"Labonté joue les vierges offensées"
Hockey lundi, 9 mai 2005. 16:06 samedi, 14 déc. 2024. 12:42
HALIFAX (PC) - La présence d'une supervedette comme Sidney Crosby dans la LHJMQ cette saison n'a pas été que positive sur toute la ligne, soutient le directeur général des Mooseheads, Marcel Patenaude.
"Sidney Crosby a amené beaucoup d'eau au moulin pour toutes les équipes, mentionne Patenaude, et la ligue a connu une saison formidable grâce à lui. Mais c'est une saison à oublier sur le plan de la discipline sur la glace."
Le directeur général a le sentiment de parler au nom de la majorité des équipes de la ligue quand il avance que l'Océanic jouit d'une certaine clémence de la part des arbitres en raison de Crosby.
"Je ne blâme pas les arbitres, dit-il. Quelques-uns d'entre eux sont peut-être mal à l'aise et leur jugement s'en trouve altéré. C'est le contexte qui est comme ça. Beaucoup de dirigeants ont posé des questions au cours de la saison et le sujet va sûrement alimenter les discussions lors des prochaines réunions de la ligue."
L'élément déclencheur, selon lui, a été la suspension qu'a écopée Frédérik Cabana des Mooseheads aux dépens de Crosby, en début de saison. Cabana a blessé Crosby à un genou d'une mise en échec avec le genou. Le 87 de l'Océanic a raté quelques matchs et on a alors réalisé toute l'importance qu'il avait pour la ligue.
"C'est une saison d'apprentissage pour tout le monde. Il y a des leçons à tirer."
Patenaude sait que les allusions de favoritisme qu'il a faites après la deuxième défaite des siens en finale vont déplaire au commisaire Gilles Courteau. Le directeur général s'est même quelque peu emporté, en laissant entendre que les Mooseheads étaient victimes d'une forme de complot parce que la ligue souhaite que l'Océanic participe au tournoi de la Coupe Memorial.
"S'il y a des réprimandes, je vais les accepter, affirme-t-il. Je ne fais que relever une situation avec laquelle il est difficile de composer et soulever des questions."
Patenaude n'a plus en odeur de sainteté son homologue de l'Océanic, Doris Labonté, parce qu'il joue les vierges offensées à la moindre occasion.
"L'Océanic ne fait jamais rien de mal, a-t-il conclu. Ce sont toujours les autres équipes qui partent le bal. Dans le moment, je pense qu'il y a beaucoup plus de dirigeants d'équipes de notre bord que du bord de Doris Labonté."
"Sidney Crosby a amené beaucoup d'eau au moulin pour toutes les équipes, mentionne Patenaude, et la ligue a connu une saison formidable grâce à lui. Mais c'est une saison à oublier sur le plan de la discipline sur la glace."
Le directeur général a le sentiment de parler au nom de la majorité des équipes de la ligue quand il avance que l'Océanic jouit d'une certaine clémence de la part des arbitres en raison de Crosby.
"Je ne blâme pas les arbitres, dit-il. Quelques-uns d'entre eux sont peut-être mal à l'aise et leur jugement s'en trouve altéré. C'est le contexte qui est comme ça. Beaucoup de dirigeants ont posé des questions au cours de la saison et le sujet va sûrement alimenter les discussions lors des prochaines réunions de la ligue."
L'élément déclencheur, selon lui, a été la suspension qu'a écopée Frédérik Cabana des Mooseheads aux dépens de Crosby, en début de saison. Cabana a blessé Crosby à un genou d'une mise en échec avec le genou. Le 87 de l'Océanic a raté quelques matchs et on a alors réalisé toute l'importance qu'il avait pour la ligue.
"C'est une saison d'apprentissage pour tout le monde. Il y a des leçons à tirer."
Patenaude sait que les allusions de favoritisme qu'il a faites après la deuxième défaite des siens en finale vont déplaire au commisaire Gilles Courteau. Le directeur général s'est même quelque peu emporté, en laissant entendre que les Mooseheads étaient victimes d'une forme de complot parce que la ligue souhaite que l'Océanic participe au tournoi de la Coupe Memorial.
"S'il y a des réprimandes, je vais les accepter, affirme-t-il. Je ne fais que relever une situation avec laquelle il est difficile de composer et soulever des questions."
Patenaude n'a plus en odeur de sainteté son homologue de l'Océanic, Doris Labonté, parce qu'il joue les vierges offensées à la moindre occasion.
"L'Océanic ne fait jamais rien de mal, a-t-il conclu. Ce sont toujours les autres équipes qui partent le bal. Dans le moment, je pense qu'il y a beaucoup plus de dirigeants d'équipes de notre bord que du bord de Doris Labonté."