Le père de Brassard rêve au Tricolore
Hockey lundi, 12 juin 2006. 18:59 vendredi, 13 déc. 2024. 05:22
(PC) - Son père a été réclamé par le Canadien en 1976. La saison dernière à Drummondville, il a été le compagnon de trio de Guillaume Latendresse, le deuxième choix du Tricolore en 2005. Son équipe préférée a toujours été le bleu-blanc-rouge. Manifestement, Derick Brassard est destiné à jouer à Montréal.
Malheureusement, Brassard ne sera plus disponible quand viendra le tour du Canadien de parler lors du prochain repêchage. Le Tricolore détient le 16e rang de sélection alors que Brassard est classé au quatrième rang parmi les patineurs nord-américains dans le classement de la centrale de recrutement de la Ligue nationale.
Selon son conseiller David Schatia, Brassard devrait être choisi entre le troisième et le huitième rang. Pour le repêcher, Bob Gainey devra réaliser une transaction afin d'améliorer son rang.
"J'espère juste être repêché", fait valoir Brassard, qui participait lundi
à une rencontre médias en compagnie de quatre autres espoirs, le défenseur Erik Johnson, le centre Jordan Staal, l'attaquant Jonathan Toews et le centre Phil Kessel.
"On peut toujours espérer car on a tous nos préférences. Sauf qu'il faut être content de se retrouver avec l'équipe qui nous repêche. Ce que je veux, c'est jouer au hockey."
Repêché par le Canadien
Son père Pierre ne cache pas sa préférence pour le Canadien. Il a été réclamé par le Tricolore en 1976 et a même participé à deux camps d'entraînement à Montréal. Les circonstances ont voulu qu'il abandonne le hockey après des saisons de 54 et 58 buts chez les Royals de Cornwall.
"Il n'y avait pas de place pour moi à Halifax et encore moins à Montréal", raconte Pierre Brassard, un ailier gauche qui a joué dans le même trio que Dany Geoffrion à Cornwall.
"A cette époque, le Canadien gagnait la coupe à chaque année et les Voyageurs étaient plus forts que trois ou quatre équipes de la Ligue nationale."
Le Canadien a donc toujours eu une place dans son coeur. Aussi est-il convaincu que son fils pourrait faire carrière à Montréal compte tenu de sa personnalité.
"Je connais mon fils, dit-il sur un ton très pausé. C'est un passionné, à la manière de Sidney Crosby même si les deux n'ont pas le même talent.
"Je connais aussi les partisans du Canadien. Derick ne serait jamais critiqué pour son manque de travail. C'est un jeune qui ne prend jamais de soir de congé. Moi, je n'ai pas peur du Canadien. Derick a le talent et l'éthique de travail pour réussir même si je lui répète que le repêchage n'est qu'une étape vers la Ligue nationale."
Brassard, un centre âgé de 18 ans, a eu une excellente saison chez les Voltigeurs. Il a marqué 44 buts et récolté 116 points en 58 matchs, un rendement qui lui a valu le sixième rang des compteurs de la LHJMQ. Il a vraiment débloqué à son retour du camp d'entraînement de l'équipe junior du Canada où il a été le dernier joueur retranché.
"J'ai appris quel niveau d'intensité il faut atteindre, autant durant les entraînements que pendant les matchs. Je me suis rendu compte que la marche est haute entre le junior et l'équipe nationale. Quand je suis revenu à Drummondville, je savais ce que je devais faire pour réussir."
[[PUBPC]]
Malheureusement, Brassard ne sera plus disponible quand viendra le tour du Canadien de parler lors du prochain repêchage. Le Tricolore détient le 16e rang de sélection alors que Brassard est classé au quatrième rang parmi les patineurs nord-américains dans le classement de la centrale de recrutement de la Ligue nationale.
Selon son conseiller David Schatia, Brassard devrait être choisi entre le troisième et le huitième rang. Pour le repêcher, Bob Gainey devra réaliser une transaction afin d'améliorer son rang.
"J'espère juste être repêché", fait valoir Brassard, qui participait lundi
à une rencontre médias en compagnie de quatre autres espoirs, le défenseur Erik Johnson, le centre Jordan Staal, l'attaquant Jonathan Toews et le centre Phil Kessel.
"On peut toujours espérer car on a tous nos préférences. Sauf qu'il faut être content de se retrouver avec l'équipe qui nous repêche. Ce que je veux, c'est jouer au hockey."
Repêché par le Canadien
Son père Pierre ne cache pas sa préférence pour le Canadien. Il a été réclamé par le Tricolore en 1976 et a même participé à deux camps d'entraînement à Montréal. Les circonstances ont voulu qu'il abandonne le hockey après des saisons de 54 et 58 buts chez les Royals de Cornwall.
"Il n'y avait pas de place pour moi à Halifax et encore moins à Montréal", raconte Pierre Brassard, un ailier gauche qui a joué dans le même trio que Dany Geoffrion à Cornwall.
"A cette époque, le Canadien gagnait la coupe à chaque année et les Voyageurs étaient plus forts que trois ou quatre équipes de la Ligue nationale."
Le Canadien a donc toujours eu une place dans son coeur. Aussi est-il convaincu que son fils pourrait faire carrière à Montréal compte tenu de sa personnalité.
"Je connais mon fils, dit-il sur un ton très pausé. C'est un passionné, à la manière de Sidney Crosby même si les deux n'ont pas le même talent.
"Je connais aussi les partisans du Canadien. Derick ne serait jamais critiqué pour son manque de travail. C'est un jeune qui ne prend jamais de soir de congé. Moi, je n'ai pas peur du Canadien. Derick a le talent et l'éthique de travail pour réussir même si je lui répète que le repêchage n'est qu'une étape vers la Ligue nationale."
Brassard, un centre âgé de 18 ans, a eu une excellente saison chez les Voltigeurs. Il a marqué 44 buts et récolté 116 points en 58 matchs, un rendement qui lui a valu le sixième rang des compteurs de la LHJMQ. Il a vraiment débloqué à son retour du camp d'entraînement de l'équipe junior du Canada où il a été le dernier joueur retranché.
"J'ai appris quel niveau d'intensité il faut atteindre, autant durant les entraînements que pendant les matchs. Je me suis rendu compte que la marche est haute entre le junior et l'équipe nationale. Quand je suis revenu à Drummondville, je savais ce que je devais faire pour réussir."
[[PUBPC]]