Les unités spéciales à plein régime
Hockey vendredi, 3 nov. 2006. 01:37 vendredi, 13 déc. 2024. 09:54
RALEIGH (PC) - Le Canadien pourrait presque disputer ses matchs à court d'un joueur sans craindre la défaite. Face aux Hurricanes, le Tricolore a écoulé huit pénalités avec succès. Mais il a aussi marqué deux fois en infériorité numérique quand Mike Komisarek et Tomas Plekanec sont parvenus à déjouer Cam Ward.
«Nous sommes souvent en infériorité numérique. C'est peut-être pour ça que nous avons autant de succès, a blagué Guy Carbonneau.
«Les gars jouent en confiance, a-t-il ajouté plus sérieux. Et lorsqu'on commet de petites erreurs, le gardien est là pour les réparer.»
Le Canadien joue différemment de l'an dernier à court d'un joueur.
«Nous sommes plus agressifs dans notre territoire, a expliqué Carbo. Les joueurs ont aussi l'avantage de se connaître. On oblige ainsi l'adversaire à lancer à partir de mauvais angles.»
L'entraîneur n'apprécie pas de voir son équipe écouler autant de pénalités.
«Il y a des pénalités que nous méritons, comme celles imposées à (Janne) Niinimaa et (Steve) Bégin. Sauf qu'on ne peut pas toujours blâmer les joueurs. On dit que nous avons l'une des équipes les plus rapides de la ligue et nous avons dû écouler 20 punitions de plus que l'adversaire depuis le début de la saison. C'est peut-être pas normal.»
Komisarek a joué presque six minutes en infériorité numérique. Encore une fois, il a été impeccable.
«On passe beaucoup de temps à visionner des vidéos. On regarde les tendances de l'adversaire, qui sont les passeurs et les buteurs», explique-t-il.
«Ce soir, on savait que les Hurricanes aiment se passer la rondelle à travers la boîte. Il fallait donc bien se placer sur la patinoire et éliminer les lignes de passes. Ca demande beaucoup de préparation. Ca exige aussi du travail. Pour réussir, les quatre joueurs doivent travailler plus fort que l'adversaire.»
Cristobal Huet a parlé dans le même sens.
«Nous sommes agressifs lorsqu'il le faut, dit-il. On force le jeu sans prendre trop de risques. L'idée est d'obliger l'adversaire à tirer de loin. Dans ces cas-là, le gardien peut faire l'arrêt.»
Huet a repoussé 31 rondelles pour inscrire son 12e jeu blanc dans la Ligue nationale. Si Huet et David Aebischer continuent de jouer aussi bien, Carbonneau aura de la difficulté à choisir son gardien.
«C'est ce que je souhaitais, a-t-il noté. J'espère que j'aurai de la difficulté le plus longtemps possible.»
«Nous sommes souvent en infériorité numérique. C'est peut-être pour ça que nous avons autant de succès, a blagué Guy Carbonneau.
«Les gars jouent en confiance, a-t-il ajouté plus sérieux. Et lorsqu'on commet de petites erreurs, le gardien est là pour les réparer.»
Le Canadien joue différemment de l'an dernier à court d'un joueur.
«Nous sommes plus agressifs dans notre territoire, a expliqué Carbo. Les joueurs ont aussi l'avantage de se connaître. On oblige ainsi l'adversaire à lancer à partir de mauvais angles.»
L'entraîneur n'apprécie pas de voir son équipe écouler autant de pénalités.
«Il y a des pénalités que nous méritons, comme celles imposées à (Janne) Niinimaa et (Steve) Bégin. Sauf qu'on ne peut pas toujours blâmer les joueurs. On dit que nous avons l'une des équipes les plus rapides de la ligue et nous avons dû écouler 20 punitions de plus que l'adversaire depuis le début de la saison. C'est peut-être pas normal.»
Komisarek a joué presque six minutes en infériorité numérique. Encore une fois, il a été impeccable.
«On passe beaucoup de temps à visionner des vidéos. On regarde les tendances de l'adversaire, qui sont les passeurs et les buteurs», explique-t-il.
«Ce soir, on savait que les Hurricanes aiment se passer la rondelle à travers la boîte. Il fallait donc bien se placer sur la patinoire et éliminer les lignes de passes. Ca demande beaucoup de préparation. Ca exige aussi du travail. Pour réussir, les quatre joueurs doivent travailler plus fort que l'adversaire.»
Cristobal Huet a parlé dans le même sens.
«Nous sommes agressifs lorsqu'il le faut, dit-il. On force le jeu sans prendre trop de risques. L'idée est d'obliger l'adversaire à tirer de loin. Dans ces cas-là, le gardien peut faire l'arrêt.»
Huet a repoussé 31 rondelles pour inscrire son 12e jeu blanc dans la Ligue nationale. Si Huet et David Aebischer continuent de jouer aussi bien, Carbonneau aura de la difficulté à choisir son gardien.
«C'est ce que je souhaitais, a-t-il noté. J'espère que j'aurai de la difficulté le plus longtemps possible.»