La sagesse de Patrick Roy
Hockey samedi, 20 mai 2006. 17:25 mercredi, 11 déc. 2024. 04:28
MONCTON (PC) - C'est fascinant d'entendre discourir Patrick Roy devenu entraîneur. Et directeur général et copropriétaire.
L'indiscutable grand manitou des Remparts de Québec a beaucoup de vécu, depuis Granby dans la LHJMQ jusqu'aux conquêtes de la coupe Stanley entrecoupées de démêlés devenus célèbres.
L'homme a mûri avec le temps. Lui qui a toujours été passionné par son sport, il est devenu plus articulé et il s'exprime clairement dans un français très correct. Il lui arrive encore de faire des colères qu'on dit homériques, mais c'est qu'il a du caractère, diront ses défenseurs.
A Moncton samedi, au lendemain de la défaite de son équipe aux mains des Petes de Peterborough en lever de rideau du tournoi de la coupe Memorial, Roy avait des sceptiques à convaincre et il a dit plein de choses pertinentes.
La sagesse de Keane
Comme, par exemple: "Il y a une chose qu'une bonne équipe doit savoir faire, c'est de trouver un moyen de gagner. Je me rappelle toujours ce que disait Mike Keane, à Montréal puis au Colorado: ce n'est pas parce qu'on joue mal qu'on n'a pas le droit de gagner! C'est ce que les Petes ont fait, vendredi. C'est aussi ce qu'on a fait toute la saison et il faut continuer."
Après la défaite de 3-2 subie vendredi, Maxime Lacroix, un des meilleurs des siens, a avoué candidement que la confiance des Remparts est ébranlée depuis qu'ils ont perdu la finale de la LHJMQ aux mains des Wildcats de Moncton.
Roy est revenu de lui-même sur le sujet: "On n'est plus aussi confiant que plus tôt cette saison", a-t-il dit.
Et comment ce problème mental se manifeste-t-il sur la glace?
"Devant le filet, a répondu Roy. Un club qui joue avec confiance trouve le moyen de marquer. Les Petes ont été excessivement opportunistes, ce qui a fait la différence. On avait demandé à nos joueurs de viser haut (contre le gardien David Shantz), le but de Maxime Lacroix a été un bel exemple, mais comme je l'ai dit, on n'a peut-être pas lancé avec confiance (malgré 47 tirs au filet)."
Et comment un entraîneur-psychologue peut-il ramener cette confiance?
Place aux Giants
"Il n'y a qu'un mot qui peut chambarder tout ça, et c'est victoire. A partir de ce moment là, on va décoller", a dit Roy en prédisant que ça va survenir dimanche contre les Giants de Vancouver.
Ces Giants sont pourtant la formation qui a le plus impressionné Roy lors des entraînements jusqu'ici, notamment par leur éthique de travail.
"C'est une équipe qui semble en mission, a-t-il constaté. Leur joueur clé est certainement Gilbert Brûlé."
Roy ne les a jamais vus jouer, mais, a-t-il expliqué: "J'ai énormément d'informations. J'aime bien parler avec des gens et demander leurs opinions."
Les Giants, qui affrontaient les Wildcats en soirée samedi, ont cependant deux handicaps susceptibles de favoriser ses Remparts, selon Roy.
Il y a d'abord que la Ligue de l'Ouest a été la seule cette saison à ne pas adopter les nouveaux règlements de la LNH qui sont appliqués au tournoi de la coupe Memorial.
"J'ai bien hâte de voir comment ils vont réagir. Je m'attends à ce qu'ils aient un peu de misère", a prévu Roy.
Puis ces mêmes Giants devront se frotter à son équipe seulement 21 heures après avoir entrepris celui contre les Wildcats.
"C'est pour ça qu'on était bien content que Moncton prenne le calendrier de l'équipe championne", a noté Roy.
Les Wildcats se sont retrouvés programmés à la fois comme représentants de la ville hôtesse et champions de la LHJMQ et ils pouvaient donc choisir le calendrier de leur choix. Ils ont opté de commencer le tournoi une journée plus tard, notamment pour accorder une journée de repos supplémentaire à Stéphane Goulet, un choix de septième ronde des Oilers d'Edmonton en 2004 et deuxième meilleur compteur de son équipe derrière le vétéran de 20 ans Philippe Dupuis, qui complète sa cinquième saison dans la ligue.
