LCH : Crosby contraint d'assister au gala
Hockey lundi, 23 mai 2005. 19:16 mercredi, 11 déc. 2024. 17:32
LONDON (PC) - Afin de ne pas déroger à sa routine la journée d'un match, Sidney Crosby ne voulait pas aller au banquet de la remise des trophées de la LCH, mardi.
Après maintes tergiversations et discussions, impliquant notamment son agent Pat Brisson et le commissaire de la LHJMQ Gilles Courteau, le numéro 87 de l'Océanic de Rimouski a finalement accepté d'y participer pendant une trentaine de minutes.
Crosby s'adressera sans doute aux convives, s'il remporte le titre de joueur par excellence de la LCH comme on s'y attend, mais il n'accordera pas d'entrevue aux médias, nous a-t-on dit. Il le fera après le match de l'Océanic en soirée.
"Je vais aller faire un tour (au banquet), mais la priorité pour moi est le match que nous allons jouer en soirée", a commenté le jeune néo-écossais, lundi.
Visiblement, Crosby n'est guère entiché à l'idée de prendre part à toutes les activités connexes au tournoi de la Coupe Memorial.
"Il est ici pour jouer au hockey, pas pour se trimbaler d'une activité à l'autre", a affirmé le père de Crosby, Troy, qui n'est pas impressionné par l'organisation du tournoi.
"La LCH se préoccupe davantage du spectacle que des jeunes. C'est injuste pour les jeunes, a avancé le paternel.
"Il n'y aurait aucun problème si la remise des trophées avait lieu une journée où il n'y a pas de match."
Chez l'Océanic, on croit qu'il y aurait sûrement eu une façon de faire les choses autrement.
"Comment peut-on exiger d'un jeune qu'il offre son meilleur rendement en soirée, s'il doit prendre part à une activité le midi?", a demandé l'entraîneur Doris Labonté.
"Les gens qui prennent ces décisions devraient penser davantage aux jeunes. Ce n'est pas dans les salles de banquet que les équipes donnent leur spectacle, c'est sur la glace."
Pas fatigué
Troy Crosby a assuré que son fils ne ressent pas la fatigue vers la fin d'une longue saison qui a été fort exigeante pour lui, tant sur les plans physique que psychologique.
"Non, Sidney s'en tire bien, a-t-il répondu à la question. La fatigue n'est pas un facteur. Il s'accorde du temps pour bien récupérer entre les matchs et il gère bien son emploi du temps à l'extérieur de la glace.
"C'est la raison pour laquelle il doit parfois refuser de prendre part à des activités, a-t-il ajouté. On le sollicite de toutes parts, il ne peut pas accepter toutes les invitations."
Dans moins d'une semaine, Crosby mettra un terme à sa carrière dans la LHJMQ.
S'il y a une chose dont Crosby père est particulièrement fier, c'est la façon dont son fils a composé avec toute l'attention médiatique au cours des deux dernières années.
"Peu de jeunes de son âge ont les projecteurs braqués sur eux de la sorte. Il n'est pas encore un athlète professionnel."
Troy Crosby, qui louange à grands traits l'organisation de l'Océanic, est évidemment aussi très fier des exploits que fiston a accomplis sur la glace.
"Il mérite tout ce qui lui arrive parce qu'il ne ménage pas les efforts et qu'il s'est imposé de nombreux sacrifices."
Après maintes tergiversations et discussions, impliquant notamment son agent Pat Brisson et le commissaire de la LHJMQ Gilles Courteau, le numéro 87 de l'Océanic de Rimouski a finalement accepté d'y participer pendant une trentaine de minutes.
Crosby s'adressera sans doute aux convives, s'il remporte le titre de joueur par excellence de la LCH comme on s'y attend, mais il n'accordera pas d'entrevue aux médias, nous a-t-on dit. Il le fera après le match de l'Océanic en soirée.
"Je vais aller faire un tour (au banquet), mais la priorité pour moi est le match que nous allons jouer en soirée", a commenté le jeune néo-écossais, lundi.
Visiblement, Crosby n'est guère entiché à l'idée de prendre part à toutes les activités connexes au tournoi de la Coupe Memorial.
"Il est ici pour jouer au hockey, pas pour se trimbaler d'une activité à l'autre", a affirmé le père de Crosby, Troy, qui n'est pas impressionné par l'organisation du tournoi.
"La LCH se préoccupe davantage du spectacle que des jeunes. C'est injuste pour les jeunes, a avancé le paternel.
"Il n'y aurait aucun problème si la remise des trophées avait lieu une journée où il n'y a pas de match."
Chez l'Océanic, on croit qu'il y aurait sûrement eu une façon de faire les choses autrement.
"Comment peut-on exiger d'un jeune qu'il offre son meilleur rendement en soirée, s'il doit prendre part à une activité le midi?", a demandé l'entraîneur Doris Labonté.
"Les gens qui prennent ces décisions devraient penser davantage aux jeunes. Ce n'est pas dans les salles de banquet que les équipes donnent leur spectacle, c'est sur la glace."
Pas fatigué
Troy Crosby a assuré que son fils ne ressent pas la fatigue vers la fin d'une longue saison qui a été fort exigeante pour lui, tant sur les plans physique que psychologique.
"Non, Sidney s'en tire bien, a-t-il répondu à la question. La fatigue n'est pas un facteur. Il s'accorde du temps pour bien récupérer entre les matchs et il gère bien son emploi du temps à l'extérieur de la glace.
"C'est la raison pour laquelle il doit parfois refuser de prendre part à des activités, a-t-il ajouté. On le sollicite de toutes parts, il ne peut pas accepter toutes les invitations."
Dans moins d'une semaine, Crosby mettra un terme à sa carrière dans la LHJMQ.
S'il y a une chose dont Crosby père est particulièrement fier, c'est la façon dont son fils a composé avec toute l'attention médiatique au cours des deux dernières années.
"Peu de jeunes de son âge ont les projecteurs braqués sur eux de la sorte. Il n'est pas encore un athlète professionnel."
Troy Crosby, qui louange à grands traits l'organisation de l'Océanic, est évidemment aussi très fier des exploits que fiston a accomplis sur la glace.
"Il mérite tout ce qui lui arrive parce qu'il ne ménage pas les efforts et qu'il s'est imposé de nombreux sacrifices."