On l’a dit en quelques occasions, la cuvée 2020 de l’encan de la LHJMQ, dont la 1re ronde aura lieu vendredi soir, est très solide chez les défenseurs. 

 

Tristan Luneau, des Estacades de Trois-Rivières, fait la manchette comme tête d’affiche et devrait devenir le premier joueur sélectionné par les Olympiques de Gatineau. Mais, outre Luneau, d’autres arrières retiennent l’attention.  On pense à Noah Warren des Riverains du Collège Charles-Lemoyne, Michael Mastrodomenico du Rousseau-Royal de Laval-Montréal et aussi Maveric Lamoureux des Élites de Jonquière.

 

Dans le cas de Lamoureux, classé au 5e rang par le Centre de soutien au recrutement de la LHJMQ, il pourrait suivre les traces de son père Patrick, un attaquant, qui, en 1991, avait été le 5e choix au total de l’encan midget par les Bisons de Granby. 

 

« Maveric veut me battre! »

« Il y a un stress de savoir ou Maveric va se retrouver c’est certain. Pour le plaisir mon fils et moi on s’est narguer un peu car il me disait souvent qu’il allait faire mieux que moi au repêchage, mais c’était simplement pour le plaisir », affirme celui qui a joué trois saisons dans le circuit Courteau après avoir été coéquipier dans les rangs midget d’Alexandre Daigle, Sébastien Bordeleau, Éric Dazé et Jocelyn Thibault.

 

« C’est évident que c’est dommage de ne pas avoir une vraie séance de sélection comme à l’habitude, mais on en a fait notre deuil. Maveric anticipait cette journée, mais on va vivre cela différemment en nombre réduit à la maison, en famille. On va quand même s'en rappeler toute notre vie quand même », poursuit Patrick Lamoureux qui, contrairement à son fils, avait 17 ans au moment de faire son entrée dans la LHJMQ en 1991.

 

Pour ce qui est du principal intéressé, il a eu un cheminement particulier en étant mis de côté par l’équipe midget de sa région, ce qui ne l’a pas empêché de connaitre une superbe campagne avec les Élites de Jonquière.

 

« C’est un gros revirement, mais ça été très positif de me retrouver avec les Élites de Jonquière et c’est ce qui m’est arrivé de mieux », affirme celui qui a adoré être dirigé par Maxime Desruisseaux. J’ai beaucoup appris cette année à ses côtés et j’espère être réclamé dans le top-5 de la séance de sélection, c’est un peu devenu mon objectif. »

 

Outre Maveric et son père Patrick, une dizaine d’autres duos père-fils ont déjà été réclamés en première ronde au fil des ans dans les séances de sélection de la LHJMQ. On peut penser récemment à Patrick Poulin (1er en 1989) et son fils Samuel (2e en 2017), mais il y en a plusieurs autres : Sylvain et Sean Couturier, François et Jérémy Groleau de même aussi que Jean-François Grégoire qui lui est le seul à pouvoir se targuer d’avoir vu ses deux fils être aussi choisis en première ronde, soit Jérémy en 2011 et Thomas en 2014.

 

Chose certaine, même si la séance de sélection sera virtuelle (Chaîne YouTube de la LHJMQ), cette année les Lamoureux vivront un bon moment en famille dans le coin de Sainte-Sophie sur la banlieue nord de Montréal à compter de 18 h 30 vendredi soir.

Tristan Luneau, premier de classe?