C. Landry a impressionné le Lightning
Tampa Bay Lightning lundi, 20 sept. 2010. 15:12 mercredi, 11 déc. 2024. 03:14
Voilà une autre histoire pour le moins spéciale qui arrive parfois dans le monde du hockey et elle mérite assurément d'être racontée : celle du Québécois Charles Landry.
Landry a passé les trois dernières saisons dans l'uniforme des Voltigeurs de Drummondville avant de s'amener avec le Junior de Montréal en juin dernier.
Ignoré lors des deux dernières séances de sélection de la Ligue nationale, Landry n'avait même pas obtenu une seule invitation à un camp professionnel à la mi-août, jusqu'à ce que les entraineurs du Junior de Montréal n'interviennent.
« À la mi-août, je n'avais pas d'invitation. Pascal (Vincent), Joël (Bouchard) et Dominique (Ducharme) ont tendu des perches pour moi, raconte Landry. Le Lightning a rappelé et c'est de cette façon que je me suis présenté là-bas. »
« Nous voulions l'aider, lance l'entraîneur-chef et directeur général du Junior Pascal Vincent. Nous avons fait quelques appels et c'est Julien Brisebois, du Lightning, qui s'est manifesté pour nous dire qu'il allait l'inviter. J'ai su qu'il n'y avait qu'un seul contrat disponible pour un joueur invité et c'est lui qui l'a obtenu. »
« Je n'avais rien à perdre en me présentant à Tampa Bay, soutient Landry. J'ai fait ce que j'avais à faire et j'ai obtenu le contrat. »
Contrairement à la plupart des 420 joueurs repêchés depuis deux ans, le jeune résident de Napierville sur la rive-sud de Montréal a un contrat à deux volets en poche. Cette entente ne débutera que la saison prochaine, ce qui lui garanti une chance de jouer au niveau professionnel au moins jusqu'en 2014.
« J'aime bien la situation dans laquelle je me retrouve, avoue Landry. Je suis avec le Junior cette année et nous avons une bonne équipe. En plus, je sais que je vais pouvoir me concentrer sur ce que j'aime faire pour les trois prochaines années. »
« C'est la preuve que ce n'est pas la fin du monde lorsque tu n'es pas repêché, constate Vincent. Des joueurs qui sont repêchés ont deux chances de faire bonne impression mais rien ne leur est garanti. »
Charles Landry est un défenseur à caractère défensif qui préconise un style de jeu simple et efficace. C'est un style que les entraîneurs de la LNH aiment bien, mais, pour une raison que l'on ignore, les recruteurs ont passé par-dessus son nom en juin 2009 et 2010.
Le Lightning a saisi la chance d'enrôler ce défenseur effacé mais combien efficace qui présente une fiche de +65 au cours des deux dernières saisons.
* D'après un reportage de Stéphane Leroux
Landry a passé les trois dernières saisons dans l'uniforme des Voltigeurs de Drummondville avant de s'amener avec le Junior de Montréal en juin dernier.
Ignoré lors des deux dernières séances de sélection de la Ligue nationale, Landry n'avait même pas obtenu une seule invitation à un camp professionnel à la mi-août, jusqu'à ce que les entraineurs du Junior de Montréal n'interviennent.
« À la mi-août, je n'avais pas d'invitation. Pascal (Vincent), Joël (Bouchard) et Dominique (Ducharme) ont tendu des perches pour moi, raconte Landry. Le Lightning a rappelé et c'est de cette façon que je me suis présenté là-bas. »
« Nous voulions l'aider, lance l'entraîneur-chef et directeur général du Junior Pascal Vincent. Nous avons fait quelques appels et c'est Julien Brisebois, du Lightning, qui s'est manifesté pour nous dire qu'il allait l'inviter. J'ai su qu'il n'y avait qu'un seul contrat disponible pour un joueur invité et c'est lui qui l'a obtenu. »
« Je n'avais rien à perdre en me présentant à Tampa Bay, soutient Landry. J'ai fait ce que j'avais à faire et j'ai obtenu le contrat. »
Contrairement à la plupart des 420 joueurs repêchés depuis deux ans, le jeune résident de Napierville sur la rive-sud de Montréal a un contrat à deux volets en poche. Cette entente ne débutera que la saison prochaine, ce qui lui garanti une chance de jouer au niveau professionnel au moins jusqu'en 2014.
« J'aime bien la situation dans laquelle je me retrouve, avoue Landry. Je suis avec le Junior cette année et nous avons une bonne équipe. En plus, je sais que je vais pouvoir me concentrer sur ce que j'aime faire pour les trois prochaines années. »
« C'est la preuve que ce n'est pas la fin du monde lorsque tu n'es pas repêché, constate Vincent. Des joueurs qui sont repêchés ont deux chances de faire bonne impression mais rien ne leur est garanti. »
Charles Landry est un défenseur à caractère défensif qui préconise un style de jeu simple et efficace. C'est un style que les entraîneurs de la LNH aiment bien, mais, pour une raison que l'on ignore, les recruteurs ont passé par-dessus son nom en juin 2009 et 2010.
Le Lightning a saisi la chance d'enrôler ce défenseur effacé mais combien efficace qui présente une fiche de +65 au cours des deux dernières saisons.
* D'après un reportage de Stéphane Leroux