Guy Boucher et la dureté du mental
Hockey dimanche, 17 mai 2009. 15:45 mercredi, 11 déc. 2024. 10:33
RIMOUSKI - Comme ils l'ont fait tout au long de la saison, les joueurs de Voltigeurs de Drummondville ont impressionné par leur détermination et leur capacité à résister aux contrariétés, samedi, dans leur victoire de 3-2 en prolongation contre les Spitfires de Windsor.
Mais cette détermination n'est pas apparue de nulle part, ni du jour au lendemain. C'est grâce à un travail de longue haleine entrepris par Guy Boucher et ses adjoints.
"Dès le premier jour du camp, (Boucher) nous a montrés à jouer comme si c'était du hockey des séries, explique l'attaquant Dany Massé. Alors une fois arrivés dans les séries, on était prêts. Comme on le dit souvent, on ne peut pas juste allumer l'interrupteur une fois en éliminatoires. On a juste continué de faire ce qu'on faisait déjà durant la saison régulière."
Boucher, un grand adepte de la psychologie sportive, affirme que la "dureté du mental", ça se développe. Ce n'est pas strictement un don inné.
"Tout le monde en parle, mais pas beaucoup de monde sait quoi faire avec, dit-il. Le développement d'une équipe junior, je vois ça comme une table. Une table, ç'a quatre pattes. Une patte, c'est le physique, et tout le monde travaille là-dessus. Même chose pour la deuxième patte, la tactique, et la troisième, le technique. Mais la quatrième patte, le mental, on ne le travaille presque jamais.
"C'est important de savoir quoi faire, par exemple, quand un joueur perd la carte. Comment faire pour qu'il arrête, et que ça ne l'empêche plus de performer à sa juste mesure. Il faut savoir le désarmer émotionnellement, sinon on ne se rend jamais au rationnel."
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Une autre grande force des Voltigeurs, c'est leur jeu de transition. Selon Guy Boucher, c'est "le pain et le beurre" de son équipe.
"Toute l'année, on a passé les trois quarts de nos entraînements sur le jeu de transition, alors j'espère que c'est une de nos forces, sinon j'aurais des doutes sur mes capacités comme coach", a lancé Boucher.
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S'il arrive souvent que les joueurs vedettes des équipes en lice à la Coupe Memorial jouent en-deçà de leurs capacités - et des attentes, surtout -, il ne faut pas s'en surprendre, selon Guy Boucher. La pression est tellement omniprésente à un tournoi de cette importante que c'est quasi inévitable, surtout qu'il s'agit de joueurs qui sortent à peine de l'adolescence.
D'ailleurs, ni les têtes d'affiche des Spitfires de Windsor - Ryan Ellis et Taylor Hall, deux joueurs de l'équipe canadienne junior -, ni celles des Voltigeurs - Yannick Riendeau, Mike Hoffman et Dany Massé - n'ont brillé dans le duel de samedi entre les deux équipes, a souligné le pilote des Voltigeurs.
"Déjà que, match après match pendant la saison, ils ont le sentiment de devoir transporter l'équipe sur leurs épaules, ce qui fait qu'ils sont déjà au 'max' quand ils arrivent ici, a souligné Boucher. Et ça, on peut l'attribuer au fait que c'est tellement un gros tournoi qu'ils veulent bien faire - tellement bien faire qu'ils en font trop au plan émotif."
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Dimanche matin, avant la rencontre de l'Océanic contre les Spitfires de Windsor, l'entraîneur du club rimouskois Clément Jodoin a fait savoir que le défenseur de premier plan Maxime Ouimet devra rater la Coupe Memorial au grand complet à cause d'une mononucléose.
Ouimet a raté le match d'ouverture du tournoi, vendredi, contre les Rockets de Kelowna. On croyait alors qu'il souffrait d'une gastro-entérite. La maladie s'est finalement avérée moins transitoire que prévu.
Mais cette détermination n'est pas apparue de nulle part, ni du jour au lendemain. C'est grâce à un travail de longue haleine entrepris par Guy Boucher et ses adjoints.
"Dès le premier jour du camp, (Boucher) nous a montrés à jouer comme si c'était du hockey des séries, explique l'attaquant Dany Massé. Alors une fois arrivés dans les séries, on était prêts. Comme on le dit souvent, on ne peut pas juste allumer l'interrupteur une fois en éliminatoires. On a juste continué de faire ce qu'on faisait déjà durant la saison régulière."
Boucher, un grand adepte de la psychologie sportive, affirme que la "dureté du mental", ça se développe. Ce n'est pas strictement un don inné.
"Tout le monde en parle, mais pas beaucoup de monde sait quoi faire avec, dit-il. Le développement d'une équipe junior, je vois ça comme une table. Une table, ç'a quatre pattes. Une patte, c'est le physique, et tout le monde travaille là-dessus. Même chose pour la deuxième patte, la tactique, et la troisième, le technique. Mais la quatrième patte, le mental, on ne le travaille presque jamais.
"C'est important de savoir quoi faire, par exemple, quand un joueur perd la carte. Comment faire pour qu'il arrête, et que ça ne l'empêche plus de performer à sa juste mesure. Il faut savoir le désarmer émotionnellement, sinon on ne se rend jamais au rationnel."
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Une autre grande force des Voltigeurs, c'est leur jeu de transition. Selon Guy Boucher, c'est "le pain et le beurre" de son équipe.
"Toute l'année, on a passé les trois quarts de nos entraînements sur le jeu de transition, alors j'espère que c'est une de nos forces, sinon j'aurais des doutes sur mes capacités comme coach", a lancé Boucher.
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S'il arrive souvent que les joueurs vedettes des équipes en lice à la Coupe Memorial jouent en-deçà de leurs capacités - et des attentes, surtout -, il ne faut pas s'en surprendre, selon Guy Boucher. La pression est tellement omniprésente à un tournoi de cette importante que c'est quasi inévitable, surtout qu'il s'agit de joueurs qui sortent à peine de l'adolescence.
D'ailleurs, ni les têtes d'affiche des Spitfires de Windsor - Ryan Ellis et Taylor Hall, deux joueurs de l'équipe canadienne junior -, ni celles des Voltigeurs - Yannick Riendeau, Mike Hoffman et Dany Massé - n'ont brillé dans le duel de samedi entre les deux équipes, a souligné le pilote des Voltigeurs.
"Déjà que, match après match pendant la saison, ils ont le sentiment de devoir transporter l'équipe sur leurs épaules, ce qui fait qu'ils sont déjà au 'max' quand ils arrivent ici, a souligné Boucher. Et ça, on peut l'attribuer au fait que c'est tellement un gros tournoi qu'ils veulent bien faire - tellement bien faire qu'ils en font trop au plan émotif."
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Dimanche matin, avant la rencontre de l'Océanic contre les Spitfires de Windsor, l'entraîneur du club rimouskois Clément Jodoin a fait savoir que le défenseur de premier plan Maxime Ouimet devra rater la Coupe Memorial au grand complet à cause d'une mononucléose.
Ouimet a raté le match d'ouverture du tournoi, vendredi, contre les Rockets de Kelowna. On croyait alors qu'il souffrait d'une gastro-entérite. La maladie s'est finalement avérée moins transitoire que prévu.