ÉCJ 2004 : le destin de Mario Durocher
Hockey mardi, 4 déc. 2012. 20:29 vendredi, 13 déc. 2024. 17:32
La fameuse gaffe du gardien Marc-André Fleury lors de la finale du Championnat mondial junior de 2004 à Helsinki en Finlande a probablement changé la carrière de l'entraîneur Mario Durocher, qui était aux commandes de la formation canadienne cette année-là.
Au lieu de gagner la médaille d'or et d'avoir la chance de revenir l'année suivante, Durocher a été mis sur la voie d'accotement.
«Si nous gagnons la médaille d'or et si je n'obtiens pas une offre professionnelle, peut-être que j'ai encore le dream team pour gagner une deuxième médaille d'or. Cela m'aurait sûrement ouvert des portes professionnelles. Mais, c'est un sport d'équipe et je n'ai aucun regret», affirme le pilote des Foreurs de Val-d'Or.
Durocher ne l'a pas eu facile par la suite. Il est revenu avec son équipe, les MAINEiacs de Lewiston, qui l'ont congédié au terme de la saison 2003-2004.
«Le temps le plus dur a été en revenant du Championnat du monde. Lorsque Lewiston n'a pas renouvelé mon contrat, je me suis posé de sérieuses questions, relate celui qui a aussi été entraîneur des Tigres, du Titan et des Screaming Eagles. J'ai envoyé mon C.V. un peu partout dans la Ligue nationale. Ce n'est pas comme cela que les choses se font. Tu dois avoir des contacts et être à la bonne place au bon moment. La LNH est une entreprise et je respecte cela», souligne Durocher.
Depuis ce malheureux coup du destin, l'entraîneur originaire de Sherbrooke sait que les portes du hockey professionnel ne s'ouvriront peut-être jamais pour lui, mais il demeure quand même serein malgré tout.
«Je suis heureux dans la LHJMQ. Je vis des choses excitantes tous les jours. Je travaille avec des jeunes. Je n'ai jamais pensé lorsque j'ai commencé ma carrière que je serais entraîneur-chef dans le junior majeur et que je serais nommé à la tête d'Équipe Canada, admet-il en souriant. À 49 ans, je suis encore dans la ligue après 20 années d'expérience. Peut-être l'aventure professionnelle arrivera ou peut-être pas. Peu importe, dans mon cas, c'est déjà mission accomplie.»
Depuis Durocher en 2004, aucun autre entraîneur québécois n'a dirigé Équipe Canada junior.
*D'après un reportage de Stéphane Leroux pour Hockey 360
Au lieu de gagner la médaille d'or et d'avoir la chance de revenir l'année suivante, Durocher a été mis sur la voie d'accotement.
«Si nous gagnons la médaille d'or et si je n'obtiens pas une offre professionnelle, peut-être que j'ai encore le dream team pour gagner une deuxième médaille d'or. Cela m'aurait sûrement ouvert des portes professionnelles. Mais, c'est un sport d'équipe et je n'ai aucun regret», affirme le pilote des Foreurs de Val-d'Or.
Durocher ne l'a pas eu facile par la suite. Il est revenu avec son équipe, les MAINEiacs de Lewiston, qui l'ont congédié au terme de la saison 2003-2004.
«Le temps le plus dur a été en revenant du Championnat du monde. Lorsque Lewiston n'a pas renouvelé mon contrat, je me suis posé de sérieuses questions, relate celui qui a aussi été entraîneur des Tigres, du Titan et des Screaming Eagles. J'ai envoyé mon C.V. un peu partout dans la Ligue nationale. Ce n'est pas comme cela que les choses se font. Tu dois avoir des contacts et être à la bonne place au bon moment. La LNH est une entreprise et je respecte cela», souligne Durocher.
Depuis ce malheureux coup du destin, l'entraîneur originaire de Sherbrooke sait que les portes du hockey professionnel ne s'ouvriront peut-être jamais pour lui, mais il demeure quand même serein malgré tout.
«Je suis heureux dans la LHJMQ. Je vis des choses excitantes tous les jours. Je travaille avec des jeunes. Je n'ai jamais pensé lorsque j'ai commencé ma carrière que je serais entraîneur-chef dans le junior majeur et que je serais nommé à la tête d'Équipe Canada, admet-il en souriant. À 49 ans, je suis encore dans la ligue après 20 années d'expérience. Peut-être l'aventure professionnelle arrivera ou peut-être pas. Peu importe, dans mon cas, c'est déjà mission accomplie.»
Depuis Durocher en 2004, aucun autre entraîneur québécois n'a dirigé Équipe Canada junior.
*D'après un reportage de Stéphane Leroux pour Hockey 360