Lewiston est venu pour apprendre
Hockey mercredi, 23 mai 2007. 21:17 vendredi, 13 déc. 2024. 18:58
VANCOUVER - Malgré la fiche de 1-2 des siens, Clément Jodoin refuse de se dire déçu des résultats de son équipe. Surtout, comme il se plaît à le souligner, que dans chacune des deux défaites, subies par la marge d'un but, les MAINEiacs ont vu un filet leur être refusé.
"C'est notre première fois ici (à la coupe Memorial) et c'est un processus d'apprentissage, a déclaré Jodoin. Mon rôle, c'est de pousser ces jeunes de façon à ce qu'ils deviennent des gagnants.
"Il faut regarder d'où cette équipe vient et le chemin que l'organisation a parcouru, a noté l'entraîneur. On affronte des équipes aguerries comme Vancouver et Medicine Hat, qui sont des habitués de la coupe Memorial. Et Plymouth a plusieurs joueurs talentueux.
"Parfois, quand tu arrives dans une grande ville, que tu joues dans un grand amphithéâtre, tu as tendance à oublier les petites choses qui ont assuré ton succès."
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Clément Jodoin prévoyait évidemment assister au match de mercredi entre Vancouver et Medicine Hat, mais il a ordonné à ses joueurs de rester loin du Pacific Coliseum.
"Je leur ai dit de passer la journée avec leur meilleur ami, a indiqué l'entraîneur. Pour souper, ils vont aller manger un bon, gros steak."
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Plusieurs journalistes ont posé la question à Clément Jodoin: David Perron est-il un joueur difficile à diriger? Sa réponse: pas du tout. En ajoutant qu'il aime les joueurs qui ont du caractère, qui n'hésitent pas à faire connaître leur façon de penser.
"Je ne prends pas de détours moi non plus, je dis ce que je pense", a affirmé Jodoin.
"Je dis souvent aux joueurs que tant et aussi longtemps qu'ils veulent s'améliorer, qu'ils ne se croient pas plus gros que le sport, ils vont se donner des chances de réussir. Je leur rappelle que le hockey n'est pas une affaire d'individus, mais d'équipe. Un joueur a besoin de ses coéquipiers pour réussir.
"(Perron) a fait sa propre chance. Son talent, il l'a développé. Il a de bonnes mains, mais chaque jour, il travaille 30 minutes là-dessus. Il a aussi une bonne vision du jeu. Les seules choses qu'il doit améliorer, ce sont sa vitesse et sa force physique. Mais ça va venir.
"Il affronte présentement certains des meilleurs joueurs au Canada. Tant et aussi longtemps qu'il va faire les choses simplement, il aura quelque chose à offrir."
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Le match de bris d'égalité permet aux équipes de continuer d'espérer, mais c'est loin d'être la porte d'entrée vers une victoire à la coupe Memorial.
C'est ainsi que depuis 1992, seuls les 67's d'Ottawa ont réussi à remporter le championnat canadien de hockey junior après avoir participé à la demi-finale. Treize des 14 derniers vainqueurs en demi-finale ont failli à la tâche. Alors imaginez quand une équipe doit en plus se payer le match de bris d'égalité, et donc disputer trois matchs en quatre jours...
"C'est notre première fois ici (à la coupe Memorial) et c'est un processus d'apprentissage, a déclaré Jodoin. Mon rôle, c'est de pousser ces jeunes de façon à ce qu'ils deviennent des gagnants.
"Il faut regarder d'où cette équipe vient et le chemin que l'organisation a parcouru, a noté l'entraîneur. On affronte des équipes aguerries comme Vancouver et Medicine Hat, qui sont des habitués de la coupe Memorial. Et Plymouth a plusieurs joueurs talentueux.
"Parfois, quand tu arrives dans une grande ville, que tu joues dans un grand amphithéâtre, tu as tendance à oublier les petites choses qui ont assuré ton succès."
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Clément Jodoin prévoyait évidemment assister au match de mercredi entre Vancouver et Medicine Hat, mais il a ordonné à ses joueurs de rester loin du Pacific Coliseum.
"Je leur ai dit de passer la journée avec leur meilleur ami, a indiqué l'entraîneur. Pour souper, ils vont aller manger un bon, gros steak."
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Plusieurs journalistes ont posé la question à Clément Jodoin: David Perron est-il un joueur difficile à diriger? Sa réponse: pas du tout. En ajoutant qu'il aime les joueurs qui ont du caractère, qui n'hésitent pas à faire connaître leur façon de penser.
"Je ne prends pas de détours moi non plus, je dis ce que je pense", a affirmé Jodoin.
"Je dis souvent aux joueurs que tant et aussi longtemps qu'ils veulent s'améliorer, qu'ils ne se croient pas plus gros que le sport, ils vont se donner des chances de réussir. Je leur rappelle que le hockey n'est pas une affaire d'individus, mais d'équipe. Un joueur a besoin de ses coéquipiers pour réussir.
"(Perron) a fait sa propre chance. Son talent, il l'a développé. Il a de bonnes mains, mais chaque jour, il travaille 30 minutes là-dessus. Il a aussi une bonne vision du jeu. Les seules choses qu'il doit améliorer, ce sont sa vitesse et sa force physique. Mais ça va venir.
"Il affronte présentement certains des meilleurs joueurs au Canada. Tant et aussi longtemps qu'il va faire les choses simplement, il aura quelque chose à offrir."
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Le match de bris d'égalité permet aux équipes de continuer d'espérer, mais c'est loin d'être la porte d'entrée vers une victoire à la coupe Memorial.
C'est ainsi que depuis 1992, seuls les 67's d'Ottawa ont réussi à remporter le championnat canadien de hockey junior après avoir participé à la demi-finale. Treize des 14 derniers vainqueurs en demi-finale ont failli à la tâche. Alors imaginez quand une équipe doit en plus se payer le match de bris d'égalité, et donc disputer trois matchs en quatre jours...