Cataractes: chaque chose en son temps
Hockey mercredi, 23 mai 2012. 13:24 vendredi, 13 déc. 2024. 18:50
SHAWINIGAN - Inutile de faire un dessin aux joueurs des Cataractes de Shawinigan, ils comprennent tous l'énorme enjeu de la rencontre de ce soir face aux Sea Dogs de Saint John. Toutefois, le mot d'ordre de l'équipe demeure de se concentrer sur la rencontre et non sur le billet vers la finale advenant une victoire.
Tous les joueurs des Cats rencontrés au terme de l'entraînement matinal ont insisté sur cet aspect. Ils préfèrent axer leur concentration sur leur performance au lieu de tomber dans le piège de penser à accéder directement à la finale de dimanche devant leurs partisans.
Le vétéran gardien de 20 ans Gabriel Girard partage l'avis de ses coéquipiers, mais il sait aussi que cette partie est spéciale dans son parcours dans la LHJMQ.
«Ce sera le plus gros match de ma vie», a-t-il admis. « On sait tous qu'on peut atteindre la finale, mais il ne faut pas trop se concentrer là-dessus. On veut démarrer le match en force.»
Les hommes d'Éric Veilleux apprécient le contexte dans lequel ils se retrouvent et ils ont déployé une intensité très intéressante lors de leur pratique. Au-delà du rythme, on pouvait aussi sentir un grand plaisir et une confiance au sein de la troupe qui profitait encore des conseils de Bob Hartley.
«On a démontré de belles choses dans le dernier match (victoire de 6-2 contre London), mais il reste quelques détails à corriger. Il ne faut pas connaître de moments de relâche au niveau de l'intensité. Jusqu'à maintenant, ça va bien et on veut continuer ainsi», a indiqué le capitaine Michaël Bournival.
Étant les hôtes du tournoi de la coupe Memorial, les Cataractes retiennent une énorme partie de l'attention à Shawinigan et les environs. Tout de même, les joueurs et les entraîneurs évitent de s'emballer.
«On n'est pas déconnecté de la communauté, mais presque surtout que l'internet ne fonctionne pas très bien où nous sommes installés et ce n'est pas une blague», a raconté Veilleux.
«On en entend parler partout, mais il ne faut pas trop penser à l'enjeu du match. On veut se concentrer à mieux jouer que lors de notre match», a insisté Michael Chaput, le meilleur pointeur du tournoi à présent avec trois buts et deux aides.
Cette saison, les deux représentants de la LHJMQ ont croisé le fer à quatre occasions et ils ont partagé les honneurs de ces matchs. La confrontation s'annonce encore plus corsée étant donné son importance et l'atmosphère qui régnera au Centre Bionest. À l'image de ses coéquipiers, Girard est emballé par cette occasion.
«Tous les gardiens veulent jouer contre d'excellentes équipes avec de puissantes offensives. C'est excitant et c'est une motivation supplémentaire», a confié Girard, originaire de Varennes.
L'occasion de montrer son vrai visage?
Si les Cats ont particulièrement brillé à leur dernière sortie, les Sea Dogs ne connaissent pas le début de compétition espéré. Le fait d'affronter l'autre équipe de la LHJMQ avec laquelle on perçoit une saine rivalité pourrait-il permettre aux Sea Dogs de retrouver leur aplomb?
«Je l'espère! Mais ils nous connaissent aussi très bien. Je souhaite que le match sera aussi bon que l'engouement que l'on ressent», a exprimé l'entraîneur Gerard Gallant.
«On ne peut pas jouer de façon stupide dans cette partie. Les émotions seront présentes et nous avons vécu plusieurs gros matchs dans les dernières années. L'équipe qui pourra le mieux gérer ce facteur devrait l'emporter», a ajouté le pilote d'expérience.
Les joueurs des Sea Dogs sont les premiers à admettre qu'ils n'ont pas démontré la vraie étendue de leur talent et ils espèrent que cet important rendez-vous renversera la vapeur pour eux.
«On n'a pas vraiment le choix, pour les battre, ça prendra notre meilleur rendement», a jugé le défenseur Charles-Olivier Roussel.
Son coéquipier Nathan Beaulieu a également été très lucide devant les journalistes pour expliquer le rendement quelque peu décevant de sa troupe.
«Nous avons amorcé le tournoi du mauvais pied. On était préparé, mais on pensait que ça se passerait plus facilement pour nous. On a été pris hors garde dès le début et nous allons retrouver notre aplomb», a raconté l'espoir du Canadien.
Tout n'est pas perdu pour les Sea Dogs puisqu'une victoire les enverrait directement en demi-finale et ils éviteraient ainsi l'exigeant match de bris d'égalité.
«On veut atteindre la demi-finale le plus rapidement possible et beaucoup de joueurs désirent élever leur jeu d'un cran», souligné le capitaine de Saint John.
Ce match s'avère le plus attendu de la phase préliminaire et la foule attendra les Sea Dogs de pied ferme. Ayant disputé ses trois premières saisons dans le camp des Cataractes, Roussel est sans doute le mieux placé pour prévoir la scène à laquelle ses coéquipiers assisteront.
