madeleineÎLES DE LA MADELEINE - La journée du 30 août 2014 va rester gravée dans la mémoire des joueurs des Cataractes de Shawinigan. Arrivés aux Îles de la Madeleine depuis jeudi soir et au lendemain d’une défaite de 5-0 face aux Wildcats de Moncton, l’édition 2014-2015 des Cats en a eu pour son argent avec la complicité du comité organisateur des Îles mené par Patrick Deraspe, cet ancien attaquant du circuit Courteau qui a été le grand maître d’œuvre de ce week-end spécial.

Le réveille-matin s’est d’abord fait entendre à 4 h 45, départ pour le port de Cap-aux-Meules pour une excursion de pêche au maquereau sur quatre bateaux distincts. La pêche fut excellente. Mentions honorables à Sébastien Gauthier, Félix-Antoine Bergeron et à l’entraîneur-chef Martin Bernard, qui a été plus qu’efficace sur la jigg pour sortir les poissons. Un loustic lui a même dit qu’il pourrait revenir ici si un jour sa carrière d’entraîneur prenait fin abruptement! Le bateau sur lequel je me trouvais, avec six joueurs et l’entraîneur-chef, a même eu la chance de découvrir grâce à un des accompagnateurs l’hymne national des Îles à la guitare, soit Je voudrais être Madelinot de Jean-Paul Cormier… Je soupçonne certains joueurs d’avoir appris le refrain par cœur!

Après avoir assurément sorti de l’eau au moins 125 maquereaux, les joueurs des Cats ont traversé le golfe du Saint-Laurent pour débarquer, 12 kilomètres plus loin, sur l’île d’entrée, seule île qui n’est pas rattachée à l’archipel. Sur ce bout de terre de 6 kilomètres carrés où réside une centaine de Madelinots se retrouve la « big hill » une côte abrupte de 571 pieds (le plus haut sommet des Îles). Les joueurs et dirigeants des Cats ont escaladé cette colline pour y apercevoir un coup d’oeil superbe sur l’archipel des Îles de la Madeleine, c’était à couper le souffle. Question de bien clarifier le tout, votre humble serviteur s’est arrêté environ au 2/3 de l’ascension, ma forme physique légendaire m’a fait défaut je l’avoue! 

Retour au port et traversée houleuse pour revenir à Cap-aux-Meules où le dîner fut préparé à même les résultats de la pêche du matin. Les joueurs ont donc mangé le maquereau directement sur le pont du bateau. Par la suite ce fut visite dans un fumoir local suivi par une randonnée de 50 kilomètres vers l’île de Grande-Entrée où deux autres activités, un peu plus extrêmes, attendaient les joueurs : kayak de mer et excursion des grottes dans un océan houleux qui en a fait baver plusieurs. Les joueurs des Cats sont rentrés exténués à leur hôtel vers 17 h 30 et cette journée de rêve s’est terminée par un magnifique souper au homard. Quand on parlait de ce week-end pour les Cats et des effets positifs sur la création d’une belle chimie d’équipe, on ne pouvait certes demander mieux. Martin Bernard, l’entraîneur-chef des Cats, n’a d’ailleurs pas manqué de souligner le travail colossal du comité organisateur des Îles, affirmant avec raison que diriger une équipe ce n’est pas simplement de faire des « x » et des « o » sur un tableau et que ce que ses joueurs ont vécu ici en fin de semaine n’avait pas de prix.

Reste à souhaiter que d’autres formations auront la chance de vivre ce genre de week-end dans les années à venir. Ici aux Îles, on est assurément prêt à répéter l’expérience. Gens des Îles vous avez été des hôtes exemplaires, je ne pouvais demander mieux pour mon retour de vacances… Merci!

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