Les Sabres y croient encore, mais...
Hockey mardi, 15 mai 2007. 19:48 samedi, 14 déc. 2024. 11:49
OTTAWA - Les Maple Leafs de Toronto de 1942, les Islanders de New York de 1975. Lindy Ruff espère qu'on ajoutera les Sabres de Buffalo de 2007 dans la même phrase dans une dizaine de jours.
Historiquement, l'entraîneur sait que les redressements comme celui auquel les Sabres sont confrontés représentent l'exception. Seulement deux équipes de la LNH ont signé le tour de force de l'emporter après avoir comblé un retard de 0-3 dans une série. Les Maple Leafs et les Islanders, évidemment.
"On doit demeurer positif, affirme Ruff. On doit se rappeler qu'en début de saison, on a connu une formidable série de victoires (10). On a par la suite collé quelques bonnes séquences.
"On sait qu'on doit en connaître une maintenant face à un très bon adversaire, a-t-il repris. Je l'ai dit avant la série, les Sénateurs sont très bons. Ils l'ont été au cours des deux premières rondes des séries, face aux Penguins de Pittsburgh et aux Devils du New Jersey. Il va devoir se produire quelque chose de particulier, on le sait, mais on doit avoir confiance."
Il va effectivement falloir se produire un miracle, compte tenu de la domination des Sénateurs au cours des trois premiers affrontements.
Ruff et les joueurs interrogés avaient beau affirmer croire en leurs chances de réussite, ils n'étaient guère convaincants.
En présence des journalistes mardi, le talentueux attaquant Daniel Brière a déclaré qu'on souhaitait ni plus ni moins que la chance tourne.
"Je n'ai pas d'explications à fournir. Que peut-on faire? On cherche à résoudre plusieurs problèmes. On doit trouver des solutions."
Voilà autant de phrases que Brière a laissé tomber qui démontrent tout le désarroi qui habite les Sabres.
"Le plus important, c'est qu'on doit se convaincre qu'on peut le faire. Moi, j'y crois encore. J'espère que c'est le cas pour tous mes coéquipiers.
"On a fonctionné par séquences cette saison. C'est le temps d'en commencer une fructueuse. On est capable, ce n'est pas un hasard si on a gagné le trophée du Président en saison régulière."
Les Sabres n'ont déjoué Ray Emery qu'une fois au cours des 118 dernières minutes de jeu et 39 secondes. Ils devront sortir de leur torpeur en supériorité (0-en-18) s'ils veulent prolonger leur saison.
"C'est l'aspect sur lequel on passe le plus de temps, a confié Brière. On est incapable de mettre le doigt sur le bobo, mais on espère que ça va débloquer. La situation peut changer rapidement. Un bond favorable qui nous permettrait de l'emporter, et la série se transporte chez nous."
Brière a fait remarquer que la chance a surtout été du côté des Sénateurs depuis le début de la série.
"Ils méritent ce qui leur arrive parce qu'ils travaillent d'arrache-pied", a-t-il avancé.
Brière et l'autre co-capitaine de l'équipe Chris Drury ont souligné qu'on ne doit pas commettre l'erreur d'avoir trop la tête aux quatre victoires d'affilée à aller chercher.
"On ne doit pas regarder le portrait global, mais y aller un match à la fois", a résumé Drury, qui n'a pas à remonter loin dans le temps afin de puiser son inspiration.
Son équipe préférée au baseball, les Red Sox de Boston, avait orchestré en 2004 un des retours les plus spectaculaires dans le sport professionnel. En retard 0-3 dans la série de championnat de la Ligue américaine contre leurs éternels rivaux de New York, les Yankees, les Red Sox étaient revenus de l'arrière avant de l'emporter.
Historiquement, l'entraîneur sait que les redressements comme celui auquel les Sabres sont confrontés représentent l'exception. Seulement deux équipes de la LNH ont signé le tour de force de l'emporter après avoir comblé un retard de 0-3 dans une série. Les Maple Leafs et les Islanders, évidemment.
"On doit demeurer positif, affirme Ruff. On doit se rappeler qu'en début de saison, on a connu une formidable série de victoires (10). On a par la suite collé quelques bonnes séquences.
"On sait qu'on doit en connaître une maintenant face à un très bon adversaire, a-t-il repris. Je l'ai dit avant la série, les Sénateurs sont très bons. Ils l'ont été au cours des deux premières rondes des séries, face aux Penguins de Pittsburgh et aux Devils du New Jersey. Il va devoir se produire quelque chose de particulier, on le sait, mais on doit avoir confiance."
Il va effectivement falloir se produire un miracle, compte tenu de la domination des Sénateurs au cours des trois premiers affrontements.
Ruff et les joueurs interrogés avaient beau affirmer croire en leurs chances de réussite, ils n'étaient guère convaincants.
En présence des journalistes mardi, le talentueux attaquant Daniel Brière a déclaré qu'on souhaitait ni plus ni moins que la chance tourne.
"Je n'ai pas d'explications à fournir. Que peut-on faire? On cherche à résoudre plusieurs problèmes. On doit trouver des solutions."
Voilà autant de phrases que Brière a laissé tomber qui démontrent tout le désarroi qui habite les Sabres.
"Le plus important, c'est qu'on doit se convaincre qu'on peut le faire. Moi, j'y crois encore. J'espère que c'est le cas pour tous mes coéquipiers.
"On a fonctionné par séquences cette saison. C'est le temps d'en commencer une fructueuse. On est capable, ce n'est pas un hasard si on a gagné le trophée du Président en saison régulière."
Les Sabres n'ont déjoué Ray Emery qu'une fois au cours des 118 dernières minutes de jeu et 39 secondes. Ils devront sortir de leur torpeur en supériorité (0-en-18) s'ils veulent prolonger leur saison.
"C'est l'aspect sur lequel on passe le plus de temps, a confié Brière. On est incapable de mettre le doigt sur le bobo, mais on espère que ça va débloquer. La situation peut changer rapidement. Un bond favorable qui nous permettrait de l'emporter, et la série se transporte chez nous."
Brière a fait remarquer que la chance a surtout été du côté des Sénateurs depuis le début de la série.
"Ils méritent ce qui leur arrive parce qu'ils travaillent d'arrache-pied", a-t-il avancé.
Brière et l'autre co-capitaine de l'équipe Chris Drury ont souligné qu'on ne doit pas commettre l'erreur d'avoir trop la tête aux quatre victoires d'affilée à aller chercher.
"On ne doit pas regarder le portrait global, mais y aller un match à la fois", a résumé Drury, qui n'a pas à remonter loin dans le temps afin de puiser son inspiration.
Son équipe préférée au baseball, les Red Sox de Boston, avait orchestré en 2004 un des retours les plus spectaculaires dans le sport professionnel. En retard 0-3 dans la série de championnat de la Ligue américaine contre leurs éternels rivaux de New York, les Yankees, les Red Sox étaient revenus de l'arrière avant de l'emporter.