Les grande séduction des Huskies
Hockey mardi, 3 avr. 2007. 01:11 vendredi, 13 déc. 2024. 03:39
Les joueurs des Maritimes sont de plus en plus nombreux au sein des équipes de la Ligue junior majeur du Québec. Il y en a cinq avec les Huskies de Rouyn-Noranda, qui se veulent un chef de fil pour les équipes du Québec.
Les Huskies s'établissent en effet de plus en plus comme un modèle pour les équipes des marchés québécois puisque cette saison, la troupe d'André Tourigny compte sur un quintette de joueurs originaires de la Nouvelle-Écosse.
"Quelqu'un de très haut coté dans la Ligue m'a déjà dit que les organisations comme la nôtre n'avaient qu'à faire ses devoirs pour attirer les anglophones, confie Tourigny. À ce moment, ça m'avait fâché, mais j'avais toujours retenu ses propos."
Et les Huskies ont fait leurs devoirs. Ils ont mis les efforts pour convaincre un à un ces joueurs qui proviennent d'un bassin de plus en plus talentueux. Cette stratégie a maintenant comme point de départ la séance de sélection.
"On a d'abord amené Whitehead (Tyler) et Munden (Justin) pour parler des pensions, pour parler de l'école, raconte Tourigny. Il n'y a qu'un jeune des Maritimes qui nous a dit non. Tous les autres étaient prêts à venir. La meilleure publicité vient de nos joueurs, qui aiment ça ici. Ils sont bien dans la communauté, ils sont bien avec nos fans."
"Pour un gars de Halifax, ce n'est pas facile de venir à Rouyn, mais finalement je suis très content de ma décision", affirme Munden.
En juin dernier, Ashton Bernard est devenu le premier choix des Huskies. Ni lui ni ses parents n'ont pensé faire faux-bond aux Huskies. Pourtant, les Bernard voyaient leur fils quitter pour une ville située dans le Nord-Ouest québécois.
"On faisait partie des équipes avec qui il voulait jouer, s'était assuré Tourigny. Avant de le repêcher en début de deuxième ronde, on a été le voir pour lui demander s'il était certain. Il m'a dit oui. Quand on l'a repêché, il y a eu beaucoup d'émotions dans sa famille."
Si la tendance se maintient, ils seront de plus en plus à imiter Bernard et à se laisser convaincre que la capitale du cuivre est le meilleur endroit pour poursuivre leur carrière junior et apprendre le français.
"Quand tu joues au hockey dans la LHJMQ, tu dois apprendre à parler français. C'est que je m'efforce de faire présentement", de dire Bernard.
"On peut découvrir une nouvelle langue et savoir que le français n'est pas si pire. C'est une bonne place pour jouer", approuve Munden.
Trois des quatre derniers choix de la séance de sélection de la LHJMQ étaient originaires des Maritimes.
Les Huskies s'établissent en effet de plus en plus comme un modèle pour les équipes des marchés québécois puisque cette saison, la troupe d'André Tourigny compte sur un quintette de joueurs originaires de la Nouvelle-Écosse.
"Quelqu'un de très haut coté dans la Ligue m'a déjà dit que les organisations comme la nôtre n'avaient qu'à faire ses devoirs pour attirer les anglophones, confie Tourigny. À ce moment, ça m'avait fâché, mais j'avais toujours retenu ses propos."
Et les Huskies ont fait leurs devoirs. Ils ont mis les efforts pour convaincre un à un ces joueurs qui proviennent d'un bassin de plus en plus talentueux. Cette stratégie a maintenant comme point de départ la séance de sélection.
"On a d'abord amené Whitehead (Tyler) et Munden (Justin) pour parler des pensions, pour parler de l'école, raconte Tourigny. Il n'y a qu'un jeune des Maritimes qui nous a dit non. Tous les autres étaient prêts à venir. La meilleure publicité vient de nos joueurs, qui aiment ça ici. Ils sont bien dans la communauté, ils sont bien avec nos fans."
"Pour un gars de Halifax, ce n'est pas facile de venir à Rouyn, mais finalement je suis très content de ma décision", affirme Munden.
En juin dernier, Ashton Bernard est devenu le premier choix des Huskies. Ni lui ni ses parents n'ont pensé faire faux-bond aux Huskies. Pourtant, les Bernard voyaient leur fils quitter pour une ville située dans le Nord-Ouest québécois.
"On faisait partie des équipes avec qui il voulait jouer, s'était assuré Tourigny. Avant de le repêcher en début de deuxième ronde, on a été le voir pour lui demander s'il était certain. Il m'a dit oui. Quand on l'a repêché, il y a eu beaucoup d'émotions dans sa famille."
Si la tendance se maintient, ils seront de plus en plus à imiter Bernard et à se laisser convaincre que la capitale du cuivre est le meilleur endroit pour poursuivre leur carrière junior et apprendre le français.
"Quand tu joues au hockey dans la LHJMQ, tu dois apprendre à parler français. C'est que je m'efforce de faire présentement", de dire Bernard.
"On peut découvrir une nouvelle langue et savoir que le français n'est pas si pire. C'est une bonne place pour jouer", approuve Munden.
Trois des quatre derniers choix de la séance de sélection de la LHJMQ étaient originaires des Maritimes.