bonne éducation, qui ont des connaissances en comptabilité et en droit pour pouvoir composer avec les complexités du dernier contrat de travail.
Je connais bien François Giguère et Ray Shero et je suis certain qu'ils feront un bon travail avec leur nouvelle formation. Il ne faudrait pas se surprendre de voir un gars comme Julien Brisebois du Canadien, se voir un jour confier ce genre de boulot.