«Il va y avoir beaucoup d'émotion! Je peux croire que c'est le destin qui m'amène ici aujourd'hui. Il faut s'attendre à une foule difficile. L'an passé, les Sea Dogs ont affronté Gatineau en séries et cette année nous avons joué à Chicoutimi alors ce ne sera pas nouveau», a conclu celui qui a été repêché en 2009 par les Predators de Nashville.
Tous les joueurs des Cats rencontrés au terme de l'entraînement matinal ont insisté sur cet aspect. Ils préfèrent axer leur concentration sur leur performance au lieu de tomber dans le piège de penser à accéder directement à la finale de dimanche devant leurs partisans.
Le vétéran gardien de 20 ans Gabriel Girard partage l'avis de ses coéquipiers, mais il sait aussi que cette partie est spéciale dans son parcours dans la LHJMQ.
«Ce sera le plus gros match de ma vie», a-t-il admis. « On sait tous qu'on peut atteindre la finale, mais il ne faut pas trop se concentrer là-dessus. On veut démarrer le match en force.»
Les hommes d'Éric Veilleux apprécient le contexte dans lequel ils se retrouvent et ils ont déployé une intensité très intéressante lors de leur pratique. Au-delà du rythme, on pouvait aussi sentir un grand plaisir et une confiance au sein de la troupe qui profitait encore des conseils de Bob Hartley.
«On a démontré de belles choses dans le dernier match (victoire de 6-2 contre London), mais il reste quelques détails à corriger. Il ne faut pas connaître de moments de relâche au niveau de l'intensité. Jusqu'à maintenant, ça va bien et on veut continuer ainsi», a indiqué le capitaine Michaël Bournival.
Étant les hôtes du tournoi de la coupe Memorial, les Cataractes retiennent une énorme partie de l'attention à Shawinigan et les environs. Tout de même, les joueurs et les entraîneurs évitent de s'emballer.
«On n'est pas déconnecté de la communauté, mais presque surtout que l'internet ne fonctionne pas très bien où nous sommes installés et ce n'est pas une blague», a raconté Veilleux.
«On en entend parler partout, mais il ne faut pas trop penser à l'enjeu du match. On veut se concentrer à mieux jouer que lors de notre match», a insisté Michael Chaput, le meilleur pointeur du tournoi à présent avec trois buts et deux aides.
Cette saison, les deux représentants de la LHJMQ ont croisé le fer à quatre occasions et ils ont partagé les honneurs de ces matchs. La confrontation s'annonce encore plus corsée étant donné son importance et l'atmosphère qui régnera au Centre Bionest. À l'image de ses coéquipiers, Girard est emballé par cette occasion.
«Tous les gardiens veulent jouer contre d'excellentes équipes avec de puissantes offensives. C'est excitant et c'est une motivation supplémentaire», a confié Girard, originaire de Varennes.
L'occasion de montrer son vrai visage?
Si les Cats ont particulièrement brillé à leur dernière sortie, les Sea Dogs ne connaissent pas le début de compétition espéré. Le fait d'affronter l'autre équipe de la LHJMQ avec laquelle on perçoit une saine rivalité pourrait-il permettre aux Sea Dogs de retrouver leur aplomb?
«Je l'espère! Mais ils nous connaissent aussi très bien. Je souhaite que le match sera aussi bon que l'engouement que l'on ressent», a exprimé l'entraîneur Gerard Gallant.
«On ne peut pas jouer de façon stupide dans cette partie. Les émotions seront présentes et nous avons vécu plusieurs gros matchs dans les dernières années. L'équipe qui pourra le mieux gérer ce facteur devrait l'emporter», a ajouté le pilote d'expérience.
Les joueurs des Sea Dogs sont les premiers à admettre qu'ils n'ont pas démontré la vraie étendue de leur talent et ils espèrent que cet important rendez-vous renversera la vapeur pour eux.
«On n'a pas vraiment le choix, pour les battre, ça prendra notre meilleur rendement», a jugé le défenseur Charles-Olivier Roussel.
Son coéquipier Nathan Beaulieu a également été très lucide devant les journalistes pour expliquer le rendement quelque peu décevant de sa troupe.
«Nous avons amorcé le tournoi du mauvais pied. On était préparé, mais on pensait que ça se passerait plus facilement pour nous. On a été pris hors garde dès le début et nous allons retrouver notre aplomb», a raconté l'espoir du Canadien.
Tout n'est pas perdu pour les Sea Dogs puisqu'une victoire les enverrait directement en demi-finale et ils éviteraient ainsi l'exigeant match de bris d'égalité.
«On veut atteindre la demi-finale le plus rapidement possible et beaucoup de joueurs désirent élever leur jeu d'un cran», souligné le capitaine de Saint John.
Ce match s'avère le plus attendu de la phase préliminaire et la foule attendra les Sea Dogs de pied ferme. Ayant disputé ses trois premières saisons dans le camp des Cataractes, Roussel est sans doute le mieux placé pour prévoir la scène à laquelle ses coéquipiers assisteront.
«Il va y avoir beaucoup d'émotion! Je peux croire que c'est le destin qui m'amène ici aujourd'hui. Il faut s'attendre à une foule difficile. L'an passé, les Sea Dogs ont affronté Gatineau en séries et cette année nous avons joué à Chicoutimi alors ce ne sera pas nouveau», a conclu celui qui a été repêché en 2009 par les Predators de Nashville.