"La nervosité s'est dissipée"
Hockey lundi, 23 mai 2005. 16:59 vendredi, 13 déc. 2024. 17:43
(PC) - Tout le battage ayant entouré l'arrivée de l'Océanic de Rimouski au tournoi de la Coupe Memorial et son premier match contre les Knights de London étant chose du passé, on devrait voir les champions de la LHJMQ sous leur véritable jour, mardi, face aux 67 d'Ottawa.
«Nous sommes mieux organisés, le stress est tombé», a indiqué l'entraîneur Doris Labonté, lundi, à l'issue de la séance d'entraînement de l'équipe.
Labonté s'attend à ce que ses joueurs offrent une meilleure performance que celle qu'ils ont fournie dans la défaite de 4-3 en prolongation face aux Knights, samedi.
«Compte tenu du contexte qui a précédé notre premier match, ç'aurait été tout un exploit si nous avions gagné.
«Nous sommes arrivés ici comme un chien dans un jeu de quilles, a-t-il imagé. Aussitôt en ville, on a pris part à un spectacle rock. Et il y a eu le banquet du vendredi, à la veille de jouer un gros match à l'étranger contre l'équipe numéro un au pays depuis deux ans. Nous étions désorganisés, mais tout est rentré dans l'ordre maintenant. Nous ne pourrons pas fournir cette excuse si on perd mardi.»
L'Océanic a effectivement connu une rentrée mouvementée dans le tournoi, écopant même d'une amende de 1000 $ pour «non respect de l'esprit de la compétition».
L'équipe rimouskoise a provoqué le mécontentement de la Ligue canadienne de hockey (LCH) en quittant précipitamment le spectacle de jeudi et en allant s'entraîner à l'extérieur de la ville vendredi, loin des médias.
La poussière est retombée sur ces incidents ainsi que sur la défaite de samedi et l'Océanic a pu instaurer une routine au cours des deux dernières jours.
«La nervosité s'est dissipée et les gars savent qu'ils peuvent mieux faire, a mentionné Labonté. Nous leur avons dit ce que nous voulons d'eux. Ils ont jusqu'à mardi pour mijoter tout ça.»
L'Océanic disputera ses deux derniers matchs du tournoi rotation en l'espace de deux jours. Mercredi, il se mesurera aux Rockets de Kelowna, champions de l'Ouest.
Labonté a été impressionné par ce qu'il a vu des 67 dimanche, dans la victoire de 3-2 qu'ils ont arrachée aux Rockets en deuxième prolongation.
«Les 67 ont prouvé, comme je l'avais souligné, qu'ils méritent d'être ici, avec les champions des trois ligues, a-t-il affirmé. Ils sont bons dans tous les aspects du jeu. Il va falloir connaître un gros match. Nous allons avoir besoin de la contribution de tout le monde.»
Particulièrement celle du deuxième trio, composé des vétérans Danny Stewart, Zbynek Hrdel et Mark Tobin, qui n'a pas été à la hauteur contre les Knights.
«Nous avons parlé aux trois joueurs, a dit Labonté. Ils savent ce qui n'a pas fonctionné. Ils ont été figés par la nervosité. Ça peut arriver même à des gars de 19 ans, qui en sont à leur quatrième année dans les rangs juniors.
«Ces gars-là ont été repêchés par des équipes de la Ligue nationale et ils s'imposent beaucoup de pression, a-t-il repris. Ils pensent que leur carrière est finie dès qu'ils font une erreur. Ils doivent composer avec ça.»
Stewart, seul joueur du tournoi dont les droits appartiennent au Canadien de Montréal, a fait son mea culpa.
«J'étais beaucoup trop nerveux avant le premier match, a-t-il admis. J'étais impressionné par la grandeur de l'événement. Personnellement, je n'ai eu qu'une seule bonne présence sur la glace, en troisième période. Nous en avons discuté tous les trois et avec les entraîneurs. Nous allons faire en sorte de s'impliquer davantage dans l'action. C'est la clé du succès pour nous.»
«Nous sommes mieux organisés, le stress est tombé», a indiqué l'entraîneur Doris Labonté, lundi, à l'issue de la séance d'entraînement de l'équipe.
Labonté s'attend à ce que ses joueurs offrent une meilleure performance que celle qu'ils ont fournie dans la défaite de 4-3 en prolongation face aux Knights, samedi.
«Compte tenu du contexte qui a précédé notre premier match, ç'aurait été tout un exploit si nous avions gagné.
«Nous sommes arrivés ici comme un chien dans un jeu de quilles, a-t-il imagé. Aussitôt en ville, on a pris part à un spectacle rock. Et il y a eu le banquet du vendredi, à la veille de jouer un gros match à l'étranger contre l'équipe numéro un au pays depuis deux ans. Nous étions désorganisés, mais tout est rentré dans l'ordre maintenant. Nous ne pourrons pas fournir cette excuse si on perd mardi.»
L'Océanic a effectivement connu une rentrée mouvementée dans le tournoi, écopant même d'une amende de 1000 $ pour «non respect de l'esprit de la compétition».
L'équipe rimouskoise a provoqué le mécontentement de la Ligue canadienne de hockey (LCH) en quittant précipitamment le spectacle de jeudi et en allant s'entraîner à l'extérieur de la ville vendredi, loin des médias.
La poussière est retombée sur ces incidents ainsi que sur la défaite de samedi et l'Océanic a pu instaurer une routine au cours des deux dernières jours.
«La nervosité s'est dissipée et les gars savent qu'ils peuvent mieux faire, a mentionné Labonté. Nous leur avons dit ce que nous voulons d'eux. Ils ont jusqu'à mardi pour mijoter tout ça.»
L'Océanic disputera ses deux derniers matchs du tournoi rotation en l'espace de deux jours. Mercredi, il se mesurera aux Rockets de Kelowna, champions de l'Ouest.
Labonté a été impressionné par ce qu'il a vu des 67 dimanche, dans la victoire de 3-2 qu'ils ont arrachée aux Rockets en deuxième prolongation.
«Les 67 ont prouvé, comme je l'avais souligné, qu'ils méritent d'être ici, avec les champions des trois ligues, a-t-il affirmé. Ils sont bons dans tous les aspects du jeu. Il va falloir connaître un gros match. Nous allons avoir besoin de la contribution de tout le monde.»
Particulièrement celle du deuxième trio, composé des vétérans Danny Stewart, Zbynek Hrdel et Mark Tobin, qui n'a pas été à la hauteur contre les Knights.
«Nous avons parlé aux trois joueurs, a dit Labonté. Ils savent ce qui n'a pas fonctionné. Ils ont été figés par la nervosité. Ça peut arriver même à des gars de 19 ans, qui en sont à leur quatrième année dans les rangs juniors.
«Ces gars-là ont été repêchés par des équipes de la Ligue nationale et ils s'imposent beaucoup de pression, a-t-il repris. Ils pensent que leur carrière est finie dès qu'ils font une erreur. Ils doivent composer avec ça.»
Stewart, seul joueur du tournoi dont les droits appartiennent au Canadien de Montréal, a fait son mea culpa.
«J'étais beaucoup trop nerveux avant le premier match, a-t-il admis. J'étais impressionné par la grandeur de l'événement. Personnellement, je n'ai eu qu'une seule bonne présence sur la glace, en troisième période. Nous en avons discuté tous les trois et avec les entraîneurs. Nous allons faire en sorte de s'impliquer davantage dans l'action. C'est la clé du succès pour nous.»