Goulet avait raté huit matchs des séries éliminatoires de la LHJMQ.
L'indiscutable grand manitou des Remparts de Québec a beaucoup de vécu, depuis Granby dans la LHJMQ jusqu'aux conquêtes de la coupe Stanley entrecoupées de démêlés devenus célèbres.
L'homme a mûri avec le temps. Lui qui a toujours été passionné par son sport, il est devenu plus articulé et il s'exprime clairement dans un français très correct. Il lui arrive encore de faire des colères qu'on dit homériques, mais c'est qu'il a du caractère, diront ses défenseurs.
A Moncton samedi, au lendemain de la défaite de son équipe aux mains des Petes de Peterborough en lever de rideau du tournoi de la coupe Memorial, Roy avait des sceptiques à convaincre et il a dit plein de choses pertinentes.
La sagesse de Keane
Comme, par exemple: "Il y a une chose qu'une bonne équipe doit savoir faire, c'est de trouver un moyen de gagner. Je me rappelle toujours ce que disait Mike Keane, à Montréal puis au Colorado: ce n'est pas parce qu'on joue mal qu'on n'a pas le droit de gagner! C'est ce que les Petes ont fait, vendredi. C'est aussi ce qu'on a fait toute la saison et il faut continuer."
Après la défaite de 3-2 subie vendredi, Maxime Lacroix, un des meilleurs des siens, a avoué candidement que la confiance des Remparts est ébranlée depuis qu'ils ont perdu la finale de la LHJMQ aux mains des Wildcats de Moncton.
Roy est revenu de lui-même sur le sujet: "On n'est plus aussi confiant que plus tôt cette saison", a-t-il dit.
Et comment ce problème mental se manifeste-t-il sur la glace?
"Devant le filet, a répondu Roy. Un club qui joue avec confiance trouve le moyen de marquer. Les Petes ont été excessivement opportunistes, ce qui a fait la différence. On avait demandé à nos joueurs de viser haut (contre le gardien David Shantz), le but de Maxime Lacroix a été un bel exemple, mais comme je l'ai dit, on n'a peut-être pas lancé avec confiance (malgré 47 tirs au filet)."
Et comment un entraîneur-psychologue peut-il ramener cette confiance?
Place aux Giants
"Il n'y a qu'un mot qui peut chambarder tout ça, et c'est victoire. A partir de ce moment là, on va décoller", a dit Roy en prédisant que ça va survenir dimanche contre les Giants de Vancouver.
Ces Giants sont pourtant la formation qui a le plus impressionné Roy lors des entraînements jusqu'ici, notamment par leur éthique de travail.
"C'est une équipe qui semble en mission, a-t-il constaté. Leur joueur clé est certainement Gilbert Brûlé."
Roy ne les a jamais vus jouer, mais, a-t-il expliqué: "J'ai énormément d'informations. J'aime bien parler avec des gens et demander leurs opinions."
Les Giants, qui affrontaient les Wildcats en soirée samedi, ont cependant deux handicaps susceptibles de favoriser ses Remparts, selon Roy.
Il y a d'abord que la Ligue de l'Ouest a été la seule cette saison à ne pas adopter les nouveaux règlements de la LNH qui sont appliqués au tournoi de la coupe Memorial.
"J'ai bien hâte de voir comment ils vont réagir. Je m'attends à ce qu'ils aient un peu de misère", a prévu Roy.
Puis ces mêmes Giants devront se frotter à son équipe seulement 21 heures après avoir entrepris celui contre les Wildcats.
"C'est pour ça qu'on était bien content que Moncton prenne le calendrier de l'équipe championne", a noté Roy.
Les Wildcats se sont retrouvés programmés à la fois comme représentants de la ville hôtesse et champions de la LHJMQ et ils pouvaient donc choisir le calendrier de leur choix. Ils ont opté de commencer le tournoi une journée plus tard, notamment pour accorder une journée de repos supplémentaire à Stéphane Goulet, un choix de septième ronde des Oilers d'Edmonton en 2004 et deuxième meilleur compteur de son équipe derrière le vétéran de 20 ans Philippe Dupuis, qui complète sa cinquième saison dans la ligue.
Goulet avait raté huit matchs des séries éliminatoires de la LHJMQ.